Rotomagus

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.

Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

Utilisation du mot latin, venant du gaulois.

Nom propre [modifier le wikicode]

Rotomagus \Prononciation ?\ masculin

  1. (Géographie) Ville de la Gaule lyonnaise, l’actuelle Rouen.
    • Alors Rotomagus devint métropole de province, et commença à figurer dans les monuments géographiques. — (Jacques Antoine Dulaure, Jules-Léonard Belin, Histoire physique, civile et morale des environs de Paris, 1838)

Vocabulaire apparenté par le sens[modifier le wikicode]

Traductions[modifier le wikicode]

Voir aussi[modifier le wikicode]

Gaulois[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

Mot dérivé de magos.
Le mot signifie littéralement « Champ-de-la-Roue ».

Nom propre [modifier le wikicode]

Rotomagus masculin

  1. Nom de lieu gaulois.

Dérivés dans d’autres langues[modifier le wikicode]

Références[modifier le wikicode]

  • Jean-Paul Savignac, Dictionnaire français-gaulois, La Différence, 2004, ISBN 978-2729115296, page 91

Latin[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

Mot gaulois, de *roto (« rond » → voir rota) ou *ritu- (« gué ») et *magus (« plaine ou marché[1] ») → voir Turnomagus, Argantomagus, Mantalomagus, Marcomagus, Vindomagus, Ritumagus et Rigomagus.

Nom propre [modifier le wikicode]

Cas Singulier
Nominatif Rotomagus
Vocatif Rotomage
Accusatif Rotomagum
Génitif Rotomagī
Datif Rotomagō
Ablatif Rotomagō
Locatif Rotomagī

Rotomagus \Prononciation ?\ féminin

  1. Ville de la Gaule lyonnaise, l’actuelle Rouen.
    • Post has Belgica prima Mediomatricos praetendit et Treviros domicilium principum clarum. huic adnexa secunda est Belgica, qua Ambiani sunt urbs inter alias eminens et Catelauni et Remi. Apud Sequanos Bisontios videmus et Rauracos aliis potiores oppidis multis. Lugdunensem primam Lugdunum ornat et Cabillona et Senones et Biturigae et moenium Augustuduni magnitudo vetusta. Secundam enim Lugdunensem Rotomagi et Turini Mediolanum ostendunt et Tricasini. — (Ammianus Marcellinus, Res Gestae Libri, IVe)
      Vient ensuite la première Belgique, qui s’enorgueillit de Metz et de Trèves, illustres résidences de souverains ; la seconde Belgique, limitrophe de la première, où se trouvent Amiens, ville du premier ordre, Chalons (sur Marne) et Reims. Au pays des Séquanais on compte Besançon et Rauraque, qui le cèdent à peu d’autres villes. Lyon, Châlons (sur Saône), Sens, Bourges et enfin Autun, par la splendeur séculaire de leurs murs, font l’ornement de la première Lyonnaise. La seconde étale avec orgueil Rouen ; Tours, Mediolanum et les Tricasses.
    • Inter quas primas tenent Augum, Rotomagus, Alenconium, Cadomum, Monasterium-Villare, Andeliacum, Fiscannum, Bretolium, Hareflotum, Pons-Audomari, Vernolium, Falesia. — (Normanniae nova chronica, 1850)

Gentilés et adjectifs correspondants[modifier le wikicode]

Voir aussi[modifier le wikicode]

  • Rotomagus sur l’encyclopédie Wikipédia (en latin) 

Références[modifier le wikicode]

  • « Rotomagus », dans Félix GaffiotDictionnaire latin français, Hachette, 1934 → consulter cet ouvrage
  • [1] François de Beaurepaire, Les Noms des communes et anciennes paroisses de l’Eure, Éditions Picard, 1981