botter le cul

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Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

(Siècle à préciser) De botter (« donner un coup de pied ») et cul (« derrière, fesses »).

Locution verbale [modifier le wikicode]

botter le cul \bɔ.te lə ky\ intransitif (se conjugue → voir la conjugaison de botter)

  1. (Vulgaire) (Sens figuré) Infliger une sévère correction, battre à plate couture.
    • C’était botter le cul à l’humanité tout entière qu’il aurait fallu, à commencer par son propre séant. — (Alain Fournier, Le Cul-de-sac, Albin Michel, 1985, page 284)
    • Ça ne m’empêche pas de botter le cul à ceux qui m’embêtent. — (Henri Troyat, Le sac et la cendre : étrangers sur la terre, La Table ronde, 1959, page 141)
    • Mais il avait connu la suprême consolation : il avait vu sa chère Armée rouge botter le cul des nazis ! — (Jean-Paul Liégeois, Splendeur et misères de René Fallet : entretiens et témoignages, Denoël, 1978, page 24)
  2. (Vulgaire) (Sens figuré) Motiver énergiquement.
    • Toi, qui as tant envie de bosser, rentre dans ton atelier, va crever au boulot, va te faire botter le cul. — (Bruno Barth, Les dos ronds ou le retour en esclavage, Gallimard, 1973, page 200)
  3. (réfléchi) (Vulgaire) (Sens figuré) Se motiver.
    • Qui peut retrousser ses manches et se botter le cul sinon, bibi, en personne ? — (Jean-Paul Filion, Les Murs de Montréal, Leméac, 1977, page 235)

Traductions[modifier le wikicode]

Prononciation[modifier le wikicode]