bouillu

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.

Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

Ancien participe passé de bouillir (v. 1393), se maintenant dans l’usage régional, notamment dans le nord de la France, par exemple dans le dicton « Café boulu, café foutu » (parfois "boullu", ou "bouillu")

Adjectif [modifier le wikicode]

Singulier Pluriel
Masculin bouillu
\bu.jy\

bouillus
\bu.jy\
Féminin bouillue
\bu.jy\
bouillues
\bu.jy\

bouillu \bu.jy\

  1. (Vieilli) Bouilli.
    • C’était une église « pauvrette et ancienne » comme la mère de François Villon qui, peut-être, en son temps, vint s’y agenouiller et vit sur les murailles, aujourd’hui blanchies à la chaux, ce paradis peint dont elle croyait entendre les harpes, et cet enfer où les damnés sont « bouillus », ce qui faisait grand’peur à la bonne créature. — (Anatole France, L’Étui de nacre, 1892, réédition Calmann-Lévy, 1923, page 115)
    • Caféine
      Moulu, moulu, moulu, moulu, moulu, moulu
      Petit moka tu m’as moulu
      Moulu, moulu, moulu, moulu, moulu, moulu
      Petit moka tu m’as moulu
      Je suis bouillu je suis foutu.
      — (Richard Gotainer, Caféine (La Planète des singles), 2005)
    • La mémé disait toujours qu’un café bouillu, c’était un café foutu, le genre de leçon qui ne s’oublie pas. — (Franck Bouysse, Grossir le ciel, 2015, première partie, chapitre 1)

Note : Aujourd'hui utilisé essentiellement dans l’expression « café bouillu café foutu ». On trouve cependant d’autres usages, mais qui font référence à cette expression.

Proverbes et phrases toutes faites[modifier le wikicode]

Moyen français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

De l’ancien français.

Adjectif [modifier le wikicode]

bouillu *\Prononciation ?\

  1. Bouilli.

Ancien français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

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Adjectif [modifier le wikicode]

boulu \Prononciation ?\

  1. Bouilli.
    • Puis pour prou vendre, comme dessus, on se c’est cheval de petit pris, il ait avant boire, trois fois orge boulu, et après boire, fèves et bran et bien pou d’avoine. — (Le Ménagier de Paris (1393), tome 2, Des chevaux, p. 77, impr. Crapelet, Paris 1846)