cache-poussière

Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

(Siècle à préciser) Composé de cache et de poussière.

Nom commun [modifier le wikicode]

(*orthographe traditionnelle*)
Invariable
cache-poussière \kaʃ.pu.sjɛʁ\ ou \ka.ʃə.pu.sjɛʁ\

(*orthographe rectifiée de 1990*)
Singulier	Pluriel
cache-poussière	cache-poussières
\kaʃ.pu.sjɛʁ\ ou \ka.ʃə.pu.sjɛʁ\

cache-poussière \kaʃ.pu.sjɛʁ\ ou \ka.ʃə.pu.sjɛʁ\ masculin

(Habillement) Vêtement d’un tissu léger pour protéger de la poussière.
- Des cache-poussière.
- Un cache-poussière détrempé, des souliers sans cirage, un pauvre petit feutre verdâtre de rien du tout, et cet aspect des êtres qui, du paquebot, ont passé au chemin de fer, sans se refaire dans une chambre d’hôtel, sans dormir. — (Pierre Benoit, Mademoiselle de la Ferté, Albin Michel, 1923, réédition Cercle du Bibliophile, page 132)
- Les invités de Mme Frontenac entouraient Arthur Dussol, encore enveloppé d’un cache-poussière gris. — (François Mauriac, Le Mystère Frontenac, 1933, page 111)
- Ainsi pouvait-on, jusqu’au volant de son vieux tacot, la voir, un chapeau à plumes au sommet de sa haute coiffure d’altesse sérénissime, un cache-poussière ; cachant d’ailleurs fort mal de la poussière la majestueuse robe sur laquelle ruisselaient les perles de vingt majorats.— (René Crevel, Les Pieds dans le plat sur WikiSource, 1933)
- L’auto, conduite par un chauffeur en cache-poussière blanche à col bleu, s’arrêtait en face du Grand-Hôtel. — (Georges Simenon, Le Relais d’Alsace, Fayard, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 11)
- On disait qu'elle payait un homme et nous avions honte pour elle de cette âme en savates qu'elle traînait dans le quartier à dix heures du matin, enveloppée dans un cache-poussière, sa bouteille de lait à la main. — (Alexandre Vialatte, Fred et Bérénice, Le Rocher, 2007, page 94)