caisse d’épargne

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Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

 Composé de caisse et de épargne.

Locution nominale [modifier le wikicode]

Singulier Pluriel
caisse d’épargne caisses d’épargne
\kɛs d‿e.paʁɲ\

caisse d’épargne \kɛs d‿e.paʁɲ\ féminin

  1. (Banque) Organisme bancaire qui reçoit et fait fructifier l’épargne des petits épargnants.
    • Il s’assit à côté de Berthier d’Eyzelles et, prenant un journal déployé sur le canapé :
      — Le ministre des finances annonce qu’il déposera à la rentrée son projet de loi sur les caisses d’épargne.
      Il s’agissait d’autoriser les caisses d’épargne à prêter de l’argent aux communes, ce qui eût retiré aux établissements que dirigeait Montessuy leur meilleure clientèle.
      — Berthier, demanda le financier, êtes-vous résolument hostile à ce projet ?
      Berthier inclina la tête.
      Montessuy, se levant, posa la main sur l’épaule du député :
      — Mon cher Berthier, j’ai l’idée que le ministère tombera au début de la session.
      — (Anatole France, Le Lys rouge, 1894, réédition Le Livre de Poche, page 321)
    • M. Fabre représentait l’Honneur, la Loyauté, la Probité, la vie régulière et laborieuse, le livret de Caisse d’Épargne, le pain gagné à la sueur d’un front d’exploité, — bref tout ce que les bourgeois proclament des lèvres comme des vertus civiques. — (Émile Armand, La revanche des "bandits tragiques", dans Les réfractaires, n° 2, février-mars 1914)
    • Dès la veille de la mobilisation ; à Perros et à Trégastel, on ne trouvait plus de numéraire : la poste elle-même ne payait plus les mandats ; toutes les disponibilités avaient été épuisées par les retraits des caisses d’épargne. — (Charles Le Goffic, Bourguignottes et pompons rouges, 1915, page 28)
    • Prenant son livret, elle s’en fut donc trouver les messieurs de la Caisse d’Épargne et elle retira, d’un coup, les cent francs qui lui restaient. — (Ernest Pérochon, Nêne, 1920)
    • […] et ils sont bien assez malins pour lui avoir demandé son numéro de livret de Caisse d’épargne avant. Loueur de voitures, c’est comme marchand de bêtes, c’est des métiers d’arcandier. — (Alain Aucouturier, Le Bon Dieu dans les orties, Éditions de Borée, 2003, page 117)

Traductions[modifier le wikicode]

Prononciation[modifier le wikicode]

Voir aussi[modifier le wikicode]