chalemie
Français[modifier le wikicode]
Étymologie[modifier le wikicode]
- Du latin calamus via un diminutif calamellus au Ve siècle.
Nom commun [modifier le wikicode]
Singulier | Pluriel |
---|---|
chalemie | chalemies |
\ʃa.lə.mi\ |
chalemie \ʃa.lə.mi\ féminin
- (Musique) Instrument à vent à anche double, de la famille du hautbois.
- D’où l’attachement de Rohmer au réalisme des instruments utilisés (le luth, la chalemie, la flûte traversière), à la pertinence historique des partitions reprises, à l’élégance des choristes. — (Antoine de Baecque, Noël Herpe, Éric Rohmer, biographie, 2014)
Variantes orthographiques[modifier le wikicode]
Apparentés étymologiques[modifier le wikicode]
Quasi-synonymes[modifier le wikicode]
Traductions[modifier le wikicode]
Prononciation[modifier le wikicode]
- France (Vosges) : écouter « chalemie [Prononciation ?] »
- Lyon (France) : écouter « chalemie [Prononciation ?] »
Voir aussi[modifier le wikicode]
- chalemie sur l’encyclopédie Wikipédia
Ancien français[modifier le wikicode]
Étymologie[modifier le wikicode]
- Du latin calamus via un diminutif calamellus au Ve siècle.
Nom commun [modifier le wikicode]
chalemie *\Prononciation ?\ féminin
- (Musique) Chalumeau, chalemie.
- Rubebes, leuths, vielles, syphonie,
Psalterions, trestous instrumens coys,
Rothes, guiterne, flaustes, chalemie,
Traversaines, et vous, nymphes de boys,
Tympanne aussi, mettez en euvre dois,
Et le choro n'y ait nul qui replique,
Faictes devoir, plourez, gentils Galois,
La mort Machaut, le noble rhetorique. — (Eustache Deschamps, Tombeau pour un poète, 1377) - Et l'autre tient chalemelle fournye
De sept tuyaus. — (Clément Marot) - A tous venans pendy la challemye. — (Clément Marot)
- Rubebes, leuths, vielles, syphonie,
Variantes[modifier le wikicode]
Synonymes[modifier le wikicode]
Références[modifier le wikicode]
- Antoine de Rivarol, Dictionnaire classique de la langue française, 1827
- Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage