chromophotoptomètre

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Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

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Nom commun [modifier le wikicode]

Singulier Pluriel
chromophotoptomètre chromophotoptomètres
\kʁo.mo.fɔ.tɔp.tɔ.mɛtʁ\

chromophotoptomètre \kʁo.mo.fɔ.tɔp.tɔ.mɛtʁ\ masculin

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    • L’appareil qui résultait de cette collaboration, le chromophotoptomètre, a été décrit dans une Communication faite en 1885 à la Société française d’Ophtalmologie : son principe est fort ingénieux : il repose sur l’emploi d’un mica donnant la teinte sensible entre deux nicols, et qu’on incline plus ou moins sur le rayon qui le traverse. — (Revue d’Auvergne, volume 41, 1927)
    • Il s’est servi du chromophotoptomètre de Chibret, Collardeau et Izarn [sic : Iznard]. […] Voici la description qu’en fit, en 1885, Chibret : « L’appareil se compose : 1° D’un nicol (objectif) polarisateur ; 2° D’une lame rectangulaire de quartz taillée parallèlement à son axe optique. Elle est d’une épaisseur toujours bien définie (celle qui correspond à la teinte sensible dite de second ordre et que les constructeurs sont toujours sûrs de retrouver). 3° D’un analyseur biréfringent (oculaire) donnant les deux images complémentaires de l’ouverture circulaire qui, placée devant le polariseur, à l’entrée de l’instrument, est destinée à limiter le champ. Des repères permettent toujours de placer initialement la section principale de (l’analyseur) parallèlement à l’axe optique de la lame et à 45° du polariseur. Dans cette dernière position les deux images sont blanches. Si au moyen d’un dispositif convenable, on vient à incliner (d’un angle mesurable sur un limbe) la lame autour de son axe optique, la lumière la rencontrant obliquement, en traverse une épaisseur croissant avec l’inclinaison. Il en résulte que la teinte de chaque image passe par toute la gamme des couleurs (toutes choses égales d’ailleurs). Étant donnée une position déterminée de cette lame correspondant à deux nuances complémentaires, bien définies, si l’on tourne l’analyseur, les deux images se lavent simultanément de blanc et deviennent tout à fait blanches lorsque la rotation atteint 45°. On a donc le moyen de constater : 1° par le mouvement de la lame, si le patient est capable de confondre deux nuances complémentaires ; 2° par celui de l’analyseur, jusqu’à quel degré de saturation cette confusion a lieu. Enfin si, à l’origine, le polariseur a été tourné de façon à faire avec l’axe optique de quartz un angle compris entre 0° et 45°, l’intensité lumineuse de l’une des deux images est affaiblie d’une façon variable avec cet angle, au point de pouvoir même devenir nulle ; cette condition paraît être indispensable dans certains cas où le patient pourrait accuser une différence qui tiendrait à l’éclat et non à la couleur. — (Henri Lagrange, L’Amblyopie crépusculaire, Société d’ophthalmologie de Paris, 1929)
    • Des instruments ont été construits pour mener à bien semblables études, qu’il suffise de rappeler, parmi les plus utilisés, les verres photométriques de Tscherning, son lampromètre, le chromophotoptomètre de Chibret, Collardeau et Izan [sic : Iznard], l’échelle d’acuité visuelle de Tscherning, etc. — (Archives d’ophtalmologie, volume 47, 1930)

Traductions[modifier le wikicode]