conard

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.

Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

(Nom commun 1) → voir connard.
(Nom commun 2) Étymologie manquante ou incomplète. Si vous la connaissez, vous pouvez l’ajouter en cliquant ici.

Nom commun 1 [modifier le wikicode]

Singulier Pluriel
conard conards
\kɔ̃.naʁ\

conard \kɔ̃.naʁ\ masculin (pour une femme, on dit : conarde)

  1. Variante orthographique de connard.
    • La bande de maraudeurs poussa des oh ! de désappointement et d’admiration et les deux compères qui s’étaient laissé arracher le sac durent essuyer quelques injures choisies comme :
      — Couillonnauds ! Conards !
      — (Italo Calvino, Le Baron perché, 1957. Traduit de l’italien par Juliette Bertrand, 1959. page 54)
    • Et puis il y a les conards, les conauds, les conasses… — (Pierre Guiraud, Les Gros Mots, 1975, page 65)
    • Un sale égoïste, voilà ce que tu es, préoccupé seulement de ta propre personne. Je ne sais pas pourquoi j'ai perdu mon temps avec un conard pareil. Fiche le camp ! — (Vikas Swarup, Meurtre dans un jardin indien, traduit de l'anglais (Inde) par Roxane Azimi, Éditions Belfond, 2010)

Traductions[modifier le wikicode]

Nom commun 2[modifier le wikicode]

Singulier Pluriel
conard conards
\kɔ̃.naʁ\

conard \kɔ̃.naʁ\ masculin

  1. (Histoire) Membre d’une confrérie créée à Rouen au XIVème siècle, dont le but était de fêter les jours gras.
    • […] : car on dit qu'il despendit en la representation de cette tragi-comédie plus de dix mille escus; ayant fait venir à grands cousts & despens des plus excellents Comédiens & Comédiennes d'Italie : chose que l'on n'avoit encore veue & rare en France; car auparavant, on ne parloit que des farceurs, des conards de Rouen, des joueurs de la Basoche, & autres sortes de badins & joueurs de badinages, farces, mommeries & sorteries : […]. — (Brantôme, « Henry II, roi de France (discours 61) », 1565-1566, dans le tome 8 des Œuvres du Seigneur de Brantôme, contenant la 2e partie des Vies des hommes illustres et grands capitaines françois, Londres, 1779, page 75)
    • De ce corbeau ainsi pris par son art
      Bien lui montrant qu'il était vrai conard.
      — (Trois cent soixante et six apologues d'Ésope / traduicts en rithme françoise, par maistre Guillaume Haudent ; reproduits fidèlement, texte et figures, d'après l'édition de 1547)
    • Sur quoi un autre antique et fin renard
      a répondu chacun de nous en soi
      serait bien fol & glorieux conard
      de consentir ...
      — (Trois cent soixante et six apologues d'Ésope / traduicts en rithme françoise, par maistre Guillaume Haudent ; reproduits fidèlement, texte et figures, d'après l'édition de 1547)

Traductions[modifier le wikicode]

Prononciation[modifier le wikicode]

Anagrammes[modifier le wikicode]

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Voir aussi[modifier le wikicode]