confiteor
Français[modifier le wikicode]
Étymologie[modifier le wikicode]
Nom commun [modifier le wikicode]
confiteor \kɔ̃.fi.te.ɔʁ\ masculin invariable
- Prière de la liturgie catholique.
La Marquise.– Bénissez moi, mon père, parce que j’ai péché.
— (Alfred de Musset, Lorenzaccio, 1834, acte II, scène 3)
Le Cardinal.– Avez-vous dit votre Confiteor ?- Confiteor ! dit Caderousse en passant le diamant à son petit doigt — (Alexandre Dumas, Le Comte de Monte-Cristo, édition de G. Sigaux, 1981 (date de l’édition), volume 2, page 1020. En italiques dans l'original)
- Frénétiquement il se baisse, se relève, esquisse les signes de croix, les génuflexions, raccourcit tous ses gestes pour avoir plus tôt fini. À peine s’il étend ses bras à l’Évangile, s’il frappe sa poitrine au confiteor. — (Alphonse Daudet, Les trois messes basses, dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, réédition Le Livre de Poche, 1974, page 200)
- U se diphtongue en ou dans un grand nombre de cas. […]. Aujourd'hui la tendance est si bien enracinée qu'en récitant le Confiteor, nos enfants disent mea keulpa, mea maxima keulpa. — (E. de Chambure, Glossaire du Morvan, Paris, H. Champion & Autun, Dejussieu père & fils, 1878, page 23. En italiques dans l'original)
- Je m'agenouillai devant lui et me signai.
– Il vaut mieux que tu me racontes ça en confession, me dit-il. Confiteor…
Il s'agenouilla à son tour. — (Henri Bosco, L’Âne Culotte, 1937) - Raoul, qui ne savait plus son confiteor, marmonna n’importe quoi, mais de grand cœur. — (Daniel Boulanger, Le chemin des caracoles, Laffont, 1966, réédition Le Livre de Poche, page 91)
- Maxime exècre les remords humides et les confiteor, mais il était trop malheureux, ce jour-là, pour douter de la sincérité d’autrui. — (Pierre Moustiers, Demain, dès l’aube, 2005)
Variantes[modifier le wikicode]
Traductions[modifier le wikicode]
Prononciation[modifier le wikicode]
- France (Lyon) : écouter « confiteor [Prononciation ?] »
Voir aussi[modifier le wikicode]
- confiteor sur l’encyclopédie Wikipédia
Références[modifier le wikicode]
- Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (confiteor), mais l’article a pu être modifié depuis.
Latin[modifier le wikicode]
Étymologie[modifier le wikicode]
Verbe [modifier le wikicode]
cōnfiteor, infinitif : cōnfitērī, parfait : cōnfessus sum \Prononciation ?\ transitif (voir la conjugaison)
- Avouer, reconnaître.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- Confesser, faire confession de.
- Confíteor unum Baptísma
in remissiónem peccatórum.
Et exspécto resurrectiónem mortuórum,
et vitam ventúri sǽculi. — (Symbolum Nicænum)- Je reconnais un seul baptême pour le pardon des péchés.
J’attends la résurrection des morts, et la vie du monde à venir.
- Je reconnais un seul baptême pour le pardon des péchés.
- Confíteor unum Baptísma
- Dévoiler, indiquer.
- in confessum venire, — (Pline)
- être incontestable, être reconnu, être évident.
- in confessum venire, — (Pline)
Note : Par convention, les verbes latins sont désignés par la 1re personne du singulier du présent de l’indicatif.
Dérivés[modifier le wikicode]
- confessē (« manifestement »)
- confessĭo (« aveu, confession, attestation, témoignage, reconnaissance, déclaration »)
- confessŏr (« confesseur de la foi, martyr »)
- confessōrĭus (« relatif à l'aveu judiciaire »)
- confessum (« chose avouée »)
- confessus (« ayant avoué, qui a reconnu, qui a manifesté - sens passif : avoué, certain »)
Dérivés dans d’autres langues[modifier le wikicode]
- Anglais : to confess
- Espagnol : confesar
- Français : confesser
- Italien : confessare
Références[modifier le wikicode]
- « confiteor », dans Félix Gaffiot, Dictionnaire latin français, Hachette, 1934 → consulter cet ouvrage