conjouissance
Français[modifier le wikicode]
Étymologie[modifier le wikicode]
- De conjouir → voir con- et jouissance.
Nom commun [modifier le wikicode]
Singulier | Pluriel |
---|---|
conjouissance | conjouissances |
\kɔ̃.ʒwi.sɑ̃s\ |
conjouissance \kɔ̃.ʒwi.sɑ̃s\ féminin
- (Vieilli) Action de se conjouir, marque que l’on donne à quelqu'un de la joie qu'on a d'un bonheur qui lui est arrivé.
- Je ne m'attends à aucune conjouissance sur les fortunes du monde, — (Bossuet, Lettres, 13)
- Le roi ne manquait guère de demander à ses gentilshommes, quand ils revenaient, de sa part, de faire des compliments de conjouissance ou de condoléance aux gens titrés, comment ils avaient été reçus, — (Saint-Simon, Mémoires, 110, 146)
- Le roi reçut [du duc de Savoie] une réponse de conjouissance [sur la naissance du fils du duc de Bourgogne] et de remerciement, — (Saint-Simon, Mémoires, 168, 260)
Traductions[modifier le wikicode]
- Ancien occitan : conjoissensa (*)
Références[modifier le wikicode]
- « conjouissance », dans Dictionnaire de l’Académie française, sixième édition, 1832-1835 → consulter cet ouvrage
- « conjouissance », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage
Moyen français[modifier le wikicode]
Nom commun [modifier le wikicode]
conjouissance *\Prononciation ?\ féminin
- Conjouissance.
- Tous deux joyeusement le receurent et lui firent feste et conjouissance. — (Chastelain, XVe s.)
Références[modifier le wikicode]
- « conjouissance », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage