corge
Français[modifier le wikicode]
Étymologie[modifier le wikicode]
- (Nom commun 1) De l’ancien français corge.
- (Nom commun 2) De l’arabe khorj (« besace, sac de voyage »). C’est peut-être le même mot que le précédent, corge a été synonyme de toise qui a le sens de (« mesure de drap »).
Nom commun 1 [modifier le wikicode]
Singulier | Pluriel |
---|---|
corge | corges |
\kɔʁʒ\ |
corge \kɔʁʒ\ féminin
- Bâton à l’aide duquel on peut porter, sur l’épaule, deux seaux d’eau, l’un en avant, l’autre en arrière.
- Une femme était là, revenant de la fontaine, ses deux cruches au bout d’une corge posée sur l’épaule. — (Revue bleue de l’Anjou, volumes 1 à 2, page 115, 1911)
Nom commun 2[modifier le wikicode]
Singulier | Pluriel |
---|---|
corge | corges |
\kɔʁʒ\ |
corge \kɔʁʒ\ féminin
- (Textile) Paquet de 20 pièces de toile de coton des Indes.
- Une corge est composée de 20 pièces de 10 yards chaque. — (Ministère du commerce, Rapports commerciaux des agents diplomatiques et consulaires de France, 1905)
Traductions[modifier le wikicode]
Prononciation[modifier le wikicode]
- Céret (France) : écouter « corge [kɔʁʒ] »
- Somain (France) : écouter « corge [Prononciation ?] »
Anagrammes[modifier le wikicode]
→ Modifier la liste d’anagrammes
Références[modifier le wikicode]
- « corge ou courge », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage
Ancien français[modifier le wikicode]
Étymologie[modifier le wikicode]
- Du bas latin corgo (« bâton »)[1] que Nicot tire de curvus (« recourbé »), mais la forme corgo ne s'y prête pas du tout.
Nom commun [modifier le wikicode]
corge *\Prononciation ?\ féminin
- Corge, bâton.
- Pour deux seaulx et une courge ferrez, pour porter l'eaue ès chambres de madame Ysabel et madame Jehanne de France — (De Laborde, Émaux)
- Un certain baston appelé corge. — (Du Cange)
- On prend un baston assez plat, comme une courge (dont les chambrieres portent deux seaux d'eau sur leurs espaules) de largeur de deux pouces et long environ d'une toise. — (Ambroise Paré)
- (Architecture) Corbeau de pierre ou de fer, support.
- De tout mur metoyen, chacun des voisins aux quels il appartient peut s'ayder, et percer le dit mur tout outre pour asseoir ses poutres et sommiers en bouchant les pertuis, mesme pour asseoir les courges et consoles des cheminées à fleur du dit mur. — (Coust. génér. t. II)
Variantes[modifier le wikicode]
Références[modifier le wikicode]
- Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage
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