coumarine

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.

Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

(1825) De coumarou qui est le nom en kali’na de plusieurs arbres — Dipteryx odorata, Dipteryx alata, etc. — donnant un fruit nommé fève tonka, avec le suffixe -ine. Isolée en 1820 par le chimiste allemand Heinrich August von Vogel. Son nom lui a été donné par le pharmacien français Nicolas Jean-Baptiste Gaston Guibourt.

Attestations historiques[modifier le wikicode]

  • (1825) Le même [M. Guibourt] a plus tard reconnu que cette matière cristalline possédait plusieurs des caractères qu’il lui avait assignés précédemment, et dans une classification des principes végétaux, lue à l’Académie royale de médecine, il lui a donné le nom de Coumarine. — (M. Boullay et Boutrond-Charlard, Examen chimique de la fève tonka dans Journal de pharmacie et des sciences accessoires, 15 août 1825, page 481)

Nom commun [modifier le wikicode]

coumarine \ku.ma.ʁin\ féminin

Structure chimique de la coumarine
  1. (Chimie) Composé hétérocyclique à deux noyaux de formule brute C9H6O2, on peut l’extraire de la fève tonka, du mélilot moisi, ainsi que dans l’herbe de bison. Elle est utilisée en parfumerie car elle possède une agréable odeur de foin fraîchement coupé, depuis 1868 on la fabrique par synthèse. Utilisée dans certains pays en tant qu’aromate et additif alimentaire, elle est interdite dans d’autres car toxique.
    • Mais il était heureux, car aux goûts qu’il percevait, il pouvait se convaincre qu’il ingérait, sous leur forme naturelle, de la coumarine et du tanin, de la saponine et d’autres glucosides, des composés du phénol, de la chlorophylle et des acides organiques, du mucus et des huiles essentielles, de l’arbutine, du sucre et bien d’autres substances chimiques encore inconnues, et il espérait que tout cela, dissous et mélangé par la salive, se combinerait pour donner une substance nouvelle et miraculeuse, qui le guérirait tout à fait. — (Branimir Šćepanović, La Bouche pleine de terre, 1975. Traduit du serbo-croate par Jean Descat, 1975. Éditions du Rocher, 2008, pages 78-79.)

Dérivés[modifier le wikicode]

Hyperonymes[modifier le wikicode]

Prononciation[modifier le wikicode]

Traductions[modifier le wikicode]

Anagrammes[modifier le wikicode]

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Voir aussi[modifier le wikicode]

Références[modifier le wikicode]