coxer

Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

(XX^e siècle) Peut-être une référence à l’épisode de Coc Xa lors de la bataille de la RC4 pendant la guerre d’Indochine. Plusieurs bataillons français de la colonne LePage se retrouvèrent pris dans la nasse de Coc Xa (6 et 7 octobre 1950) et durent livrer de furieux combats pour en sortir au prix de centaines de victimes. Le terme aurait pu être utilisé par les militaires ensuite pour faire référence à ce type de situations.

Référence nécessaire

Verbe [modifier le wikicode]

coxer \kɔ.kse\ transitif 1^er groupe (voir la conjugaison)

(Argot) Arrêter, saisir sur le fait, en parlant d’un délinquant ou d’un criminel.
- On va les « coxer »! fit le blanc. Et voilà le blanc et son homme qui se jettent à toutes jambes à travers la forêt. — (Albert Londres, Grands reportages à l’étranger, Arthaud, 2017)
- On peut dire qu'on t’a « coxé » en douceur S.N.P. Hacene. […]. Tu as eu droit au grand cinéma. Le gars qui te laisse passer et soudain t’attrape par le cou en te faisant sentir le froid d’un poignard. — (Bachaga Boualam, Les Harkis au service de la France, France-Empire, 1963, page 165)
- Il y avait là-bas un vieux crabe. Ils l’avaient coxé sur la frontière de Chine, au bout du monde. — (Pierre Schoendoerffer, Le Crabe-tambour, 1976, page 68)
- Et Louis XVI ? […]. Il en profite ? Non, il taille la route et se laisse coxer à Varennes. — (Vladimir Volkoff, Les humeurs de la mer : la leçon d’anatomie, L’Âge d’Homme, 1980, page 215)
- […] ce con de Jacques qui s’est fait coxer, à Moscou, à faire du trafic de Levi's. — (Jean-Bernard Pouy, Nous avons brûlé une sainte, Gallimard, 1984)
- À vous tous, s’il n’a pas quitté Marseille, vous devriez arriver à le coxer dans la nuit. — (Gilbert Schlogel, Rage de flic, Fayard, 1995)