dévouement

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Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

Dérivé de dévouer, avec le suffixe -ment.

Nom commun [modifier le wikicode]

Singulier Pluriel
dévouement dévouements
\de.vu.mɑ̃\

dévouement \de.vu.mɑ̃\ masculin

  1. Fait de s’investir pleinement dans une action, souvent au profit des autres.
    • Ton dévouement a été sublime, mon garçon, et il nous a sauvés ; […]. — (Jules Verne, Cinq Semaines en ballon, 1893)
    • Le dévouement de Martine avait profondément touché le jeune prince, et maintenant il l’aimait autant qu’il en était aimé. — (Charles Deulin, Martin et Martine)
    • Pendant une année entière, il avait soigné la marquise avec le dévouement le plus entier. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
    • […]; le respect de la personne humaine, la fidélité sexuelle et le dévouement pour les faibles constituent les éléments de moralité dont sont fiers tous les hommes d'un cœur élevé; - c'est même très souvent à cela que l'on réduit la morale. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap.VII, La morale des producteurs, 1908, page 340)
    • En somme, il appartenait à la race qui avait fait l’Angleterre et l’Amérique ce qu’elles étaient. […] : sa personne constituait simplement un individu agressif, doué d’un sens aigu de l’appropriation, sans aucun sentiment de la cohésion de l’État, sans loyauté, sans dévouement, sans code d’honneur et même sans code de courage. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 83 de l’édition de 1921)
    • Il est mort le 12 juillet 1935, dans une retraite sereine, entourée de sa vaillante compagne, modèle de dévouement et de courage, et de ses enfants. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
  2. (En particulier) Action de s’exposer à un grand péril ou à une mort certaine, par humanité, par patriotisme, etc., ou de se sacrifier à autrui ou à une idée, à un sentiment.
  3. (Antiquité) Acte religieux des anciens par lequel un citoyen s’offrait volontairement aux divinités infernales pour faire retomber sur sa tête le malheur dont la république se croyait menacée.
    • Le dévouement de Codrus et celui de Décius sont célèbres dans l’histoire.

Variantes orthographiques[modifier le wikicode]

Synonymes[modifier le wikicode]

Traductions[modifier le wikicode]

Prononciation[modifier le wikicode]

Références[modifier le wikicode]