dystomie
Français[modifier le wikicode]
Étymologie[modifier le wikicode]
- (Vers 1924) Composé de dys- (indiquant une anomalie) et de -stomie (« en rapport avec la bouche »)[1].
Nom commun [modifier le wikicode]
Singulier | Pluriel |
---|---|
dystomie | dystomies |
\dis.tɔ.mi\ |
dystomie \dis.tɔ.mi\ féminin
- (Extrêmement rare) Trouble de la prononciation.
- A l’opposé de ces dysphasies existent des troubles portant uniquement sur la prononciation, troubles curables, et probablement inorganiques. C’est pour ces derniers que M. Meige a proposé le nom de « dystomies ». — (M.-J. Froment, Comment étudier les troubles du langage ?, L’Encéphale, janvier 1924, page 527)
- Sa légère dystomie est la manifestation apparente de sa très grande émotivité dans des attitudes qu’elle perçoit comme une agression de ses références. — (Roger Vincent Aiello, La Juge sur le divan, Le Manuscrit, 2005, page 103)
- L’enfant en grandissant montrait des signes évidents de dystomie : il bégayait. — (Arthur David, Carnet d’une route de la soie, ou L’invitation aux voyages, Artisans-Voyageurs, 2005, page 37)
Notes[modifier le wikicode]
- Ce terme médical est rarissime et absolument désuet, son utilisation dans des articles scientifiques semblant se limiter à la période 1924-1934. Il figure néanmoins dans quelques textes non scientifiques beaucoup plus récents, suite à son entrée en 1992 dans le Petit Larousse illustré (dont il a été retiré en 1998[2]). Larousse l’avait répertorié antérieurement dans son encyclopédie (1953, 1961).
Traductions[modifier le wikicode]
Références[modifier le wikicode]
- ↑ Larousse du XXe siècle en six volumes, 1953, volume 1, page 140
- ↑ Club d’orthographe de Grenoble, Mots sortis du Petit Larousse 1998