eau de Cologne

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Voir aussi : eau de cologne

Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

(1751) Du nom français de la ville allemande de Cologne (Köln en allemand), où cette préparation parfumée fut fabriquée à partir de 1690 et importée à la cour de Louis XV par le commerçant italien Gian Maria Farina.

Locution nominale [modifier le wikicode]

Singulier Pluriel
eau de Cologne eaux de Cologne
\o də kɔ.lɔɲ\

eau de Cologne \o də kɔ.lɔɲ\ féminin

  1. (Cosmétologie) Préparation alcoolisée, destinée à parfumer le corps, dont le taux de concentration en parfum n’excède pas 7 % et dont la base odorante est faite de romarin, mélisse, bergamote, néroli, cédrat et citron.
    • Enfin, elle me trouva nu sur le lit, me cachant à moitié sous l’édredon. Elle me gronda : c’était fou de rester nu ; il fallait me frictionner à l’eau de Cologne. — (Raymond Radiguet, Le Diable au corps, 1923)
    • Avec les essences ordinaires on doit, quand on prépare une eau de Cologne, filtrer plusieurs fois la préparation […] — (Marcel Hégelbacher, La Parfumerie et la savonnerie, 1924)
    • La chambre, tout en chaos, est pleine d’un mélange d’odeurs : savon, poudre de riz, senteur aiguë de l’eau de Cologne, dans la lourdeur du matin enfermé. — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
    • Et, malgré elle, ses pas se portèrent vers la chambre d’Helhamy. Le lit était resté défait. Une odeur masculine, d’eau de Cologne et de tabac, flottait dans l’air. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans « Trois contes de l’Amour et de la Mort », 1940)
    • Le bruit courait dans une ville où l’on ne se lavait même avec de l’eau que Mme Biroleau prenait des bains d’eau de Cologne. Le parfum qui l’escortait par les chemins avait fait naître cette légende. — (Marcel Jouhandeau, Chaminadour, Gallimard, 1941 et 1953, collection Le Livre de Poche, page 422)
    • L’eau de Cologne : […] cette eau aux multiples propriétés qui pouvait être bue ou utilisée en applications et autres frictions. Toilette, maux d’estomac, sédatif, désinfectant, tonique, elle avait une foule d’emplois. — (Gontier Josette, L’Oranger, Actes Sud, Le Nom de l’arbre, 2000)
    • En vadrouille au supermarché avec les filles de P.K., je suis surpris de trouver « mon » eau de Cologne, la 4711. J’en offre un flacon aux fillettes en leur disant : « C’est mon parfum. Quand vous vous en aspergerez, ce sera moi… » — (Michel Tournier, Journal extime, 2002, Gallimard, collection Folio, page 35)

Synonymes[modifier le wikicode]

Hyperonymes[modifier le wikicode]

Vocabulaire apparenté par le sens[modifier le wikicode]

Traductions[modifier le wikicode]

Prononciation[modifier le wikicode]

Voir aussi[modifier le wikicode]