ecphonèse

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.

Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

Du grec ancien ἐκφώνησις, ekphṓnēsis (« exclamation »).

Nom commun [modifier le wikicode]

Singulier Pluriel
ecphonèse ecphonèses
\ɛk.fɔ.nɛz\
ou \ɛk.fo.nɛz\

ecphonèse \ɛk.fɔ.nɛz\ ou \ɛk.fo.nɛz\ féminin

  1. (Rhétorique) Forme rhétorique exprimant l’émotion, l’exclamation, l’exaspération des sentiments.
    • Le lecteur est là encore en présence d’une expolitio, dont le moteur est la notion de convoitise, présentée précédemment par le fils, amplifiée par la paroemia, citation d’un proverbe, couvert ici par l’autorité de la langue latine, donnant lieu à une autre espèce d’amplification, une sorte de paraphrase par traduction, illustrée ensuite de la notatio, qui dépeint les actes du vieillard sur le seuil de la mort, éthopée elle-même ornée d’un polyptote en forme de chiasme, cher à Becon, alimentant une ecphonèse, une exclamation rhétorique, le tout débouchant sur la reprise ou iteratio de l’idée de départ sous les couleurs de la recommandation, la diatypose ou testamentum, dans la bouche du fils qui boucle la boucle de cet échange dialogique. Festin oratoire. — (Jean Pironon, Jacques Wagner, Formes littéraires du théologico-politique de la Renaissance au xviiie siècle, 2003)
  2. (Religion) Dans le rite byzantin, dernier(s) vers que l’officiant prononce à haute voix à la fin d’une prière silencieuse.
    • Une prière donc, à moins qu’elle ne soit la prière terminale d’une litanie comme la grande synaptie ou l’ecténie, est naturellement placée entre l’invitation diaconale qui la précède et l’ecphonèse qui la termine. — (Juan Mateos, La célébration de la parole dans la liturgie byzantine, 1971)

Traductions[modifier le wikicode]

Prononciation[modifier le wikicode]

Anagrammes[modifier le wikicode]

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Voir aussi[modifier le wikicode]