encapuchonner

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.

Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

Dérivé de capuchonner, avec le préfixe en-.

Verbe [modifier le wikicode]

encapuchonner \ɑ̃.ka.py.ʃɔ.ne\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison) (pronominal : s’encapuchonner)

  1. Coiffer d’un capuchon.
    • Quelquefois, un remous de vent encapuchonnait la cheminée extérieure. Une âcre fumée, se rabattant à travers le foyer, envahissait alors le salon. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, 1873)
    • Bennetot défit les voiles qui encapuchonnaient les deux lanternes, et le cheval, cinglé d’un coup de fouet, partit au grand trot. — (Maurice Leblanc, La Comtesse de Cagliostro, 1924)
    • il écoute la science patiente des éleveurs d'abeilles. Il s'encapuchonne dans la mousseline.Il déménage délicatement les essaims. — (Jean Giono, Virgile, 1947)
    • Les mains liées au dos, on lui serra le cou dans un collier scellé assez bas dans le mur, puis un policier releva haut ses jupes par derrière et l’en encapuchonna. — (Julien Gracq, Le Rivage des Syrtes, José Corti, 1951)
    • Encapuchonner un faucon, lui couvrir la tête d’un capuchon, au repos.
  2. (Pronominal) Se coiffer d’un capuchon.
    • Le coucher de soleil fut menaçant mais grandiose ; les pentes des montagnes passèrent du vert au rouge, puis au noir, s'encapuchonnant de nuages gris et blancs. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
    • Ce qu’il y avait de particulièrement pénible, c’est qu’il s’encapuchonnait de sa propre fumée, il n’arrivait pas à la laisser derrière lui. — (A.-L. Dominique, Le gorille dans le Pot au Noir, Gallimard, 1955, chapitre VI)
  3. (Pronominal) (Manège) Ramener l’extrémité de sa tête contre son poitrail, en parlant d'un cheval.

Dérivés[modifier le wikicode]

Traductions[modifier le wikicode]

Prononciation[modifier le wikicode]

Références[modifier le wikicode]