ferme

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.
Voir aussi : fermé

Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

(Adjectif) (Interjection) Du latin firmus (« solide, résistant »), apparenté à forma (« forme »).
(Adverbe) Du latin firme (« solidement, fermement »).
(Nom commun 1) Déverbal de fermer[1] au sens ancien de « établir d'une manière ferme, fixer », de là « donner en exploitation selon une convention bien établie, donner à ferme, affermer ». Le latin médiéval a firma au sens de « bail à ferme » attesté pour le domaine anglo-saxon depuis 1100 → voir firme. L’ancien français avait, pour variante, farme, peut-être apparenté à l’allemand Farm, à l’anglais farm issus d’un étymon différent ; les étymologistes anglo-saxons[2] penchent pour une origine anglo-saxonne du latin médiéval ferma, firma.
(Nom commun 2) Déverbal de fermer au sens de « attacher, fixer ».

Adjectif [modifier le wikicode]

Singulier Pluriel
Masculin
et féminin
ferme fermes
\fɛʁm\

ferme \fɛʁm\ masculin et féminin identiques

  1. Qui a de la consistance, qui offre une certaine résistance.
    • Les cœurs se font eux-mêmes des nœuds plus serrés ; et comme les os se rendent plus fermes dans les endroits des ruptures, à cause du secours extraordinaire que la nature donne aux parties blessées ; de même les amis qui se réunissent envoient pour ainsi dire tant d’affection pour renouer l’amitié rompue, qu’elle en demeure à jamais mieux consolidée. — (Jacques-Bénigne Bossuet, Sermon pour le temps du jubilé sur la pénitence, 1772, I)
    • J’ai contemplé l’or doux de tes cheveux, les pierreries limpides de tes yeux, la lumière de tes dents et ta peau ferme nourrie de soleil. — (Marguerite Burnat-Provins, Le Livre pour toi dans la bibliothèque Wikisource Article sur Wikisource, XXVII. « J’ai tenu ta tête sous mon regard ému », E. Sansot et Cie, 1907, page 57)
    • Un terrain ferme.Un gâteau de pâte ferme.Ce poisson a la chair ferme.
    • Elle l’observait en train de s’étirer ; sa belle culotte d’un rouge bordeaux profond mettait en valeur ses fesses fermes.
  2. Qui tient fixement.
    • Ce plancher est ferme.
    • Et, de la majesté des lois
      Appuyant les pouvoirs suprêmes,
      Fait demeurer les diadèmes
      Fermes sur la tête des rois.
      — (François de Malherbe, Poésies : Livre premier : Odes : VII : À la Reine [Marie de Médicis], sur les heureux succès de sa régence, 1610)
    • La mer est donc dans un état ferme d’équilibre ; et, si, comme il est difficile d’en douter, elle a recouvert autrefois des continents aujourd’hui fort élevés au-dessus de son niveau, il faut en chercher la cause ailleurs que dans le défaut de stabilité de son équilibre. — (Laplace, Exposition du système du monde, IV, 12)
  3. (Sens figuré) Dont les propriétés sont stables.
    • Je ne sais s’il y a moyen de donner des règles fermes pour accorder les discours à l’inconstance de nos caprices. — (Blaise Pascal, Pensées, I, 3)
    • Pour m’attacher à vous par de plus fermes nœuds. — (Thomas Corneille, Ariane, II, 4)
    • Il [Épaminondas] insista principalement sur la nécessité qu’il y avait de fonder la paix sur l’égalité et sur la justice, parce qu’il ne pouvait y avoir de paix ferme et durable que celle où toutes les parties trouvaient un avantage égal. — (Charles Rollin, Histoire ancienne, livre XII (Suite de l’histoire des Perses et des Grecs depuis la paix d’Antalcide jusqu’à la mort d’Artaxerxe-Mnémon), chapitre I, IV)
    • La justice, plus exactement rendue sous le règne d’Élisabeth que sous aucun de ses prédécesseurs, fut un des fermes appuis de son administration. — (Voltaire, Essai sur les mœurs et l’esprit des nations, CLXVIII : De la reine Élisabeth)
    • Orbassan de nos lois est le plus ferme appui. — (Voltaire, Tancrède, I, 1)
  4. Qui se tient solidement, qui ne chancelle pas.
    • Être ferme sur ses pieds, à cheval.
    • Être ferme sur ses étriers : se tenir d’aplomb à cheval.
  5. Vigoureux, fort, en bonne santé
    • Et par là il a fallu que l’artère, qui devait avoir un battement si continuel et si ferme, fût d’une consistance plus solide et plus dure que la veine. — (Jacques-Bénigne Bossuet, De la connaissance de Dieu et de soi-même, II, 8)
    • Malgré une constitution très-ferme et une vie toujours très-réglée d’un bout à l’autre, Mery se sentit presque tout-d’un-coup abandonné de ses jambes vers l’âge de soixante-quinze ans, sans avoir nulle autre incommodité. — (Bernard le Bouyer de Fontenelle, Éloge de Mery)
    • Le baron, embrassant M. de Forlis : Votre santé, monsieur ? - M. de Forlis : Assez ferme. Et la tienne, Baron ? — (Boissy, Les Dehors trompeurs, II, 10)
  6. (Art, Littérature) Qui a le caractère de la vigueur, désigne une manière d’exécuter vigoureuse et hardie.
    • Ce dessinateur a une touche très ferme.
    • Il a un coup d’archet très ferme.
  7. (Sens figuré) Qui a de la solidité morale, qui ne se laisse ni changer ni détourner ; constant, invariable, inébranlable.
    • Courage, Reine sans pareille :
      L’esprit sacré qui te conseille
      Est ferme en ce qu’il a promis.
      — (François de Malherbe, Poésies, LVIII)
    • Vous paraissiez plus ferme en vos intentions. — (Pierre Corneille, Cinna ou la clémence d’Auguste, III, 2)
    • Oui, je lui dois assez, seigneur, quoi qu’il en soit,
      Pour vous payer pour lui de l’amour qu’il vous doit ;
      Et je vous le promets, entier, ferme et sincère.
      — (Pierre Corneille, Héraclius empereur d’Orient, V, 3)
    • Il [Annibal] m’a surtout laissé ferme en ce point
      D’estimer beaucoup Rome et ne la craindre point.
      — (Pierre Corneille, Nicomède, II, 3)
    • Je l’ai toujours connu ferme dans son devoir. — (Pierre Corneille, Œdipe, III, 4)
    • Le plus ferme souvent manque à ce qu’il propose ;
      Et la force au besoin m’obtiendra toute chose.
      — (Jean de Rotrou, Hercule mourant, I, 6)
    • Et on l’a cru avec tant de certitude, que les philosophes en ont fait un des grands principes de leur science, et le fondement de leurs traités du vide : on le dicte tous les jours dans les classes et dans tous les lieux du monde, et depuis tous les temps dont on a des écrits, tous les hommes ensemble ont été fermes dans cette pensée, sans que jamais personne y ait contredit jusqu’à ce temps. — (Blaise Pascal, De la pesanteur de l’air, Conclusion des deux précédens traités)
    • [Un cœur…] noble pour s’élever au-dessus des passions et des intérêts, tendre pour assister les malheureux, ferme pour résister à l’iniquité. — (Esprit Fléchier, Oraison funèbre de monsieur le premier président de Lamoignon)
    • Je demeure ferme dans le dessein de quitter… — (Marquise de Maintenon, Lettre à l’abbé Gobelin, 6 août 1674)
    • Avec une âme juste et ferme, j’ai désiré que mon enfant eût un esprit droit, éclairé, étendu. — (Denis Diderot, Mélanges de littérature et de philosophie : Lettre à la comtesse de Forbach, sur l’Éducation des enfants)
    • Le ladre a été ferme à toutes les attaques. — (Molière, L’Avare, II, 6)
  8. (En particulier) Qui ne se laisse point abattre par l’adversité, intimider par le péril.
    • Une âme ferme.
    • L’ébranlement sied bien aux plus fermes courages. — (Pierre Corneille, Horace, I, 1)
    • Il [Valentinien] était chaste, libéral, humain, ferme dans la mauvaise fortune, et modéré dans la bonne. — (Esprit Fléchier, Histoire de Théodose le Grand, IV, 34)
    • Je vous crois fort au-dessus des revers que vous avez essuyés. Toutes les âmes nobles sont fermes. — (Voltaire, Lettre à M. de la Borde, banquier de la cour, À Ferney, 16 avril 1770)
  9. Se dit des choses en un sens analogue, de la volonté, l'espérance, la foi…
    • La vertu la plus ferme évite les hasards. — (Pierre Corneille, Polyeucte martyr, II, 4)
    • C’est peut-être un dessein mal ferme que le sien. — (Pierre Corneille, Sertorius, IV, 1)
    • Louis XIV, après huit ans de désastres dans la guerre de la succession d’Espagne, prit la résolution ferme d’aller combattre lui-même à la tête de ce qui lui restait de troupes, quoique à l’âge de soixante-dix années. — (Voltaire, Essai sur les mœurs et l’esprit des nations : Fragmens sur l’Histoire, article XVIII : Défense de Louis XIV)
    • Des actions fermes, et des paroles simples, voilà le vrai caractère des anciens Romains. — (Voltaire, Commentaires sur Corneille : Remarques sur Pompée, acte IV, scène III)
  10. Solide, assuré ; qui n'hésite ni ne tremble.
    • Marcher d'un pas ferme.
    • Ce ton ferme et résolu déconcerta l’adversaire.
    • Voilà Ulysse lui-même ; voilà ses yeux pleins de feu et dont le regard était si ferme. — (Fénelon, Les Aventures de Télémaque, IX, 1699)
  11. Stable, dépourvu de variations.
    • C’était le moment des foins ; des orages fréquents vinrent terriblement compliquer un travail déjà quasi impossible par temps ferme. — (Ernest Pérochon, Les Gardiennes, 1924, réédition Les Moissons, 2021, page 91)

Synonymes[modifier le wikicode]

Qui tient fixement
robuste

Antonymes[modifier le wikicode]

Qui a de la consistance, de la dureté
mou
Qui tient fixement
instable, précaire, branlant, bringuebalant

Dérivés[modifier le wikicode]

Vocabulaire apparenté par le sens[modifier le wikicode]

  • Aide sur le thésaurus ferme figure dans le recueil de vocabulaire en français ayant pour thème : fromage.

Traductions[modifier le wikicode]

Adverbe [modifier le wikicode]

Invariable
ferme
\fɛʁm\

ferme \fɛʁm\ invariable

  1. D’une manière ferme, fermement, fortement.
    • Et les lascars mal tenus se mirent à dézébrer ferme. — (Alphone Allais, À se tordre, 1891)
    • Y a repos l’après-midi, alors on chauffera ferme, et si le doublard de semaine ferme les yeux, on laissera ta porte ouverte, tu pourras toujours jaspiner, et puis tu auras chaud. — (Arnold Zweig, Le Cas du sergent Grischa, 1927, traduit de l’allemand par Maurice Rémon, 1930, page 252)
    • Les rouges étaient aux cent coups. Ils s'étaient réunis en comité restreint dans la cuisine du cafetier. Autour de la toile cirée, le bureau de la Libre-Pensée cogitait ferme. — (Arlette Aguillon, Le puits aux frelons, Éditions de l'Archipel, 2009, chapitre 20)
    • Tenir quelque chose bien ferme. Frapper ferme.
  2. Faire ferme : S’arrêter dans une retraite, et tenir tête à l’ennemi.
    • Le général Stenau fit ferme avec deux régiments. — (Voltaire, Charles XII, 2)
    • [Il] Fit ferme quelque temps et puis se démentit. — (Tristan, M. de Chrispe, I, 3)
    • Il faut faire ici ferme et montrer du courage. — (Pierre Corneille, Œdipe, V, 4)
  3. Parler ferme à quelqu’un : Lui parler avec force, et de manière à lui en imposer.
    • Vous me parlez bien ferme, et cette suffisance… — (Molière, Le Misanthrope, I, 2)
  4. Se dit aussi de la solidité d’un terrain.
    • … vous trouverez de la consistance au milieu de l’inconstance des choses humaines […] Vous demeurerez immuables, comme si tout faisait ferme sous vos pieds, et vous sortirez victorieux. — (Jacques-Bénigne Bossuet, Panégyrique de Saint Benoît, 2)
  5. (Justice) Sans sursis, à propos d'une condamnation.
    • La justice me condamnera à dix-huit mois, dont six mois ferme. J’irai en prison, purger ma peine de six mois ferme. — (Franz Bartelt, Le Jardin du bossu, Gallimard, 2004)

Dérivés[modifier le wikicode]

Traductions[modifier le wikicode]

Interjection [modifier le wikicode]

Invariable
ferme
\fɛʁm\

ferme \fɛʁm\ invariable

  1. (Vieilli) S’emploie pour exciter, encourager.
    • Allons, ferme ! Poussez, mes bons amis de cour. — (Molière, Le Misanthrope, II, 5)
    • Ferme ! Continuez à ne vous pas entendre. — (Lachaussée, Préjugé à la mode, I, 4)

Nom commun 1 [modifier le wikicode]

Singulier Pluriel
ferme fermes
\fɛʁm\

ferme \fɛʁm\ féminin

  1. (Droit) Convention par laquelle un propriétaire abandonne à quelqu’un, pour un temps déterminé, la jouissance d’un domaine agricole ou d’un droit, moyennant une redevance.
    • Un rapport et avis d'experts porte qu'il sera planté des bornes, pour limiter les fonds de Catherine Lambert et ceux des pères Jésuites. Il existe en date du 8 octobre de la même année, une quittance de 18 livres de la susdite aux RR.PP. pour payement de la ferme du broteau des balmes. — (Paul Saint-Olive, Notice sur le territoire de la Tête-d’Or, Aimé Vingtrinier, Lyon, 1860, page 17)
    • Un de leurs successeurs, le sieur d’Ourches, l’obtint [ce droit] en ferme de Charles III, en 1565, avec diverses autres redevances […]. — (Pierre Boyé, Les Hautes-Chaumes des Vosges, Rencontres transvosgiennes, 2019, ISBN 978-2-9568226-0-8)
  2. (Par extension) Exploitation agricole donnée à ferme.
  3. (Par extension) Exploitation agricole, de tout mode de faire-valoir.
    • Dans les états agricoles du Middle-West, les fermiers, voyant les prix des terres monter sans arrêt, empruntaient à 8 à 10 % pour agrandir leurs fermes. — (André Maurois, Chantiers américains, 1933)
    • Mais cela peut même aller jusqu’à la désertification lorsque les familles ont pu à leur tour migrer : la montagne kabyle ou libanaise est ainsi constellée de fermes abandonnées. — (Christian Pradeau & Jean-François Malterre, Migrations et territoires, dans Les cahiers d'Outre-Mer n° 234/volume 59, Presses Universitaires de Bordeaux, 2006)
  4. (Par extension) Exploitation destinée à l’élevage d’animaux.
  5. (Par extension) Exploitation d’énergie, éolienne, hydrolienne, solaire, etc.
    • Quatre fermes pilotes d’éoliennes flottantes doivent cependant voir le jour d’ici à 2020, en Méditerranée et au large de la Bretagne, et des études de sites doivent être lancées, pour des hydroliennes, dans le passage du Fromveur (Finistère) et le raz Blanchard (Manche). — (Pierre Le Hir, La France peut-elle rattraper son retard dans les énergies renouvelables ?, Le Monde. Mis en ligne le 8 février 2018)
  6. (Histoire) Système de perception des impôts dans lequel le fonctionnaire (fermier) payait d’avance une somme forfaitaire au roi, pour ensuite se payer en percevant les sommes dues, la différence formant son salaire.
    • La ferme des gabelles, la ferme générale.
  7. (Zoologie) Type particulier de parc animalier, ouvert à la visite du public, spécialement dans un zoo.
    • La ferme du zoo présente toutefois une alternative intéressante avec la présentation des animaux domestiques en liberté. — (Dominique Desforges, Guide des parcs de loisirs français et étrangers 1990, Hatier - Rageot, Paris, 1990, page 229)
    • Le type de dispositif qu’on retrouve systématiquement est fondé sur un regard, clairement orienté depuis un centre qui s’affiche peu en représentation (Europe puis Amérique du Nord), parce qu’il est essentiellement le même et le quotidien pour les spectateurs : ainsi pas de chats ou d’animaux familiers, et présentation des vaches ou des moutons dans la ferme du zoo (c’est-à-dire hors des collections normales). — (Jean Estebanez, « Le zoo comme dispositif spatial : mise en scène du monde et de la juste distance entre l’humain et l’animal », L’Espace géographique, volume 39, n° 2, Belin, Paris, 2010, page 175)

Dérivés[modifier le wikicode]

Traductions[modifier le wikicode]

Nom commun 2[modifier le wikicode]

Singulier Pluriel
ferme fermes
\fɛʁm\

ferme \fɛʁm\ féminin

  1. (Architecture) Assemblage de pièces destinées à supporter le faîtage, les pannes et les chevrons d’un comble.
    • La maison, dont les fermes furent renforcées par des jambettes et des arcs-boutants, put dès lors supporter des poids considérables. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
    • Les autres [bâtiments], au contraire, et surtout les plus jeunes, superbes, forts, plus forts qu’il n’est besoin, parés avec des revêtements de décorations polychromes qui n’avaient rien du misérable hourdis de mortier ou d’argile des grands frères usés avant l’âge, semblaient, avec leurs fermes en fer et leurs façades roses ou blanches en briques vernies, défier les fatigues du travail et des années. — (Hector Malot, En famille, 1893)
  2. (Théâtre) Décor de théâtre monté sur châssis glissant latéralement ou s’élevant des dessous par des trappes, disposé en avant de la toile de fond.

Vocabulaire apparenté par le sens[modifier le wikicode]

  • Aide sur le thésaurus ferme figure dans les recueils de vocabulaire en français ayant pour thème : charpente, poinçon.

Traductions[modifier le wikicode]

Nom commun 3[modifier le wikicode]

Singulier Pluriel
ferme fermes
\fɛʁm\

ferme \fɛʁm\ masculin

  1. (Chasse) Moment où le gibier traqué est encerclé par la meute de chiens.
    • Et la chasse commence. Cela débute par un beau ferme à trois cents mètres, un ferme furieux dans lequel la voix aiguë des foxes fait fureur. Nous nous précipitons dans l’épine.
      — C’est curieux, marmonne le marquis, c’est la première fois que je vois quatre ragots adultes, en compagnie commencer par un ferme !
      — (Henri Vincenot, La Billebaude, 1978, page 353)
    • Tous les chiens changent de voix au ferme, quelques anxiétés naissantes accentuent les vocalises en cris plus prononcés, rauques et insistants sur la même place. — (André Giovanelli, « Le ferme », Jusqu’au bout !, numéro 47, 2015 ou 2016 ; consulté le 27 décembre 2019)

Traductions[modifier le wikicode]

Forme de verbe [modifier le wikicode]

Voir la conjugaison du verbe fermer
Indicatif Présent je ferme
il/elle/on ferme
Imparfait
Passé simple
Futur simple
Subjonctif Présent que je ferme
qu’il/elle/on ferme
Imparfait
Impératif Présent (2e personne du singulier)
ferme

ferme \fɛʁm\

  1. Première personne du singulier du présent de l’indicatif de fermer.
    • Je ferme mes yeux ensorceleurs, qui tant ont suractivé de glandes féminines. — (Frédéric Dard, Bouge ton pied que je voie la mer, Fleuve noir, Paris, 1982)
  2. Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de fermer.
    • Il y a plus de cent ans que ces trous-là sont connus dans le pays ; quand autrefois nous labourions, le fer de la charrue s’accrochait à la pierre dure qui les ferme ; si le trou était plein de terre, nous enlevions la pierre ; quand le trou était vide, nous poussions la pierre au fond et nous jetions de la terre par-dessus pour ne pas éboiter les bêtes. — (Société archéologique de Bordeaux, Bulletin et mémoires, volumes 1 à 2, 1874, page 26)
  3. Première personne du singulier du présent du subjonctif de fermer.
    • J’ai bu du Nes pendant quatre ans… cette odeur me porte au cœur, il suffit que je ferme les yeux pour revoir les quatre murs de ma cellule… — (Laurent Bénégui, Mon pire ennemi est sous mon chapeau, Julliard, 2012, chapitre 19)
  4. Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de fermer.
    • Perso, je trouverais encore plus coolos qu’il ferme sa gueule. — (Becky Albertalli, Adam Silvera, Mathilde Tamae-Bouhon, Pourquoi pas nous ?, 2018)
  5. Deuxième personne du singulier de l’impératif présent de fermer.
    • Ferme ta gueule, ferme ta gueule, putain ! — (Jo Witek, Un hiver en enfer, 2014)

Vocabulaire apparenté par le sens[modifier le wikicode]

Proverbes et phrases toutes faites[modifier le wikicode]

Prononciation[modifier le wikicode]

Voir aussi[modifier le wikicode]

Références[modifier le wikicode]

Ancien français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

Du latin firmus, firma.

Nom commun [modifier le wikicode]

ferme *\Prononciation ?\ masculin et féminin identiques

  1. Ferme (solide, robuste).

Dérivés dans d’autres langues[modifier le wikicode]

Italien[modifier le wikicode]

Forme d’adjectif [modifier le wikicode]

Singulier Pluriel
Masculin fermo
\ˈfer.mo\
fermi
\ˈfer.mi\
Féminin ferma
\ˈfer.ma\
ferme
\ˈfer.me\

ferme \ˈfer.me\

  1. Féminin pluriel de fermo.

Anagrammes[modifier le wikicode]

Modifier la liste d’anagrammes

Navarro-aragonais[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

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Nom commun [modifier le wikicode]

ferme \Prononciation ?\

  1. Acompte.

Occitan[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

Du latin firmus (« solide, ferme »), apparenté à forma (« forme »).

Adjectif [modifier le wikicode]

Nombre Singulier Pluriel
Masculin ferme
\Prononciation ?\
fermes
\Prononciation ?\
Féminin ferma
\Prononciation ?\
fermas
\Prononciation ?\

ferme \ˈfeɾme\

  1. Ferme.

Dérivés[modifier le wikicode]