fourmillement

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.

Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

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Nom commun [modifier le wikicode]

Singulier Pluriel
fourmillement fourmillements
\fuʁ.mij.mɑ̃\

fourmillement \fuʁ.mij.mɑ̃\ masculin

  1. Action de fourmiller, d'aller et venir en tous sens.
    • Il y a dans certaines villes jusqu'ici préservées, il y a de ces rues extraordinaires, remarquables tantôt par leur fourmillement et tantôt par leur silence, car la variétés des villes est infinie. — (Pierre Louÿs, La ville plus belle que le monument, dans Archipel, 1932)
    • Il se servit une tasse de café, s'installa dans son fauteuil, le fit pivoter vers la fenêtre et consacra quelques instants à observer le fourmillement dense de la circulation. — (Rafaël Aalos, Gotico, traduit de l'espagnol, Albin Michel, 2012, part. 1)
  2. (Sens figuré) Très grande quantité ; prolifération.
    • Même fourmillement de fautes innombrables, d'erreurs ou d'inexactitudes phonétiques, dans les mots souletins que porte le dictionnaire du P. Lhande. — (Jean Larrasquet, Le basque de la Basse-Soule orientale, C. Klincksieck, 1939, page 21)
    • En 1937, 250 thoniers animaient le port dans un fourmillement d'activités hautes en couleurs. — (Petit Futé Bretagne 2017)
  3. (Par extension) Formication ; sorte de picotement sous-cutané provoqué par un engourdissement ou à une compression des nerfs ou des veines.
    • […], c'est ce qu'il pensait faire, car le troisième jour, tandis qu'il arrosait, il sentit un léger fourmillement dans les doigts de pied. Un moment plus tard il éprouva le même fourmillement dans le dos. Malter constata que sa peau était extraordinairement sensible au contact des vêtements. — (Horacio Quiroga, Gloire tropicale, dans Anaconda, 1921, traduit de l’espagnol par Frédéric Chambert, Éditions Métailié, 1988)
    • Alice baissa la tête, frotta ses doigts qu’un fourmillement froid engourdissait. — (Colette, Le toutounier, 1939)
    • Debout, penché sur la table, les deux mains appuyées à plat sur la carte, je demeurais là parfois des heures, englué dans une immobilité hypnotique d’où ne me tirait pas même le fourmillement de mes paumes. — (Julien Gracq, Le Rivage des Syrtes, José Corti, 1951)
    • À chaque geste, il se sentait lardé de ronces, fouetté d’orties. Cela faisait en lui un fourmillement de douleurs qui se combattaient l’une l’autre, se disputant chacun de ses muscles. — (Bernard Clavel, Les Fruits de l’hiver, Robert Laffont, 1968)

Traductions[modifier le wikicode]

Prononciation[modifier le wikicode]

Références[modifier le wikicode]