grand’mère
Français[modifier le wikicode]
Nom commun [modifier le wikicode]
| Singulier | Pluriel |
|---|---|
| grand’mère | grand’mères |
| \ɡʁɑ̃.mɛʁ\ | |
grand’mère \ɡʁɑ̃.mɛʁ\ féminin
- (Désuet) Variante orthographique de grand-mère.
Ces Lorrain, père et mère de l’officier mort, grand-père et grand’mère paternels de Pierrette Lorrain, vendaient le bois nécessaire aux constructions, des ardoises, des tuiles, des faîtières, des tuyaux, etc.
— (Honoré de Balzac, Pierrette, 1840)- Et quand je m’approchai du fauteuil de grand’mère pour lui baiser la main, elle se détourna et cacha sa main sous son mantelet. — (Léon Tolstoï, Souvenirs, 1851-1857, traduction de Ardève Barine, éd. 1922)
- À Combray, tous les jours dès la fin de l’après-midi, longtemps avant le moment où il faudrait me mettre au lit et rester, sans dormir, loin de ma mère et de ma grand’mère, ma chambre à coucher redevenait le point fixe et douloureux de mes préoccupations. — (Marcel Proust, Du côté de chez Swann, Gallimard, Paris, 1913, page 19 → lire en ligne)
- Le vieux Jean-Claude avait eu son enfance bercée au récit des légendes de la Vouivre, […]. Sa grand’mère lui avait affirmé […] l’avoir vue de ses propre yeux, […]. — (Louis Pergaud, L'assassinat de la Vouivre, dans Les Rustiques, éd. 1930)
Sa mère était morte et sa tante s’était suicidée de désespoir. Seule avait survécu la grand’mère âgée de plus de quatre-vingts ans..
— (Madeleine Pelletier, « L’Enfant (Histoire vraie) », II, Œuvres diverses, 1933, page 19)- À leur âge, dans notre pays, les grand’mères se préparent à mourir pieusement et les jeunes filles ne pensent qu’au flirt. — (Xavier de Hauteclocque, La tragédie brune, Nouvelle Revue Critique, 1934, page 59)
- Ma grand’mère, qui avait une coupe remarquable et beaucoup de goût, faisait à elle seule, pour chaque soirée, le tiers des toilettes, et ce n'était pas une mince affaire. — (Pierre Froger, Autrefois... chez nous : Livre de raison d'une Famille de l'Ouest, Angers : chez H. Siraudeau & Cie, 1950, page 93)
- Parvenir à hasarder une main émue tout en haut de la cuisse à peine fanée d’une mère de famille — voire d’une grand’mère — est tout aussi bouleversant que s’il s’agit de la fraîche intimité d’une pucelle — ce passage est-il taxable du crime de pédophilie ? — (François Cavanna, Gigolo, Charlie Hebdo, no 946, 4 août 2010, page 10)
Prononciation[modifier le wikicode]
- France (Muntzenheim) : écouter « grand’mère [Prononciation ?] »
Anagrammes[modifier le wikicode]
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