grollier
Français[modifier le wikicode]
Étymologie[modifier le wikicode]
- → voir grolle + -ier (métier). Grolier ou grollier : latin grolerius et grollerius Terme attesté en 1289 : celui qui répare des grolles. Du latin populaire *grolla, grola , vieux soulier en ancien provençal.
Nom commun [modifier le wikicode]
Singulier | Pluriel |
---|---|
grollier | grolliers |
\ɡʁɔ.lje\ |
grollier \ɡʁɔ.lje\ masculin
- Savetier, cordonnier
- Ils lèvent [...] sur chacun grollier ou savetier de ladicte ville, autre denier par an [...] sur chacun grollier ou savetier forain, une paire do groles ou vieux souliers — (Almanach de Brioude, 1920, p. 80)
- C'est de sabato pris en mauvaise part que nous avons fait savate, car autrefois, dans les provinces méridionales, l'un était parfaitement distinct de l'autre, témoin le proverbe : Touto sabato deven groulo. « (Tout soulier devient savate ».) Et c'est de groulo que dérive groullier (orthographié groulié), savetier, qui nous a donné les noms de famille Grrolhier, Grolier, Grollier, Grouiller — (Philippe-Louis Bourdonné , Lettres sur l'origine des noms propres les plus répandus p.31)
- (Botanique) Noyer : « noyer grollier » portant la noix lombarde.
- Quand je suis ainsi tout seul, au soleil, ou bien l'été à l'ombre d'un vieux noyer grollier resté debout aux abords des fossés du château, je rumine mes souvenirs et je sonde ma conscience.» — (Le Roy, Jacquou le Croquant)
Variantes[modifier le wikicode]
Synonymes[modifier le wikicode]
Dérivés[modifier le wikicode]
Ancien français[modifier le wikicode]
Nom commun [modifier le wikicode]
- Savetier . Patronyme associé.
Moyen français[modifier le wikicode]
Nom commun [modifier le wikicode]
- Savetier
- Noyer portant la noix lombarde dite aussi grollière car mangée par les corbeaux ou groles.
- sortant vers le noyer grollier — (François Rabelais, Livre I, chapitre 38)
Références[modifier le wikicode]
- Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage
- Gilles Ménage, Dictionnaire étymologique de la Langue Française, Paris, 1750 → consulter cet ouvrage