lourder

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.

Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

(Siècle à préciser) Dénominal de lourde (« porte »).

Verbe [modifier le wikicode]

lourder \luʁ.de\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. (Familier) Mettre à la porte.
    • J'aimerais le haïr, mais Spence est un type bien. À l'époque, Kylie l’avait lourdé parce qu'elle débutait dans les forces de l'ordre et qu'il sniffait de la coke chaque jour de la semaine. Mais il n'était pas homme à se laisser jeter comme ça. — (James Patterson, Tapis rouge, traduit de l'anglais, éd. L'Archipel, 2014, chap. 12)
  2. (Familier) Licencier.
    • Trois employés se sont fait lourder.
  3. (Familier) Balancer, abandonner.
    • Un voisin vient de lourder son sapin sur le trottoir avec deux mois de retard !
  4. (Familier) Être pénible à supporter.
    • Faire la navette tous les jours pour aller au boulot, qu'est-ce que ça me lourde !

Synonymes[modifier le wikicode]

Dérivés[modifier le wikicode]

Traductions[modifier le wikicode]

Prononciation[modifier le wikicode]



Homophones[modifier le wikicode]

Paronymes[modifier le wikicode]

Références[modifier le wikicode]

Moyen français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

(XVIe siècle) De lourde (« lourdaud »).

Verbe [modifier le wikicode]

lourder \Prononciation ?\ transitif (voir la conjugaison)

  1. (Hapax) Faire des balourdises, des bêtises.
    • En passant temps bien souvent je me lourde — (Le loyer des folles amours, 1527 (date de la première édition).)

Références[modifier le wikicode]

  • Frédéric GodefroyDictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage
  • luridus dans Walther von Wartburg, Französisches Etymologisches Wörterbuch. Eine darstellung des galloromanischen sprachschatzes, Bonn, 1928. Premier quart de la seconde colonne.