lévrier
Français[modifier le wikicode]
Étymologie[modifier le wikicode]
- (1135)[1] Dérivé de lièvre, avec le suffixe -ier, en latin canis leporarius (« chien à lièvres »)[1][2].
Nom commun [modifier le wikicode]
Singulier | Pluriel |
---|---|
lévrier | lévriers |
\le.vʁi.je\ |
lévrier \le.vʁi.je\ masculin (pour la femelle, on dit : levrette)
- (Zoologie) Sorte de chien haut monté sur jambes, qui a la tête longue et menue, le corps délié.
- Prince ! Prince ! cria le garde ; et il siffla, resiffla, point de lévrier. — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, deuxième partie, chapitre septième)
- Et quand il y fut, le sénéchal tança d’une verte manière les deux lévriers qui se disputaient un os de jambon. — (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
- Puis encore les lévriers charnaigres, qui bondissent ; les lévriers harpés, sans ventre ; les lévriers nobles, au râble large ; les lévriers gigotés, aux os éloignés ; les lévriers nobles, de longue encolure ; les lévriers œuvres, au palais noir. — (César François Adolphe d'Houdetot, « Saint Hubert », dans Chasses exceptionnelles : Galerie des Chasseurs illustres, Paris : au Dépôt de librairie, 1855, page XXX)
- Catherine se leva aussitôt et prit le chemin de la chambre où se tenaient, sur des tapis de Turquie et des coussins de velours, les lévriers favoris du roi. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre VI)
- Car la région que nous traversons est assez giboyeuse, et les grands nemrods de la m’halla, […], qui ont emmené des meutes de lévriers et des faucons chasseurs, font des hécatombes de lièvres, de perdrix, de poules de Carthage, de renards et de chacals. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, p. 123)
- Maigre comme un Lévrier d’attache. — (L’araignée et la mouche - Gravure de Laignet-Gérard XVIIe siècle)
- (Sens figuré) Personne qu’on lance à la poursuite de quelqu’un.
La police a mis ses lévriers aux trousses de ce bandit.
- (Héraldique) Meuble représentant l’animal du même nom dans les armoiries. Il est représenté avec un collier dont on doit blasonner la couleur. À rapprocher de chien, goupil, levrette, loup et renard.
- De gueules au lévrier rampant d’argent colleté d’azur, accompagné de six billettes du même ordonnées en orle, qui est de Pleaux du Cantal.
Synonymes[modifier le wikicode]
- limier (« personne lancée à la poursuite de quelqu’un »)
Dérivés[modifier le wikicode]
Vocabulaire apparenté par le sens[modifier le wikicode]
- Le lévrier est de type graïoïde, il a une tête dolichocéphale longue, un corps effilé et une poitrine particulièrement descendue.
Traductions[modifier le wikicode]
- Allemand : Windhund (de)
- Anglais : sighthound (en), greyhound (en)
- Arabe : هبلع (ar) hibla’, كلب سلوقي (ar) kalb saluuqii
- Basque : erbi-txakur (eu)
- Breton : levran (br) masculin
- Chinois : 灰狗 (zh) huīgǒu
- Danois : mynde (da) commun
- Espagnol : lebrel (es)
- Espéranto : leporhundo (eo)
- Hongrois : agár (hu)
- Interlingua : leporario (ia)
- Italien : levriero (it)
- Kazakh : тазы (kk) tazı
- Macédonien : хрт (mk) hrt
- Nahuatl classique : anqui chichi (*)
- Néerlandais : windhond (nl)
- Norvégien : mynder (no)
- Norvégien (nynorsk) : mynde (no)
- Polonais : chart (pl)
- Portugais : lébrel (pt)
- Roumain : ogar (ro)
- Russe : борзая (ru) borzaïa féminin
- Slovaque : chrt (sk)
- Slovène : hrt (sl)
- Tchèque : chrt (cs)
- Ukrainien : хорт (uk) khort masculin
héraldique (3)
- Croate : uspravan hrt (hr)
- Italien : levriere (it)
Prononciation[modifier le wikicode]
- Nancy (France) : écouter « lévrier [levʁije] »
Anagrammes[modifier le wikicode]
→ Modifier la liste d’anagrammes
Voir aussi[modifier le wikicode]
- lévrier sur l’encyclopédie Wikipédia
- Le thésaurus héraldique en français
- Liste des meubles héraldiques sur l’encyclopédie Wikipédia
- L’annexe Chiens en français
Références[modifier le wikicode]
- ↑ a et b « lévrier », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage
- ↑ « lévrier », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage