moinillon

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.

Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

Dérivé de moine, avec le suffixe -illon.

Nom commun [modifier le wikicode]

Singulier Pluriel
moinillon moinillons
\mwa.ni.jɔ̃\

moinillon \mwa.ni.jɔ̃\ masculin

  1. Jeune moine.
    • Dans leurs couvents moinillons et nonnettes ,
      Dans leur collège écoliers et régents ,
      Faisant entr’eux ballets et chansonnettes ,
      S'évaltonnaient en joyeux passe—temps.
      — (Richardet, poème italien de Carteromaco, traduit en vers français, chant XXX, Paris : Didot jeune, 1796, volume 2, page 397)
    • Foin des duchesses et des courtisanes, des bourgeoises et des bergères ! qui dit femme dit tracasseries, mécomptes ou aventures maussades. Je les hais de la coiffe au patin, et je vais me confire en chasteté comme un moinillon en sa capuce. — (Théophile Gautier, Le capitaine Fracasse, 1863)
    • Au surplus, il envoyait au diable moines, moinillons et moineries. — (René Boylesve, La leçon d’amour dans un parc, Calmann-Lévy, 1920, réédition Le Livre de Poche, page 161)
    • L'excellent président du Conseil de 1902-1905 était tout entier à ses congrégations, à ses moines, à ses moinillons. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
    • Voyez-vous que dans mon histoire de l’abbaye de Saint-Germain-des-Près, j’invente quelque moinillon. Que diraient les jeunes érudits ? Quel scandale à l’école ! Quant à l’Institut, il ne dirait rien et n’en penserait pas davantage. — (Anatole France, Le crime de Sylvestre Bonnard, Calmann-Lévy ; réédition Le Livre de Poche, 1967, page 239)

Traductions[modifier le wikicode]

Prononciation[modifier le wikicode]

Références[modifier le wikicode]