n’avoir garde de
Français[modifier le wikicode]
Étymologie[modifier le wikicode]
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Locution verbale [modifier le wikicode]
n’avoir garde de \n‿a.vwaʁ ɡaʁd də\ transitif (se conjugue → voir la conjugaison de avoir)
- Se garder de ; ne pas avoir la volonté ou le pouvoir de faire une chose ou en être bien éloigné ; s'abstenir soigneusement de.
- Je riais tout bas dans mon trou, et je n’avais garde de me montrer. — (Comtesse de Ségur, Mémoires d’un âne, 1860)
- Ce que ce pauvre garçon a de mieux à faire, c’est d’abjurer son inconduite, et il n’a garde d’y manquer presque à chaque tome. — (Ernest Renan, Souvenirs d’enfance et de jeunesse, 1883, réédition Folio, page 148)
- « Aurélie. »
Cette fois elle n’eut garde de ne pas répondre à ce nom qui désormais devait être le sien. — (Hector Malot, En famille, 1893) - Comme si elle eût deviné que c’était la seule manière qui lui restait de m’intriguer encore, elle n’avait garde de répondre aux questions que je lui posais. — (Julien Green, Le voyageur sur la terre, 1927, réédition Le Livre de Poche, page 126)
Un docteur du quartier me fit une piqûre ; je retrouvai le souffle. Il m’ordonna l’immobilité absolue. L’excès de la douleur nous rend plus soumis qu’un petit enfant, je n’aurais eu garde de bouger.
— (François Mauriac, Le Nœud de vipères, Grasset, 1933, réédition Le Livre de Poche, pages 118-119)- Geisha n’eut garde de le contredire et le laissa ramasser sur le lit sa casquette et sa peau de mouton. — (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 93)
- L'abbé se taisait.
Nous cependant nous n'avions garde de bouger, car nous savions qu'on allait entendre autre chose. — (Henri Bosco, L’Âne Culotte, 1937)
Traductions[modifier le wikicode]
- Voir les traductions de se garder de.
Prononciation[modifier le wikicode]
- France (Lyon) : écouter « n’avoir garde de [Prononciation ?] »