non-résistance

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Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

(1609) Du moyen français non resistance (« du même sens »)[1]. Composé de non- et résistance, le trait d’union renforçant la substantivation.
(1893) Après la publication de l’essai Le Salut est en vous par Léon Tolstoï, le terme prend le sens de « non-violence » dans la littérature secondaire entourant cette œuvre et cet auteur.

Nom commun [modifier le wikicode]

Singulier Pluriel
non-résistance non-résistances
\nɔ̃.ʁe.zis.tɑ̃s\
Non-résistance de manifestants durant leurs arrestations. (1)

non-résistance \nɔ̃.ʁe.zis.tɑ̃s\ féminin

  1. Ne manifester aucune opposition, être passif ; se soumettre aussi bien à une personne qu’à une entité ou une institution ; ne pas résister, ne pas se défendre.
  2. (Vieilli) (Chez Tolstoï) S’abstenir de toute violence, même si elle semble légitime.
    • Dans son livre le Salut est en vous, il nous déclare catégoriquement que la haute doctrine du Christ est complètement antisociale, et que, partout où les hommes deviennent de vrais chrétiens, chaque empire, chaque organisme social doivent se dissoudre et disparaître pour faire place à la non-résistance au mal !… — (Marie de Manacéïne, L’Anarchie passive et le comte Léon Tolstoï, édition Félix Alcan, 1895, chapitre VI, page 43)

Variantes orthographiques[modifier le wikicode]

Synonymes[modifier le wikicode]

Ne manifester aucune opposition :

S’abstenir de toute violence :

Antonymes[modifier le wikicode]

Ne manifester aucune opposition :

S’abstenir de toute violence :

Traductions[modifier le wikicode]

Anagrammes[modifier le wikicode]

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Références[modifier le wikicode]

  1. « […] Et ne suffit pas que Parsons dit en sa respōse au Milord Cooke, Que beaucoup plus de Roys de ce pays, ont donné bien plus d’exemples de recognoissance, ou pour le moins de non resistance à l’authorité du Pape, […] » Jacques I d’Angleterre, Apologie pour le serment de fidelite que le Serenissime Roy de la grand’Bretagne requiert de tous ses sujets, tant Ecclesiastiques que seculiers, tel que tout autre Prince Souuerain le peut & doit legitimement requerir des siens, Iean Norton, 1609, Préface, page 34 [moyen français lire en ligne (page consultée le 04 février 2015)]