panez

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.

Français[modifier le wikicode]

Forme de verbe [modifier le wikicode]

Voir la conjugaison du verbe paner
Indicatif Présent
vous panez
Imparfait
Passé simple
Futur simple
Impératif Présent
(2e personne du pluriel)
panez

panez \pa.ne\

  1. Deuxième personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe paner.
  2. Deuxième personne du pluriel de l’impératif du verbe paner.

Breton[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

Du latin pastinaca.
Du moyen breton panesenn[1].
Mentionné dans le grand dictionnaire français-breton de François Vallée (1931, page 526b) : panez col. sg. -enn f.
À comparer avec les mots pannas en gallois, panes en cornique (sens identique).

Nom commun [modifier le wikicode]

Mutation Collectif Singulatif Pluriel
Non muté panez panezenn panezennoù
Adoucissante banez banezenn banezennoù
Spirante fanez fanezenn fanezennoù

panez \ˈpãːnes\ collectif

  1. (Botanique) Panais.
    • Ar roue hag ar rouanez
      Oa aet o daou da dennañ panez
      Ar panez a oa kaer
      A oa aet gand al laer.
      — (Jules Gros, Le Trésor du Breton parlé - Troisième partie - Le style populaire, 1974, page 379)
      Le roi et la reine
      étaient allés tous les deux arracher des panais.
      Les panais étaient beaux
      et furent emportés par le voleur.
  2. (Par extension) Racine pivotante.
  3. (Sens figuré) Personne lourde de corps et d’esprit, nouille.
    • Pebez ginaouek ! pebez diod ! ne ouzoun ket penaoz va mignon Pendolog a cʼhell dercʼhel en e di eur banezen evel hennez. — (Klaoda ar Prad, Marvailhou ar Vretoned, Prud’homme, Sant-Brieg, 1907, page 100)
      Quel imbécile ! Quel idiot ! Je ne sais pas comment mon ami Pendolog fait pour garder chez lui une nouille pareille.
    • Bez’ am eus ivez un hanterlur amanenn diwar daol ar prefed. Ar banezenn-se ne ouio seurt. — (Édouard Ollivro, traduit par Jakez Konan, Pikoù Mab e Dad, Mouladurioù Hor Yezh, 1983, page 158)
      J’ai pris aussi une demi livre de beurre de la table du préfet. Ce gros lard n’en saura rien.
    • N’eus forz, biskoaz n’em boa gwelet kaerocʼh jobezen, kaerocʼh panezen, vit ar Job-man ! — (Erwan ar Moal, Pipi Gonto, Saint-Brieuc, 1908, page 88)
      Peu importe, je n’avais jamais vu plus beau jobard, plus beau ballot que ce Job !

Variantes orthographiques[modifier le wikicode]

Dérivés[modifier le wikicode]

Références[modifier le wikicode]

  1. Jehan LagadeucCatholicon, Tréguier, 1499