parèdre

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.

Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

Du latin paredros emprunté au grec ancien→ voir para- et -èdre.

Adjectif [modifier le wikicode]

Singulier Pluriel
Masculin
et féminin
parèdre parèdres
\pa.ʁɛdʁ\

parèdre \pa.ʁɛdʁ\ masculin et féminin identiques

  1. (Religion) Auxiliaire, secondaire en parlant des divinités.
    • Mout, déesse parèdre du dieu Amon, est représentée coiffée de la tête et des plumes d'un vautour surmontées du pschent.

Vocabulaire apparenté par le sens[modifier le wikicode]

Traductions[modifier le wikicode]

Nom commun [modifier le wikicode]

Singulier Pluriel
parèdre parèdres
\pa.ʁɛdʁ\

parèdre \pa.ʁɛdʁ\ masculin et féminin identiques

  1. (Religion) Conjoint d'un dieu, ou forme de sexe opposé que peut prendre celui-ci dans ses diverses manifestations.
    • Dans l'iconographie, la parèdre de Vichnou ou de Shiva est une figure de taille réduite que l'époux divin dépasse d'une tête au moins.
    • Ce qui était remarquable encore dans le système religieux égyptien était le fait que chaque divinité mâle avait son principe féminin (appelé aussi « parèdre »), et réciproquement. Par exemple, Jehuti (« Thot »), dieu de l'Écriture et du savoir, avait pour parèdre la déesse Sechat, qui fixa la forme définitive de cette écriture. « Osiris », qui était aussi dieu du Blé, avait comme parèdre son épouse « Isis », déesse de l'Agriculture. — (Doué Gnonséa, Cours de culture générale africaine, Menaibuc, 1996, p. 63)
  2. (Religion) Forme féminine que peut prendre un dieu.
    • Les grands dieux de l'hindouisme, Vishnou et Shiva, ont plusieurs formes masculines et plusieurs formes féminines (on appelle ces dernières des « parèdres »). Ainsi, Kali, parèdre de Shiva, est une déesse « noire », destructrice, tandis qu'un autre parèdre de Shiva, Parvati, est une déesse bienveillante. — (Laure Mistral, Et Dieu créa les femmes, éditions Palette..., Paris, 2004, p. 24.)
    • La déesse qui lui fait face, Amesemi, parèdre du dieu-lion Apedemak, pose la main sur la nuque de la candace en geste de légitimation, tandis qu'elle lui apporte le souffle de vie représenté par une chaîne de signes ânkh. — (Michel Baud & Guillemette Andreu, Méroé, un empire sur le Nil , Musée du Louvre & Officina Libraria, 2010, p. 178)
  3. (Antiquité) En Grèce antique, Magistrat assesseur d'un juge nommé "proèdre".
  4. En Grèce moderne, fonctionnaire municipal, maire adjoint.

Traductions[modifier le wikicode]

Anagrammes[modifier le wikicode]

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Voir aussi[modifier le wikicode]

  • parèdre sur l’encyclopédie Wikipédia