pensez-vous
Français[modifier le wikicode]
Étymologie[modifier le wikicode]
- Du verbe penser à la 2e personne du pluriel du présent de l’indicatif, avec inversion du sujet. Équivalent au singulier : penses-tu.
Interjection [modifier le wikicode]
pensez-vous \pɑ̃.se.vu\
- Formule de dénégation, niant ce qui vient d’être énoncé ; valeur exclamative souvent confirmée par la ponctuation.
- – Va te faire panser au poste de secours.
– Pensez-vous, l’toubib, il a trop de clients ! — (Paul Duval-Arnould, Crapouillots - Feuillets d’un carnet de guerre, Plon-Nourrit et Cie, Paris, 1916) - Combien d’habitants dans ce patelin-là ? Deux cents ? Trois cents ? – Pensez-vous ! Douze à quatorze cents : presque une ville pour la Meuse. — (Maurice Genevoix, Au seuil des guitounes, Flammarion, Paris, 1918)
- — Vous avez quelque chose à m’apprendre ?
— Moi ?… Non !… À quoi pensez-vous !… Si j’avais eu quelque chose à dire, je l’aurais déjà dit… — (Georges Simenon, Le fou de Bergerac, Fayard, 1932, réédition Le Livre de Poche, page 49) - Elle a ajouté que, sans aucun doute, Armand avait l’étoffe d’un grand peintre.
– Pensez-vous ! Pensez-vous ! a protesté maman Petiot.
Mais tout en parlant, elle regardait son Armand et on voyait bien qu’elle le croyait aussi. — (Colette Vivier, La maison des petits bonheurs, 1939, éd. Casterman Poche, pages 90-91)
- – Va te faire panser au poste de secours.
Synonymes[modifier le wikicode]
Vocabulaire apparenté par le sens[modifier le wikicode]
Traductions[modifier le wikicode]
Références[modifier le wikicode]
- « penser », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage