place forte
Français[modifier le wikicode]
Étymologie[modifier le wikicode]
Locution nominale [modifier le wikicode]
Singulier | Pluriel |
---|---|
place forte | places fortes |
\plas fɔʁt\ |
place forte \plas fɔʁt\ féminin
- (Histoire, Militaire) Place militaire fortifiée.
- Il n'étoit pas possible que ses Troupes hivernassent en deçà des Monts , faute de Places fortes pour s'y maintenir: ainsi il les rappela sans attendre que les neiges en fermassent les passages. — (Isaac de Larrey, Histoire de France sous le règne de Louis XIV, Liège : Guillaume Ignace Broncart & Maestricht : Lambert Bertus, 1723, vol.9, page 269)
- Tandis qu'une partie de l’Armée Française recevait de front, dans la région de Charleroi, le choc de l'ennemi, la IIIe Armée masquant la place forte de Metz, devait attaquer celui-ci de flanc, de Virton au nord de Longuyon. — (Colonel-commandant Gelbert, Historique du 8e Régiment de Chasseurs : Campagne 1914-1918, Luxeuil : chez A.-F. Faivre d'Arcier, vers 1920, page 5)
- Endroit où une activité est particulièrement importante.
- Le dernier en date à passer sous pavillon étranger est une des places fortes du football français, l’Olympique Lyonnais, racheté le 29 juillet par l’homme d’affaires américain John Textor. — (journal Le Télégramme, édition Morlaix, 3 août 2022, page 14)
- Refuge.
- La place forte est assiégée et elle l'est parce qu'elle est une place forte, dont hostile a priori aux autres. — (Pascal Bruckner, Le Sacre des pantoufles, Grasset, 2022, page 148)
Synonymes[modifier le wikicode]
- château fort
- ville forte
- oppidum (Antiquité)
- dunum (Antiquité)
Apparentés étymologiques[modifier le wikicode]
Traductions[modifier le wikicode]
Place militaire fortifiée (1)
- Italien : piazzaforte (it) féminin
- Shingazidja : mdji mtrengazi (*)
- Suédois : fästning (sv)