pyréolophore

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Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

(1806) Terme créé par les frères Claude Niépce et Nicéphore Niépce, probablement à partir du grec ancien signifiant « porté par l'air et le feu. » par son suffixe -phore

Nom commun [modifier le wikicode]

Singulier Pluriel
pyréolophore pyréolophores
\pi.ʁe.o.lɔ.fɔʁ\

pyréolophore \pi.ʁe.o.lɔ.fɔʁ\ masculin

Plan du pyreolophore
  1. Premier moteur à combustion interne créé par les frères Niepce, utilisant de la poudre de spores de lycopode.
    • Les commissaires pensent donc que la machine proposée sous le nom de pyréolophore, par MM. Niepce , est ingénieuse, qu'elle peut devenir très-intéressante par ses résultats physiques et économiques, et qu'elle mérite l'approbation de la classe. — (« Rapport sur une nouvelle machine inventée par MM. Niepce et nommée par eux pyréolophore », par MM. Berthollet et Carnot, lu le 15 décembre 1806, dans les Mémoires de la classe des sciences Mathématiques et Physiques de L'Institut National de France, 1er trimestre 1807, Paris : chez Baudouin & chez Ganery, juillet 1807 p. 153)
    • PYRÉOLOPHORE. — Mécanique. — Invention. — MM. Niepce. — 1806. — Les inventeurs , en donnant le nom de pyréolophore à leur machine , ont voulu que ce nom indiquât les moteurs de cette machine , qui sont le vent d'un soufflet , le feu et l'air dilaté soudainement. Leur intention a été de trouver une force physique qui pût égaler celle des pompes à feu sans consumer autant de combustible. — (Dictionnaire chronologique et raisonné des découvertes, inventions, innovations, perfectionnements, observations nouvelles et importations en France dans les sciences, la littérature, les arts, l'agriculture, le commerce et l'industrie, de 1789 à la fin de 1820, tome 14, Paris : chez Louis Colas, mars 1824, p. 303)
    • Mais ce qui les accapare et leur tient le plus à cœur reste le pyréolophore. Le feu et le vent portés. Trois mots assemblés pour désigner un moteur, le premier à combustion interne. Au sein d'un grand récipient en cuivre, les frères utilisent comme explosif une poudre issue des spores de lycopodes. — (Guillaume Dessaix, « Industry Story : Traînée de poudre », dans L'Usine nouvelle n° 3552, du 1 au 7 mars 2018, p.77)
    • La machine imaginée par les Niepce était mise en mouvement par l'air chaud ; ils lui donnèrent le nom de pyréolophore, et bientôt revenus dans leur ville nature, à Châlon, ils firent marcher sur la Saône un bateau muni de leur nouvel appareil. — (Gaston Tissandier, Les Merveilles de la photographie: Essai d'art, éd. ‎Ligaran, 2015, chap. 3)

Traductions[modifier le wikicode]

Voir aussi[modifier le wikicode]