sous-vendre

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.
Voir aussi : sousvendre

Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

 Composé de sous et de vendre.
Apparu peut-être sous l’influence de l’anglais undersell (ou under-sell).

Verbe [modifier le wikicode]

sous-vendre \su.vɑ̃dʁ\ transitif 3e groupe (voir la conjugaison) (pronominal : se sous-vendre)

  1. (Commerce) (Désuet) Vendre à un tiers une portion de ce qu’on a acheté. [Définition du Littré]
    • Elle a sous-vendu 1/3 de ses usines Fiat à la Grande-Bretagne. (ici 1/3 peut sembler redondant mais il permet d’éviter une confusion avec le sens 2) — (L’Homme et la société, - Numéros 45 à 46 -, page 28, 1977)
  2. (Par extension) (Désuet) Vendre une portion de ce qu’on a acheté.
    • Le producteur vend à dix, à vingt, à trente commerçants, qui sous-vendent à cent, à deux cents, à trois cents autres entre-acquéreurs, qui font arriver la marchandise aux derniers acquéreurs, les consommateurs. — (L’Assemblée Nationale, avril 1791)
  3. (Sens figuré) (Familier) Triompher de, l’emporter sur (une personne ou un groupe).
    • C’est la loi de la concurrence qui force chaque manufacturier à produire à aussi bon marché que ses rivaux, étrangers ou compatriotes ; à user des mêmes moyens, à produire à meilleur marché, s’il est possible, à diminuer de plus en plus les salaires et à augmenter la durée du travail, à employer des femmes et des enfants par économie, à remplacer les ouvriers par des moteurs inanimés, à ravir au père de famille son gagne-pain, à sous-vendre ses compétiteurs, à les ruiner, à les écraser, sous peine d’être écraser et de devenir victime de sa générosité et de sa philanthropie... — (François Vidal, De la répartition des richesses, ou de la justice distributive en économie sociale, 1846)
  4. (Par extension) Vendre quelque chose moins cher que son prix réel.
    • Le pétrole congolais a été sous-vendu selon le journal D’un continent à l’autre au prix de 2,41 dollars le baril depuis 1977 — (Patrice Yengo, La guerre civile du Congo-Brazzaville, 1993-2002, 2006)
  5. (Sens figuré) Proposer un produit, une idée de façon peu efficace, avec de mauvais arguments de vente.
  6. (Pronominal) (Sens figuré) Se sous-estimer quand on parle de soi (souvent devant un jury ou lors d’un entretien).
    • Elle insiste : mais toi, combien tu penses que tu vaux, il ne faut pas te sous-vendre. — (Monica Broquedis, Les Effets de la Pleine Lune, page 147)

Antonymes[modifier le wikicode]

Variantes orthographiques[modifier le wikicode]

Traductions[modifier le wikicode]

Prononciation[modifier le wikicode]

Références[modifier le wikicode]