sybarite
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Français[modifier le wikicode]
Étymologie[modifier le wikicode]
- (Date à préciser) Du latin Sy̆barita, du grec Συβαρίτης, Sybarites désignant les habitants de « Sybaris », ville de la Grande Grèce dont les habitants étaient réputés être le peuple le plus corrompu et le plus amolli de l’Antiquité.
Adjectif [modifier le wikicode]
Singulier | Pluriel | |
---|---|---|
Masculin et féminin |
sybarite | sybarites |
\si.ba.ʁit\ |
sybarite \si.ba.ʁit\ masculin et féminin identiques
- Qui appartient à Sybaris ou à ses habitants.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Par extension) Qui est mou, efféminé, corrompu, qui vit dans les plaisirs et la luxure comme les Sybarites.
- Il mangea joyeusement, et, après le repas, n’écrivit rien, aucun papier, il fit juste, comme ça, le sybarite, étendu sur son lit, le temps qu’il fasse nuit. — (Nikolaï Gogol, Les nouvelles de Petersbourg - Le manteau, 1835 (traduction d’André Markowicz, réédition Éditions Acte Sud, 2007, pages 225-226))
Synonymes[modifier le wikicode]
Antonymes[modifier le wikicode]
Apparentés étymologiques[modifier le wikicode]
Traductions[modifier le wikicode]
Traductions à trier[modifier le wikicode]
Nom commun [modifier le wikicode]
Singulier | Pluriel |
---|---|
sybarite | sybarites |
\si.ba.ʁit\ |
sybarite \si.ba.ʁit\ masculin et féminin identiques
- Personne qui mène une vie molle et voluptueuse, par allusion aux anciens habitants de la ville de Sybaris.
- Il a découvert depuis quelque temps un motif de dépense journalier qui est d’un sybarite ingénieux : c’est de brûler chaque soir la robe, le chapeau, les gants, enfin toute la parure de sa maîtresse. — (Honoré de Balzac, Un Homme malheureux, 18 février 1830, dans les Œuvres complètes de H. de Balzac, volume 21, part. 4 : Croquis et Fantaisies, Paris : chez Michel Lévy frères, 1872, page 458)
- Ce sybarite enfin qui ne veut autour de lui que fleurs, parfums et pierreries, femmes jeunes et vives. — (Eugène Sue, Kernok le pirate, 1830)
- Croire que le monde est un lieu de délices où l’on ne doit avoir que du plaisir, c’est la rêverie d’un Sybarite. — (Voltaire, Vingt-cinquième lettre sur les Pensées de Monsieur Pascal)
- Elle [la classe ouvrière] est comme un peuple d’ilotes au milieu d’un peuple de sybarites. — (Louis Napoléon Bonaparte, L’extinction du paupérisme, 1844)
- L’été, l’on couche généralement dans la rue, les uns sur leur manteau, les autres sur une couverture de mule ; ceux-ci sur un sac rempli de paille hachée (ce sont les sybarites), ceux-là tout uniment sur le sein nu de la mère Cybèle avec un grès pour oreiller. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
- Quelles que soient les motivations de celui qui régna pendant dix ans sous le nom d’Édouard VII (1901-1910), Bertie est rentré dans l’histoire avec la réputation non usurpée de jouisseur, de sybarite impénitent, voire de débauché. — (Stéphane Bern, Édouard VII, le débauché, Le Point no 2 153-2 154 du 26 décembre 2013)
Variantes[modifier le wikicode]
Prononciation[modifier le wikicode]
- Lyon (France) : écouter « sybarite [Prononciation ?] »
Voir aussi[modifier le wikicode]
- sybarite sur l’encyclopédie Wikipédia
Références[modifier le wikicode]
- Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (sybarite)
- « sybarite », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage
Anglais[modifier le wikicode]
Étymologie[modifier le wikicode]
- (Date à préciser) Du latin sybarīta, issu de « Sybaris », ville de la Grande Grèce dont les habitants sont réputés être le peuple le plus corrompu et le plus amolli de l’antiquité.
Adjectif [modifier le wikicode]
sybarite \ˈsɪb.ər.aɪt\
- Sybarite (voir définition ci-dessus).
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
Apparentés étymologiques[modifier le wikicode]
Prononciation[modifier le wikicode]
- Royaume-Uni (Sud de l'Angleterre) : écouter « sybarite [Prononciation ?] »