tristanien

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Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

  1. Du prénom Tristan, héros du roman Tristan et Iseut, et du suffixe -ien,
  2. Du surnom de l'écrivain François L'Hermite, dit Tristan L'Hermite, et du suffixe -ien.

Adjectif [modifier le wikicode]

Singulier Pluriel
Masculin tristanien
\tʁi.sta.njɛ̃\
tristaniens
\tʁi.sta.njɛ̃\
Féminin tristanienne
\tʁi.sta.njɛn\
tristaniennes
\tʁi.sta.njɛn\

tristanien \tʁi.sta.njɛ̃\

  1. (Littérature) Qui se rapporte au personnage principal du roman Tristan et Iseut.
    • Le prosateur « arthurianise » Tristan, mais il laisse aussi entrevoir le substrat tristanien de certains éléments arthuriens… — (Laurence Harf-Lancner, Des Tristan en vers au Tristan en prose, 2009)
  2. (Littérature) Qui appartient à l’écrivain François L’Hermite dit Tristan L’Hermite ou à son œuvre, qui rappelle l’expression ou la sensibilité baroque et précieuse de la première moitié du XVIIe siècle français, telles que cet auteur les a évoquées.
    • Il est quasiment impossible de considérer les différents genres pratiqués par l'auteur indépendamment les uns des autres : c'est ainsi par exemple que l’Amaryllis, loin d'être une simple pièce de commande, apparaît comme l'aboutissement d'un long itinéraire placé presque tout entier sous le signe de la pastorale. La chronologie elle-même témoigne de ce lien indéfectible qui unit les différents aspects de l’oeuvre tristanien : La Mort de Sénèque, La Mort de Chrispe et La Folie du sage, créées toutes les trois en 1644, suivent respectivement d’un et de deux ans les Lettres mêlées, les Plaidoyers historiques et Le Page disgracié. — (Sandrine Berrégard, « La pratique de l’argument dans le théâtre de Tristan L’Hermite : de l'écriture dramatique à l'écriture narrative », XVIIe siècle no 232, Presses Universitaires de France, Paris, 2006, 978-2-130-55522-3, page 511)
    • L'aventure tristanienne d’Amédée Carriat date de loin, nous le savons ; et nous savons que dès l’origine elle tendait à satisfaire une double ambition : d’une part réintroduire Tristan dans sa terre natale, l’y faire reconnaître pour ce qu’il est, l’un des plus grands poètes de son temps ; d’autre part, contribuer à fédérer les énergies, à faire se rencontrer et échanger tous ceux qui, d’une manière ou d’une autre, en France et ailleurs, chercheurs, amateurs de poésie, bibliophiles, gens de théâtre, s’intéressaient à l’œuvre multiforme de l’écrivain. — (Jean-Pierre Chauveau, « Avant-propos », Cahiers Tristan L’Hermite no XXV dédié à Amédée Carriat, Rougerie, Limoges, 2003, 2-8566-8099-2, 112 pages, page 8)
    • En définitive, la synthétique description tristanienne ne prétend pas innover, mais retient l'essence de l’exercice et le met au service d'une pensée moraliste. — (Claire Fourquet-Gracieux, « Une alliance inattendue : brièveté et description dans la deuxième partie du Page disgracié », Bibliothèque des styles no 13, Presses de l’université Paris-Sorbonne, Paris, 2013, 978-2-84050-915-8, 228 pages, page 128)
  3. (Musique) Qui se rapporte à l’opéra Tristan und Isolde de Richard Wagner.
    • Le refus du ton tristanien revient à un refus du nihilisme wagnérien. Le romantisme tristanien est un épisode de l’histoire esthétique et philosophique de l’Europe. — (Alain Perroux, « Tristan et Isolde à l’aube du XXIe siècle : trois visions pour une œuvre mythique », Labor et Fides, Paris, 2005, 978-2-830-91182-4, 119 pages, page 113)

Prononciation[modifier le wikicode]


Anagrammes[modifier le wikicode]

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