vivier

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.
Voir aussi : Vivier

Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

(Siècle à préciser) : Du latin vivarium (« vivier ») → voir vivus et -arium.

Nom commun [modifier le wikicode]

Singulier Pluriel
vivier viviers
\vi.vje\

vivier \vi.vje\ masculin

  1. Pièce d’eau courante ou d’eau dormante, dans laquelle on nourrit, on conserve du poisson ou des crustacés.
    • Il s’agit maintenant de me creuser un vivier à l’endroit que tu viens de nettoyer. — (Charles Deulin, Cambrinus et autres contes, Martin et Martine)
    • La rivière du Rossignol dont les sources supérieures sont sur Louches et Zutkerque, prend naissance au vivier du château de la Cressonnière, longe le pied du bois et de la colline et va joindre le canal de St-Omer à Calais au Fort-Rouge. — (Dictionnaire géographique de l'arrondissement de Saint-Omer, dans les Mémoires de la Société des antiquaires de la Morinie, 1869, volume 13, page 205)
    • Dans un terrain planté d’arbres, qui servait sans doute de promenade aux religieux, l’on me fit remarquer une espèce de vivier à marges de pierre inclinées, où se traînaient gauchement quelques douzaines de tortues humant le soleil et tout heureuses d’être désormais à l’abri de la marmite. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
    • […], il avait vu — son Dieu savait avec quels serrements de cœur — la foi baisser lentement comme l’eau d’un vivier dont la source est tarie, et son église, sa chère petite église, se vider peu à peu chaque dimanche. — (Louis Pergaud, Le Sermon difficile, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
  2. Eau à fleur de sol, alimentée par des sources souterraines.
    • Il ne savait pas à quel point les viviers de Toull sont perfides. Ce sont de nombreuses sources qui n’ont pas leur jaillissement à fleur de terre, et qui minent le sol en filtrant par-dessous. — (George Sand, Jeanne, 1844)
  3. (Par extension) Réserve, ressource.
    • Pendant la belle saison, il n'est pas rare que les baleiniers de Behring s'avancent jusqu'à cette latitude, surtout depuis que l'océan Arctique est devenu le vivier des cachalots et des baleines. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)

Dérivés[modifier le wikicode]

Traductions[modifier le wikicode]

Prononciation[modifier le wikicode]

Voir aussi[modifier le wikicode]

Références[modifier le wikicode]