écologie

Voir aussi : ecologie

Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

Mot dérivé du préfixe éco-, avec le suffixe -logie.

(1910) De l’allemand Ökologie, terme forgé en 1866 par le zoologiste et biologiste allemand Ernst Haeckel (1834-1919) ; l’emprunt à l’allemand a peut-être été par l’intermédiaire de l’anglais œcology attesté dès 1873.

Nom commun [modifier le wikicode]

Singulier	Pluriel
écologie	écologies
\e.kɔ.lɔ.ʒi\

écologie \e.kɔ.lɔ.ʒi\ féminin

(Biologie) Partie de la biologie qui étudie les relations et les interactions entre un organisme vivant et son milieu de vie.
- Pour commencer, on pourrait enseigner l'écologie - la science des interactions entre les organismes dans un milieu - dans le secondaire, pour que chacun entrevoie les conséquences de ses actions sur l'environnement. — (Philippe Descola, Interview par Olivier Pascal-Moussellard, Télérama n°3392, janvier 2015)
- Et toi qui t’intéresse à l’écologie, tu connais pas l’agent orange de l’armée américaine ? — (Véronique Olmi, Les évasions particulières, Le Livre de Poche, 2022)
(Sociologie) Étude des relations entre l’être humain considéré comme être social et le milieu socio-économique dans lequel il évolue.
- Les communautés et sociétés humaines vivent dans un environnement auquel elles s’adaptent et qui réagit sur elles. L’étude de ce processus complexe qui met en jeu les systèmes technologiques et l’organisation sociale, est l'objet de l’écologie. — (Golfin, 1972)
(Sens figuré) Environnement.
- Le PR est un dictionnaire qui bouge et, dans cette optique, il convient d’analyser chacune des trois éditions, car elles s’inscrivent dans des écologies linguistiques et sociales fort différentes. — (Monique Catherine Cormier, Les dictionnaires Le Robert: genèse et évolution, page 161, 2003, PUM)
(Politique) Écologisme
- L’écologie est une idéologie centrée sur la préservation de la nature et la redéfinition des rapports entre les humains et leur écosystème. Ce mouvement hétérogène comporte de nombreuses branches, parmi lesquelles la décroissance, l’écologie profonde, l’écologie scientifique, le capitalisme vert et, depuis les années 1970, l’écosocialisme. — (Manuel Cervera-Marzal, Le populisme de gauche : Sociologie de la France insoumise, partie La France insoumise et la gauche : un divorce en trompe l’œil ?, La Découverte, 2021, page 271-307)