éteuf

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Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

Du vieux-francique stôt (« balle »), en ancien français esteur[1], esteuf ; apparenté[2] au néerlandais stoet ; Littré[3] renvoie à étoffe : « ainsi dit à cause qu'il est fait d'étoffe, garni d'étoffe ».

Nom commun [modifier le wikicode]

Singulier Pluriel
éteuf éteufs
\e.tø\

éteuf \e.tø\ masculin

  1. (Désuet) (Jeu de paume) Petite balle dont on se servait pour jouer à la longue paume.
    • Renvoyer l'éteuf, renvoyer la balle, repousser une injure, une raillerie.
    • Courir après son éteuf, se donner beaucoup de peine.
    • Cette compétition qui opposait les jeunes non-mariés à ceux qui venaient de convoler, se déroulait sous la forme d’un jeu où l’on se frappait avec une pelote en tissu ou en écorce, l’éteuf. — (Jean-Pierre Surrault, Au temps des sociétés: Confréries, bachelleries, fêtes, loges maçonniques en Bas-Berry, XVIIIe siècle, 2000)

Variantes[modifier le wikicode]

Traductions[modifier le wikicode]

Anagrammes[modifier le wikicode]

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Références[modifier le wikicode]

  1. Frédéric GodefroyDictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage (esteur)
  2. « éteuf », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage
  3. « éteuf », dans Émile LittréDictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage