ἀπριάτην

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.

Grec ancien[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

Mot dérivé de πρίαμαι, príamai (« acheter »), avec le préfixe ἀ-, a- (« in-, non ») ; voir μάτην, mátên (« vainement ») pour la finale.

Adverbe [modifier le wikicode]

ἀπριάτην, apriátên *\Prononciation ?\

  1. Sans rançon.
    • Καὶ τότε δὴ θάρσησε καὶ ηὔδα μάντις ἀμύμων·
      « Οὔ τ᾽ ἄρ ὅ γ᾽ εὐχωλῆς ἐπιμέμφεται οὐδ᾽ ἑκατόμβης,
      ἀλλ᾽ ἕνεκ᾽ ἀρητῆρος, ὃν ἠτίμησ᾽ Ἀγαμέμνων,
      οὐδ᾽ ἀπέλυσε θύγατρα καὶ οὐκ ἀπεδέξατ᾽ ἄποινα·
      τοὔνεκ᾽ ἄρ᾽ ἄλγε᾽ ἔδωκεν ἑκηβόλος ἠδ᾽ ἔτι δώσει,
      οὐδ᾽ ὅ γε πρὶν Δαναοῖσιν ἀεικέα λοιγὸν ἀπώσει
      πρίν γ᾽ ἀπὸ πατρὶ φίλῳ δόμεναι ἑλικώπιδα κούρην
      ἀπριάτην ἀνάποινον, ἄγειν θ᾽ ἱερὴν ἑκατόμβην
      ἐς Χρύσην· τότε κέν μιν ἱλασσάμενοι πεπίθοιμεν. » — (Homère, Iliade)
      Et le divinateur irréprochable prit courage et dit :
      ― Apollôn ne vous reproche ni vœux ni hécatombes mais il venge son sacrificateur, qu’Agamemnôn a couvert d’opprobre, car il n’a point délivré sa fille, dont il a refusé le prix d’affranchissement. Et c’est pour cela que l’Archer Apollôn vous accable de maux ; et il vous en accablera, et il n’écartera point les lourdes Kères de la contagion, que vous n’ayez rendu à son père bien-aimé la jeune fille aux sourcils arqués, et qu’une hécatombe sacrée n’ait été conduite à Khrysè. Alors nous apaiserons le Dieu. — (traduction)
  2. Sans compensation, gratuitement.
    • ἐννῆμαρ φερόμην, δεκάτῃ δέ με νυκτὶ μελαίνῃ
      γαίῃ Θεσπρωτῶν πέλασεν μέγα κῦμα κυλίνδον.
      ἔνθα με Θεσπρωτῶν βασιλεὺς ἐκομίσσατο Φείδων
      ἥρως ἀπριάτην· τοῦ γὰρ φίλος υἱὸς ἐπελθὼν
      αἴθρῳ καὶ καμάτῳ δεδμημένον ἦγεν ἐς οἶκον,
      χειρὸς ἀναστήσας, ὄφρ' ἵκετο δώματα πατρός·
      ἀμφὶ δέ με χλαῖνάν τε χιτῶνά τε εἵματα ἕσσεν. — (Homère, Odyssée)
      Et je fus emporté pendant neuf jours, et, dans la dixième nuit noire, une grande lame me jeta sur la terre des Thesprôtes. Alors le héros Pheidôn, le roi des Thesprôtes, m’accueillit généreusement ; car je rencontrai d’abord son cher fils, et celui-ci me conduisit, accablé de froid et de fatigue, et, me soutenant de la main, m’emmena dans les demeures de son père. Et celui-ci me donna des vêtements, un manteau et une tunique. — (traduction)

Références[modifier le wikicode]