Annexe:Proverbes en français
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Liste de proverbes français (voir aussi les proverbes d’autres langues)
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- ici pour conseiller, là pour payer
- ignorance est ennemie à gens sages
- ignorance est mère de tous les maux (François Rabelais)
- ignorance ne quiert point prudence
- ignorer est motif et occasion, de tout étrif, débat et question
- il a beau danser à qui fortune sonne
- il a beau dormir tard, qui a le bruit de se lever matin
- il a beau mentir celui qui vient de loin
- il a beau mentir qui vient de loin
- il a beau prêcher le jeûne qui est rassasié - en latin : qui satur est pleno laudat jejunia
- il a beau se lever matin qui a le renom de dormir la grasse matinée
- il a beau se lever tard, qui a bruit de se lever matin (manuscrit du (XIVe siècle))
- il a beau vanter sa noblesse quand son déshonneur le blesse
- il a bien appris, qui a pris à craindre dieu
- il a bien d’autres chiens à fouetter : il a des affaires autrement importantes
- il a bien gagné son pain, celui qui fait taire la médisance (manuscrit du (XIIIe siècle))
- il a bien hanté, il a bien couru les foires : c’est un vieux routier, un homme plein d’expérience
- il a bon courage, mais les jambes lui faillent
- il a chié dans ma bouillie et cela va puer longtemps
- il a craché en l’air et cela lui est retombé sur le nez: il a fait une chose dans le dessein de nuire à autrui et s’est nui à lui-même
- il a destoupé (détaupé) un trou pour boucher l’autre
- il a flairé rose et bouton, et il est tombé sur un étron (merde)
- il a trop tardé sauf-conduit, qui après le coup le reçoit
- il a trouvé le pain cher, il a chargé du vin
- il a un œil au bois, l’autre à la ville
- il adviendra beaucoup de choses entre ci et là
- il advient en une heure ce qui n’advient pas en cent
- il advient en une heure ce qui n’arrive pas en une annéelatin : quod donare mora nequit annua, dat brevis hora
- il advient souvent en un jour ce qui n’advient en cent ans
- il advient souvent que luxurieux meurt méchamment
- il aime mieux quatre bœufs au feu qu’un à la charrue
- il appartient au juge d’interpréter la loi, non de la faire: latin : judicis est jus dicere, non dare
- il appartient qu’aux âmes privilégiées de raisonner toujours juste (démocrate)
- il arrive souvent que l’on nous estime à proportion que nous nous estimons nous-même (Luc de Clapiers, marquis de Vauvenargues)
- il arrive toujours un coup, qui ne ressemble pas les autres
- il aura bien peu de pâte, qui ne lui fera un levain
- il boit assez qui a deuil
- il compte deux fois, qui compte sans son hôte
- il convient apprendre avant d’enseigner
- il convient chercher une chose où elle est
- il convient connaître la portée et capacité du tendre engin
- il convient laisser clabauder les clabauds, jaser et grumeler les gros lourdauds
- il convient pendre la pierre à la ligne
- il convient peser les hommes au grand poids du meunier et non au subtil trébuchet de l’orfèvre
- il convient préalablement purger le tendre esprit de tout vice, avant de l’imbuir de doctrine et vertu
- il convient remédier en temps aux inconvénients
- il convient traiter l’esprit des jouvenceaux à l’instar de l’agriculteur ses arbrisseaux
- il courrait au derrière d’un crabe habillé en femme
- il croit que le soleil ne brille que pour lui
- il cuide (croit) voler sans ailes
- il demeure beaucoup de ce que fol pense
- il doit toujours y avoir plus de médecins que d’apothicaires
- il en a eu tout du long de l’aune: il a été fort maltraité
- il en a pour un déjeuner: il aura bien vite dissipé son bien
- il en est d’un homme léger comme d’un vase vide ; il se laisse facilement prendre par les oreilles (Démophile de Constantinople)
- il en est d’une femme comme d’un baril, plus elle est occupée plus elle vaut
- il en est de la raillerie comme du sel, l’usage doit en être modéré (Démophile de Constantinople)
- il en est des générations des hommes ainsi que des feuilles sur les arbres (Homère)
- il en est des lois comme des vêtements, qui sont tous de convention (Voltaire)
- il en est du véritable amour comme de l’apparition des esprits (François de La Rochefoucauld) : tout le monde en parle, mais peu de gens en ont vu
- il en faut autant qu’il faut de pelotes de neige à chauffer un four : cette chose n’a aucune utilité, pour ce que l’on veut faire
- il en faut peu pour faire grogner la femme, la roue et la poulie
- il en juge comme un aveugle des couleurs
- il en sait autant qu’un cochon, qui ne sait compter que jusqu’à un
- il en vaut mieux gagner qu’en point avoir
- il en vient plus qu’il ne s’en va
- il en y a qu’ils ont plus de louange à laisser courir que les autres à guérir
- il engraisse de mélancolie: il est dans la prospérité, tout lui réussit, quoiqu’il soit l’objet de la jalousie générale
- il entend bien chat sans qu’on dise minon: il comprend à demi mot
- il entend le numéro: il est habile dans son commerce
- il est temps de veiller et temps de reposer
- il est aisé d’ajouter aux inventions - en latin : facile est inventis addere
- il est aisé d’aller à pied quand on tient son cheval par la bride (manuscrit du (XIIIe siècle)) : il est facile de se priver quand on a les moyens de mettre fin à ses privations
- il est allé sur son nez, il est revenu sur ses pieds
- il est assez beau qui a tous ses membres (manuscrit du (XIVe siècle))
- il est assez éloquent celui qui dit la vérité (Publilius Syrus)
- il est aussi facile d’approprier une femme que le vent
- il est aussi innocent que l’agneau qui vient de naître : il est tout à fait innocent
- il est aussi mauvais d’avoir de l’argent que de n’en avoir pas (Lucius Florus)
- il est autant de fols acheteurs que de fols vendeurs
- il est avantageux de s’accommoder quand on a raison, et de plaider quand on a tort (Voltaire)
- il est avare à qui dieu ne suffit
- il est avec le ciel des accommodements (Molière)
- il est avis au renard que chacun mange poules comme lui
- il est avis à vieille vache qu’elle ne fut jamais génisse (recueilli par Jean de La Véprie)
- il est beau veau qui veau coupe
- il est besoin que le peuple ignore beaucoup de choses vraies et en croie beaucoup de fausses (Montaigne)
- il est bien (bon) larron, qui dérobe un larron
- il est bien aise de payer l’écot quand il ne coûte que le dire à dieu
- il est bien aisé sur autrui, qui est plus aisé que chez lui
- il est bien allié qui a une bonne femme
- il est bien avancé, qui a bien commencé
- il est bien difficile de faire beaucoup de travaux en un coup et de les faire bien
- il est bien difficile, en géographie comme en morale, de connaître le monde sans sortir de chez soi (Voltaire)
- il est bien digne de gésir sur la paille, qui le sien à paillarde et putain baille
- il est bien entendu que chacun portera son bissac dans la vallée de josaphat
- il est bien fol qui cuide toujours vivre
- il est bien fol qui veut les oies ferrer
- il est bien fol qui à fol sens demande
- il est bien force d’être brave quand on ne saurait faire autrement
- il est bien heureux qui est maître, il est valet quand il veut (Blaise de Monluc)
- il est bien malheureux qui n’a que promettre à son vu
- il est bien pauvre qu’il n’a que promettre
- il est bien pauvre qui ne voit goutte
- il est bien plus beau de savoir quelque chose de tout que de savoir tout d’une chose (Blaise Pascal)
- il est bien près du temps des cerises, le temps des cyprès (léo larguier)
- il est bien tard d’épargner sur le tonneau quand le vin est à la lie (Hésiode)
- il est bien tout prêche qui n’a cure de bien faire
- il est bien âne de nature, qui ne peut lire son écriture
- il est bienheureux qui ne prend égard à mauvaise langue, poignant comme un dard
- il est bienheureux qui ne se mêle que de son affaire et querelle
- il est bienheureux qui se mêle de ses affaires
- il est bienséant au chef d’exceller ses sujets en vertu et piété
- il est bienséant à un seigneur d’exceller ses sujets en bonté et vertu
- il est bienvenu celui qui apporte
- il est bon d’avoir des amis partout
- il est bon d’être charitablemais envers qui ? c’est là le point (Jean de La Fontaine)
- il est bon d’être ferme par tempérament et flexible par réflexion (Luc de Clapiers, marquis de Vauvenargues)
- il est bon de consoler le malade quand on a la santé
- il est bon de parler, et meilleur de se taire (Jean de La Fontaine)
- il est bon de se garder une poire pour la soif
- il est bon maître, qui jamais ne faille
- il est bon qu’un vaisseau ait deux ancres (Pindare)
- il est caut larron qui dérobe à un larron
- il est comme les pots d’eau bénite, près de la porte, loin du c(h)œur
- il est commun à tous d’errer et diabolique persévérer
- il est dans la nature humaine de haïr ceux que l’on a lésés (Tacite)
- il est de faux dévots ainsi que de faux braves (Molière)
- il est de la confrérie saint hubert, il n’enrage pas pour mentir
- il est des anguilles de melun, il crie avant qu’on l’écorche
- il est des morts qu’il faut qu’on tue (Fernand Desnoyers) : proclamation qu’il a écrite contre Casimir Delavigne
- il est des paroles qui montent comme la flamme et d’autres qui tombent comme la pluie (Marie d’Agoult)
- il est descendu aux enfers beaucoup d’hommes auxquels les femmes avaient mis les armes à la main (simonide d’amorgos)
- il est devenu d’évêque meunier: sa situation a changé à son désavantage
- il est difficile de contenter tous
- il est difficile de contenter tout le monde et puis sa femme
- il est difficile de discuter avec le ventre, car il n’a pas d’oreilles (Caton l’Ancien)
- il est difficile de découvrir les parents d’un pauvre (Ménandre)
- il est difficile de déguiser sa nature
- il est difficile de faire beaucoup de travail en peu de temps et de le bien faire
- il est difficile de sauver une ville dans laquelle un poisson se vend plus cher qu’un bœuf (Caton l’Ancien)
- il est difficile de trouver le bonheur en nous et impossible de le trouver ailleurs (Chamfort)
- il est difficile de vivre heureux avec de mauvaises murs (Ménandre)
- il est dur aux femmes d’être loin du mari (Eschyle)
- il est encore plus facile de juger de l’esprit d’un homme par ses questions que par ses réponses (Pierre-Marc-Gaston de Lévis)
- il est exempt de bien faire: il ne fait rien pendant que les autres travaillent
- il est facile d’avoir le nom et l’effet non
- il est facile d’avoir le nom, la chose à grande peine peut-on
- il est facile de nager quand on vous tient le menton (manuscrit du (XIIIe siècle))
- il est gai comme une colombe hors de sa maison, et triste comme un corbeau dans sa maison
- il est glorieux comme un pet qui chante quand il est né : il est extrêmement vain
- il est honteux d’être loué par qui ne mérite pas de louagnes - en latin : turpe est laudari ab illaudatis
- il est honteux d’être sans honte (saint augustin)
- il est impossible de faire d’un âne un cheval
- il est impossible de passer tout un jour dans la joie à celui qui le passe avec une femme (simonide d’amorgos)
- il est impossible que ce qui est fait ne soit pas fait (Phocylide de Milet)
- il est inné dans l’homme de piétiner ce qui est à terre (Eschyle)
- il est jamais eu sorti de la farine d’un sac de charbon
- il est jamais eu tombé des pommes d’un pommier sauvage
- il est joli parce que gracieux
- il est mal d’éteindre le vieil paillis épreint
- il est malaisé de joindre le dur avec le dur
- il est maudit en l’évangile, qui a le choix et prend le pire
- il est maître, qui se sait aider de sa maîtrise
- il est meilleur être cheval que bœuf, loup que brebis
- il est mieux d’être à côté d’un qui chie que d’un qui fend du bois
- il est mieux de dire aux enfants tiens-toi tranquille que lève-toi
- il est mieux de prêter que d’emprunter
- il est mieux de voir un enfant sauter qu’assis
- il est mon oncle qui le ventre me comble (manuscrit du (XIVe siècle))
- il est naturel d’admirer ce qui est nouveau plutôt que ce qui est grand (Sénèque)
- il est noble qui noblesse ne blesse et n’oublie et vilain qui commet ignoblesse et vilénie
- il est nouveau maire, il veut tout savoir, il enquiert de tout
- il est pauvre qui dieu hait
- il est pauvre à qui il faut acheter les quatre éléments
- il est permis d’avoir quelque défiance de la femme la plus accomplie (Homère): agamemnon à ulysse, à propos de la vertu de Pénélope
- il est permis à celui qui vient de loin de mentir
- il est plus aisé d’accuser un sexe que d’excuser l’autre (Montaigne)
- il est plus aisé d’être sage pour les autres que pour soi-même (François de La Rochefoucauld)
- il est plus aisé de paraître digne des grandes places que de les remplir (Luc de Clapiers, marquis de Vauvenargues)
- il est plus aisé de quitter ce qu’on tient que de reprendre ce qu’on a quitté
- il est plus aisé de sauter par-dessus un chêne que sûr de parler des grands
- il est plus aisé à bâtir deux cheminées qu’à les entretenir
- il est plus aisé à entrer en carême qu’en sortir
- il est plus aisé à se sauver qu’à se bien marier
- il est plus commode de faire son devoir que de le connaître (Louis de Bonald)
- il est plus d’ouvriers que d’outils
- il est plus d’ouvriers que de maîtres
- il est plus dangereux de tomber en amour que du haut d’une falaise (Plaute)
- il est plus de gaines que de couteaux
- il est plus de jours que de semaines
- il est plus difficile de dissimuler les sentiments que l’on a que de feindre ceux que l’on n’a pas (François de La Rochefoucauld)
- il est plus difficile de donner que de prendre (Montaigne)
- il est plus facile acheter que payer
- il est plus facile au fils de demander au père qu’au père de demander au fils (augbrizeux)
- il est plus facile conseiller que faire
- il est plus facile d’arrêter l’eau que les langues de femme pendant le travail
- il est plus facile d’emprunter que de tourner après
- il est plus facile de commencer que de finir (Plaute)
- il est plus facile de critiquer que d’imiter (sur une peinture d’athlète de zeuxis)
- il est plus facile de démolir que de bâtir
- il est plus facile de faire entrer sept diables dans une femme que d’en faire sortir un seul
- il est plus facile de faire parler les femmes que de les faire taire
- il est plus facile de farie d’un bon un méchant que d’un méchant un bon (théognis de mégare)
- il est plus facile de garder un huitième de sac de puces qu’une jeune fille
- il est plus facile de garder un plein van de puces au soleil qu’une fille
- il est plus facile de garder un van de puces que des jeunes filles
- il est plus facile de médeciner que de curer
- il est plus facile de se contenir que de se retirer d’une querelle (Sénèque)
- il est plus facile de se marier que d’élever maison
- il est plus facile de trouver la fortune que de la retenir (Publilius Syrus)
- il est plus facile descendre qu’ascendre
- il est plus facile descendre que monter
- il est plus facile dire que faire
- il est plus facile démolir que bâtir
- il est plus facile dépenser que gagner
- il est plus facile ferrir que guérir
- il est plus facile lâcher que retenir
- il est plus facile menacer que tuer
- il est plus facile médiciner que curer
- il est plus facile panser ou médiciner que curer
- il est plus facile parler que taire
- il est plus facile penser que d’être
- il est plus facile prendre que rendre
- il est plus facile promettre que donner
- il est plus facile présumer que savoir
- il est plus facile souhaiter qu’enrichir
- il est plus facile tomber que se relever
- il est plus facile vouloir que voler
- il est plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume de dieu (évangile selon saint luc)
- il est plus honteux de se défier de ses amis que d’en être trompé (François de La Rochefoucauld)
- il est plus malheureux de commettre une injustice que de la souffrir (Socrate)
- il est plus naturel au prince donner loyer aux bons que de châtier les mauvais
- il est plus sûr que le vice rend malheureux, qu’il ne l’est que la vertu donne le bonheur (Chamfort)
- il est près de la terre et loin du ciel
- il est quelquefois utile d’oublier ce que l’on sait (Publilius Syrus)
- il est rare de voir la sagesse alliée à la beauté (pétrone)
- il est riche (celui) que dieu aime
- il est riche qui dieu aime
- il est sage qui sait tout
- il est sain qui est son maître
- il est souvent peu raisonnable d’avoir trop tôt ou trop complètement raison (Marie d’Agoult)
- il est souvent plus grand d’avouer ses fautes que de n’en pas commettre (François de La Rochefoucauld)
- il est temps de besogner, temps de chômer
- il est temps de bâtir, temps de démolir
- il est temps de donner, temps de garder
- il est temps de gémir et temps de rire
- il est temps de haïr et temps d’aimer
- il est temps de parler et temps de taire
- il est temps de planter et temps d’arracher
- il est temps de semer, temps de moissonner
- il est temps de souffler et temps de humer
- il est temps de tailler, temps de coudre
- il est temps de tuer, temps de saler
- il est temps de veiller et temps de reposer
- il est toujours assez tôt de payer ou de mourir
- il est toujours assez tôt de se faire du souci
- il est toujours bon de savoir quelque chose, si ce n’est pas pour le gain, c’est pour l’honneur
- il est toujours fête après besogne faite
- il est toujours fête pour celui qui bien fait
- il est toujours plus tard que tu ne crois
- il est toujours saison de bien faire
- il est toujours temps de bien faire
- il est trois bêtes intraitables : le hibou, le serpent et le peuple (démosthène)
- il est trois despotes : la loi, l’usage, la nécessité (Ménandre)
- il est trop tard de conseil prendre, quand en bataille il faut descendre
- il est trop tard de dire garde après le coup donné
- il est trop tard de fermer l’écurie quand les chevaux sont déjà dehors
- il est trop tard de fermer la porte quand le loup est entré
- il est trop tard de fermer le cul quand le pet est sorti
- il est trop tard de fermer les barrières quand les poulains sont passés
- il est trop tard de mettre du sel quand la viande sent déjà mauvais
- il est trop tard pour fermer l’écurie quand le cheval s’est sauvé (manuscrit du (XIIIe siècle))
- il est tôt déçu, qui mal ne pense
- il est tôt déçu, qui mal pense
- il est un temps pour bâtir et un temps pour démolir
- il est une loi qui ordonne à l’homme de chérir sa femme et à la femme de faire ce que désire l’époux (Euripide)
- il est vite arrivé qui grève
- il fait beau où on voit clair
- il fait beaucoup, celui qui fait bien ce qu’il fait
- il fait bien laisser le jeu quand il est beau
- il fait bien mal, aimer et n’être pas aimé
- il fait bien mauvais au bois, quand les loups se mangent l’un l’autre
- il fait bon avoir des biens, on en sauve toujours quelque pièce
- il fait bon avoir deux (plusieurs) cordes en son arc
- il fait bon battre un glorieux, il ne s’en vante pas (Florian)
- il fait bon pêcher en eau trouble
- il fait bon reculer pour mieux saillir
- il fait bon redouter fortune et craindre faut les inconvénients
- il fait bon servir à bon maître
- il fait bon vivre et ne rien savoir (Blaise de Monluc)
- il fait bon vivre et rien savoir ; on apprend toujours quelque chose
- il fait bonne journée, qui se délivre d’un fol
- il fait d’autrui cuir large courroie
- il fait de belles cures, il vaudrait mieux qu’il fasse des prieurés
- il fait le simple, mais c’est un fin renard
- il fait mal avoir nom (de) loup, tout le monde vous tape dessus
- il fait mal clocher devant boiteux
- il fait mauvais lutter en un précipice, car il y a danger de choir et de se casser la tête
- il fait mauvais se mettre à la discrétion des bastonnades
- il fait meilleur être à côté d’un chieur, que d’un casseur de pierres
- il fait toujours bon temps pour quelqu’un
- il fait un mariage d’épervier, la femelle vaut mieux que le mâle
- il fait un mariage de saint-sauveur, la putain épouse le voleur
- il faudrait devenir vieux avant de devenir jeune
- il faudrait être en bien des endroits à la fois
- il faudrait être en deux trois morceaux
- il faudrait être vieux avant d’être jeune
il faut[modifier le wikicode]
- il faut aborder la vie avec un esprit sain ou se pendre (diogène le cynique)
- il faut aimer les gens, non pour soi, mais pour eux (callin d’harleville)
- il faut aller rondement, garde-toi de l’homme angulaire
- il faut aller à la danse et tous mourir sans doubtance
- il faut aller à la guerre sous bride
- il faut aller à maître pour apprendre à faire le poing à sa poche
- il faut anoblir son esprit et faire son âme reine
- il faut appeler méchant celui qui n’est bon que pour soi (Publilius Syrus)
- il faut appeler pétrin un pétrin (Aristophane)
- il faut apprendre de la vie à souffrir la vie (Chamfort)
- il faut apprendre puis le rendre
- il faut apprendre qui veut savoir
- il faut apprendre à obéir pour savoir commander (Solon d’Athènes)
- il faut argent pour commencer le jeu
- il faut attendre à cueillir la poire qu’elle soit mure: il ne faut pas précipiter une affaire et attendre qu’elle soit en état d’être conclue
- il faut aussi donner sa part à messire le diable
- il faut autant avoir souci de son âme que de sa panse
- il faut autant de temps à se refaire qu’on a été malade
- il faut avaler les pilules sans les mâcher : variante : il ne faut pas prendre la médecine en plusieurs verres
- il faut avoir beaucoup étudié pour savoir peu (Montesquieu)
- il faut avoir bien faim pour manger des pommes de terre crues
- il faut avoir de la merde au cul pour chier
- il faut avoir deux cordes à son arc (Charles de Bovelles)
- il faut avoir mangé un double décalitre de sel ensemble pour se connaître
- il faut avoir mauvaise bête par douceur
- il faut avoir partout raison
- il faut avoir plus d’un tour dans son sac : il est toujours bon d’avoir plusieurs solutions dans une situation. Voir aussi l’autre forme : il faut avoir plus d’une corde à son arc
- il faut avoir plus d’une corde à son arc : il est toujours bon d’avoir plusieurs solutions dans une situation. Voir aussi l’autre forme : il faut avoir plus d’un tour dans son sac
- il faut avoir senti les atteintes du désespoir pour comprendre le bonheur d’y arracher un semblable (François de La Rochefoucauld)
- il faut avoir une bonne clef pour entrer en paradis
- il faut avoir une bouche capable de manger n’importe quel pain et un dos susceptible de se plier à n’importe quel lit
- il faut baiser le chien sur la gueule jusqu’à ce qu’on peut le museler
- il faut battre le fer ce pendant qu’il est chaud
- il faut battre le fer du temps qu’il est chaud
- il faut battre le fer pendant qu’il est chaud (Plaute): variante chez Pline l’Ancien : le fer rougi au feu se détériore, si on ne le frappe - il faut profiter des opportunités qui se présentent tout de suite
- il faut battre le fer quand il est chaud
- il faut battre le fer tandis qu’il est chaud
- il faut beaucoup de mérite pour sentir vivement celui des autres (Joseph de Maistre)
- il faut bien commencer pour bien finir
- il faut bien commencer si on veut bien finir
- il faut bien des beautés pour faire un bon dîner
- il faut bien des péchés pour faire une bonne confession
- il faut bien mourir de quelque chose
- il faut bien penser à la mort, aujourd’hui vif demain mort
- il faut bâtir avec les pierres de son pays
- il faut casser le noyau pour avoir l’amande (Plaute)
- il faut casser le noyau pour en avoir l’amande: il faut se donner de la peine pour avoir du profit
- il faut ce qu’il faut pour falloir ce qu’il aurait fallu
- il faut ce qu’il faut
- il faut choisir d’aimer les femmes ou de les connaître (Chamfort)
- il faut commencer avant achever
- il faut comparer la pourpre à la pourpre (cité par Érasme)
- il faut compter l’argent deux fois et l’or trois (fois)
- il faut conduire les enfants par la pudeur et l’ambition, comme on conduit les chevaux par le frein et l’éperon (lycon de troade)
- il faut connaître avant aimer
- il faut connaître avant d’aimer
- il faut connaître premier que de juger
- il faut courir aux maladies des yeux comme au feu
- il faut couvrir le feu de la maison avec les cendres de la maison
- il faut craindre ce qui peut ôter la vie et la santé
- il faut craindre les gros vents et les grosses gens
- il faut craindre sa femme et le tonnerre
- il faut craindre trois choses dans ce monde, le devant d’une femme, le derrière d’une mule et l’ombre du noyer
- il faut croire conseil d’un homme qui fait bien ses besognes
- il faut de l’argent pour marier filles
- il faut de la raison partout
- il faut de plus grandes vertus pour soutenir la bonne fortune que la mauvaise (François de La Rochefoucauld)
- il faut de tout pour faire un monde, des noirs et des roux, des blonds et des mélangés
- il faut de vieux os pour faire de bon bouillon
- il faut des centimes jaunes pour faire des francs
- il faut devenir vieux de bonne heure pour rester vieux longtemps (Caton l’Ancien)
- il faut donner les droits ou les torts à celui qui les a
- il faut donner quelque chose au hasard(pjle roux): on ne peut tout prévoir
- il faut donner un œuf pour gagner un bœuf
- il faut découdre et non déchirer l’amitié (Caton l’Ancien)
- il faut dépenser qui veut gagner
- il faut en rabattre de moitié: il y a beaucoup d’exagération dans ce récit ou biences prétentions ne sont pas acceptables
- il faut endormir le fanatisme afin de pouvoir le déraciner (Napoléon Bonaparte)
- il faut endurer pour durer
- il faut endurer qui veut vaincre et durer
- il faut enter une greffe d’un vieil arbre sur un jeune sauvageon
- il faut entretenir la vigueur du corps pour conserver celle de l’esprit (Luc de Clapiers, marquis de Vauvenargues)
- il faut essayer de soumettre les circonstances et non s’y soumettre (Horace)
- il faut estimer ce que l’homme fait non par ce qu’il peut faire
- il faut estimer un homme de bien plus qu’un parent (Antisthène)
- il faut faire mardi gras avec sa femme et Pâques avec son curé
- il faut faire coucher la colère à la porte (Jean de La Fontaine)
- il faut faire de l’ordre avec du désordre (caussidière)
- il faut faire de nécessité vertu (saint jérôme)
- il faut faire l’âne si on veut avoir du son
- il faut faire la lessive à la buanderie
- il faut faire le feu à Noël avec de grosses souches et à Pâques avec des branches
- il faut faire pour apprendre
- il faut faire son purgatoire en ce monde ou dans l’autre — (François de Salignac de La Mothe-Fénelon)
- il faut faire trois fois le travail pour le bien faire
- il faut faire vie qui dure on se doit de ménager ses ressources pour les faire durer plus longtemps
- il faut flatter les crétins pour les faire travailler
- il faut fleurir pour porter fruit
- il faut gagner dieu à force de le prier et pourvoir à la nécessité à force de travailler
- il faut garder la poire pour la soif
- il faut garder les porcs gras, les jeunes porcs coûtent trop à engraisser
- il faut garder une pomme pour la soif
- il faut gouverner la fortune comme la santé: en jouir quand elle est bonne, prendre patience quand elle est mauvaise (François de La Rochefoucauld)
- il faut gratter les gens où il leur démange (Louis de Carmontelle)
- il faut haïr quelque chose pour être gentilhomme
- il faut haïr son ennemi comme s’il pouvait un jour devenir un ami, et aimer son ami comme s’il pouvait devenir un ennemi (Sophocle)
- il faut honorer les saints comme on les connaît
- il faut honorer nos maîtres plus que nos parents, car si nos parents nous ont donné la vie, nos maîtres nous ont donné le moyen de bien vivre (philoxène de cythère)
- il faut hurler avec les loups, si l’on veut courir avec eux: consonus esto lupis, cum quibus esse cupis (latin)
- il faut hurler avec les loups
- il faut importuner les princes de demandes comme dieu de prières
- il faut interpréter le mur, non pas la voix
- il faut jamais jurer de rien
- il faut laisser courir l’eau par le bas
- il faut laisser courir le vent par-dessus les tuiles: il faut laisser faire ce que l’on ne peut empêchervoir aussi : ne poursuivez pas le vent qui emporte votre chapeau
- il faut laisser dormir les morts
- il faut laisser le moutier où il est: il faut ne rien changer aux vieux usages
- il faut laisser le temps au tan : il faut laisser passer beaucoup de temps pour refermer les blessures- tan, du mot tanin, qui met longtemps pour imprégner la peau de cuir
- il faut laisser les gens parler et les chiens aboyer
- il faut laisser les princes en leur opinion
- il faut laisser mûrir les poires pour les cueillir
- il faut laisser suer ceux qui ont chaud et trembler ceux qui ont froid
- il faut laver son linge sale en famille: toutes les dissensions, les querelles, les scandales qui éclatent au sein d’une famille, d’une nation, doivent être réglés dans le plus grand secret
- il faut le désordre pour ramener l’ordre
- il faut le voir pour le croire : personne ne peut complètement croire ce qu’il n’a jamais vu. Connu comme l’adage de saint Thomas
- il faut lier le sac avant qu’il (ne) soit plein
- il faut lier à son doigt l’herbe qu’on connaît
- il faut louer la mer et se tenir en terre
- il faut lui mâcher tous ses morceaux: pour qu’il puisse comprendre, il est nécessaire de lui expliquer les choses les plus simples
- il faut manger les petits pois avec les riches et les cerises avec les pauvres : les petits pois ne sont bons que quand ils sont primeurs et donc fort chers, alors que les cerises sont meilleures quand elles sont arrivées à pleine maturité et ainsi très peu chères
- il faut manger moins de fromage que de pain
- il faut manger pour vivre, et non pas vivre pour manger (Socrate) : les gourmands abusent des bonnes choses. Tirade de Valère, dans L’Avare de Molière
- il faut manger trois coupes de cendres pour aller au paradis
- il faut marier le bétail du pays
- il faut marier le loup pour l’arrêter
- il faut marier le loup pour l’assagir
- il faut marier le loup pour le dompter
- il faut mener les gens comme on les connaît
- il faut mourir pour qu’on dise du bien et se marier pour qu’on dise du mal
- il faut mourir pour se faire regretter, il faut se marier pour se faire mépriser
- il faut mourir pour être loué et se marier pour être décrié
- il faut mourir qui veut vivre
- il faut mourir
- il faut n’avoir commerce qu’avec les femmes qui vous en sauront gré (Antisthène)
- il faut naître pour être joli, se marier pour être riche et mourir pour être bon
- il faut naître pour être joli, se marier pour être riche et mourir pour être honnête
- il faut observer la convenance dans le détail et l’ordre dans l’ensemble (bde st pierre)
- il faut opter des deux : être dupe ou fripon (regnard)
- il faut oublier les vieilles dettes et puis laisser les jeunes (de)venir vieilles
- il faut partout un commencement
- il faut partout une mesure
- il faut pas attaquer le nid de guêpes
- il faut pas croire que poussin en sait plus que poule
- il faut pas demander aux hommes ce qu’on peut pas leur donner
- il faut pas donner garde(r) le lard au chat
- il faut pas donner garde(r) les brebis au loup
- il faut pas enseigner à chier à ceux qui ont la diarrhée
- il faut pas faire l’épi plus gros que la mortaise
- il faut pas prendre après ce que disent les fous
- il faut pas rire d’un bossu, de peur de se faire rire (soi-)même
- il faut pas s’amuser avec les chiens et avec les crétins
- il faut pas se jeter dans la crèche avant qu’entrer à l’écurie
- il faut pas se mettre bas aux pieds ce qu’on a aux mains
- il faut passer par là ou par la fenêtre: il faut céder, il n’y a pas d’autre parti à prendre
- il faut payer qui veut acheter
- il faut pendre la lessive du temps que le soleil luit
- il faut penser avec les honnêtes gens, mais parler avec le vulgaire (attribué à Aristote)
- il faut penser sept fois avant de se mettre en colère et soixante-dix sept fois sept avant de se marier
- il faut perdre un vairon pour pêcher un saumon (janus gruter)
- il faut placer le clocher au milieu de la paroisse : il faut mettre à la portée de chacun une chose dont tout le monde a besoin
- il faut planter un arbre au profit d’un autre âge (caecilius statius)
- il faut plus craindre les eaux que le vin
- il faut plus d’esprit pour faire l’amour que pour conduire des armées (ninon de lenclos)
- il faut plus d’un coup pour mettre bas un chêne
- il faut plus d’une hirondelle pour amener le printemps
- il faut plus de drogues aux trop saouls qu’aux meurs-de-faim
- il faut plus dérober que gagner pour être riche à plaidoyer
- il faut plus que de l’esprit pour être auteur (Jean de La Bruyère)
- il faut pouvoir bien sûr, mais il faut aussi vouloir
- il faut premier à dieu servir et du corps puis se souvenir
- il faut prendre en gré le temps quand il vient, folle est la quérimonie qui est contre le temps
- il faut prendre en gré le temps quand il vient
- il faut prendre la poule sans crier
- il faut prendre la vie du beau côté
- il faut prendre la vie du beau sens
- il faut prendre le blé comme qu’il croît et puis le temps comme qu’il vient
- il faut prendre le cerf avant de le dépouiller(henry de bracton) : de legibus et consuetudinibus angliae)
- il faut prendre le pot-au-feu selon son état et revenu et qui guère n’a dépenser peu
- il faut prendre le saut avant le lièvre
- il faut prendre le taureau par les cornes quand on veut quelque chose il faut vraiment s’y mettre
- il faut prendre le temps comme il vient : il faut se faire à toutes les circonstances de la vie
- il faut prendre le temps comme il vient et les hommes comme on les trouve
- il faut prendre le temps comme il vient, les femmes comme elles sont et l’argent pour ce qu’il vaut
- il faut prendre une maison faite et une femme à faire
- il faut presque être trop bon pour l’être assez
- il faut préférer un dommage à un gain malhonnête, car le premier ne cause qu’un chagrin, alors que le second en apporte une infinité (chilon de sparte)
- il faut puiser tant que la corde est au puits
- il faut qu’il ait été changé en nourrice: il ne ressemble ni à son père ni à sa mère, par les traits du visage ou par le caractère
- il faut qu’on en fasse, si ce n’est chez soi c’est en allant boire
- il faut qu’on en fasse, si ce n’est pas à la crèche c’est en allant boire
- il faut qu’un fou mette de la graisse dans la soupe et qu’un sage y mette du sel
- il faut qu’un homme soit bien vieil pour haïr un maquereau
- il faut qu’un menteur ait de la mémoire : le mensonge entraîne le mensonge, il vaut mieux avoir de la mémoire et se souvenir de ce que l’on a dit
- il faut qu’une main lave l’autre
- il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée : il faut choisir entre les choses opposées
- il faut que celui qui se moque des jambes tordues ait les siennes droites
- il faut que chair qui croît bouge
- il faut que force reste à justice il ne faut utiliser la force que pour une cause juste
- il faut que jeunesse se passe et que vieillesse se casse
- il faut que jeunesse se passe la jeunesse est difficile mais elle est un moment de la vie comme un autre
- il faut que la maladie prenne son cours
- il faut que la poule aide le coq à gratter
- il faut que la poule aide à gratter au coq
- il faut que la tête soit bien pourrie, pour que la queue sente si mauvais
- il faut que la ville soit fournie, qu’il en y ait des fols et des sages
- il faut que le cœur se brise ou se bronze (Chamfort)
- il faut que le désordre ramène l’ordre
- il faut que le mâle soit fin si la femelle ne l’affine
- il faut que le pauvre homme fasse joug au riche
- il faut que le sage porte le fol sur ses épaules
- il faut que les enfants le soient longtemps
- il faut que les femmes se plaignent de leur jardin, pour que ce soit une bonne année
- il faut que les filles descendent et que les vaches montent
- il faut que vertu fasse tête à la noblesse
- il faut quelquefois brûler une chandelle au diable (antoine oudin)
- il faut racheter l’argent prêté
- il faut recevoir le bien avec son mal
- il faut recevoir les calomnies avec plus de calme que les cailloux (Antisthène)
- il faut reculer pour mieux sauter
- il faut remplir son tonneau de joie pour n’y laisser place à mélancolie
- il faut rendre le bien pour le mal
- il faut rien qu’être pauvre pour être exploité
- il faut rire avant que d’être heureux, de peur de mourir avant d’avoir ri (Jean de La Bruyère)
- il faut s’agripper au tronc devant de s’agripper aux branches
- il faut s’enquérir qui est mieux savant, non qui est plus savant (Montaigne)
- il faut s’habiller du drap du pays
- il faut s’étendre selon sa couverture
- il faut sauver les peuples malgré eux (Napoléon Bonaparte)
- il faut savoir avant penser
- il faut savoir changer son arbalète d’épaule
- il faut savoir devant qu’avoir
- il faut savoir détendre la corde avant qu’elle se rompe
- il faut savoir détendre la corde avant qu’elle se rompe
- il faut savoir maîtriser sa langue, son sexe et son cœur (Anacharsis)
- il faut savoir obéir avant que de commander
- il faut savoir raison garder (philippe le bel)
- il faut savoir tenir sa misère joyeuse
- il faut se conduire avec ses amis comme on voudrait les voir se conduire avec soi (Aristote)
- il faut se contenter de ce qu’on a
- il faut se défier de ce qui est marqué au b (bâtard, bossu, boiteux, borgne, bègue, bigot, bigle)
- il faut se défier des garçons peignés et filles frisées
- il faut se marier pour se faire critiquer
- il faut se marier pour se faire à blâmer, il faut mourir pour se faire à louer
- il faut se marier pour se faire à décrier, il faut mourir pour se faire à fleurir
- il faut se marier pour être méprisé et mourir pour être loué
- il faut se mesurer qui veut durer
- il faut se méfier d’un taureau qui beugle
- il faut se méfier des eaux dormantes
- il faut se méfier du devant d’une femme, du derrière d’une mule et d’un curé (d’une nonne, d’un moine) de tous côtés
- il faut se méfier du devant d’une femme, du derrière d’une mule et d’un soldat de tous les côtés
- il faut se taire ou dire des paroles de bon augure (festus)
- il faut semer qui veut moissonner
- il faut sept ans pour rattraper la première année de mariage (lmorin)
- il faut servir dieu avant sa panse
- il faut seulement manger par faim et boire par soif
- il faut si bien marier ses enfants qu’ils n’ayent que faire de leurs pères
- il faut souffrir le chaud et le froid
- il faut souffrir pour un mieux
- il faut souffrir pour être belle
- il faut suivre la mode ou être extravagant
- il faut surveiller nos ennemis, car ils voient les premiers nos défauts (Antisthène)
- il faut tendre la main à ses amis sans fermer les doigts (diogène le cynique)
- il faut tendre voile selon le vent
- il faut tenir les enfants sur la crainte
- il faut tenir à une résolution parce qu’elle est bonne, et non parce qu’on la prise (la rochefoucauld)
- il faut tirer le ridicule avec grâce et d’une manière qui plaise et qui instruise (Jean de La Bruyère)
- il faut tondre ses brebis et non pas les écorcher ou : qui une fois écorche deux fois ne tond: on ne doit pas exiger de quelqu’un plus qu’il ne peut
- il faut toujours avoir quelque chose à manger avec son pain
- il faut toujours donner un coup à la douve et l’autre au cercle : l’arbitre partage la raison et le tort entre les adversaires
- il faut toujours faire aller l’eau sur son moulin
- il faut toujours faire coucher la colère à l’huis
- il faut toujours garder une pomme pour la soif
- il faut toujours laisser couler l’eau par le bas
- il faut toujours manger avant de boire
- il faut toujours manger un plat après la soupe
- il faut toujours mettre de l’eau dans son vin
- il faut toujours se méfier du cul d’un mulet, du devant d’une femme, de la rancune d’un prêtre
- il faut tourner sa langue sept fois dans sa bouche avant de parler : il vaut mieux réfléchir avant de parler que de dire une bêtise. Voir aussi l’autre forme : pense deux fois avant de parler, tu en parleras deux fois mieux
- il faut toute la vie pour apprendre à vivre (Sénèque)
- il faut travailler en jeunesse, pour reposer en vieillesse
- il faut travailler qui veut manger
- il faut travailler qui veut reposer
- il faut travailler tant que la peau du cul dure
- il faut trois sacs à un plaideur : un sac de papiers, un sac d’argent et un sac de patience (pmquitard)
- il faut trois vieilles femmes pour faire une jeune fille
- il faut tromper les enfants avec les osselets et les hommes avec les serments (lysandre)
- il faut tuer le taureau avant la vache
- il faut un commencement à tout
- il faut un coup de fouet pour stimuler un cheval, il faut un verre de vin pour stimuler un homme
- il faut un fol et un sage, pour trancher un fromage
- il faut une fois mourir
- il faut une mesure à tout
- il faut vivre avec ceux qui vivent
- il faut vivre et laisser vivre
- il faut vivre et non pas seulement exister (Plutarque)
- il faut voir et ouïr en cour et y être aveugle et sourd
- il faut à la femme la plus honnête un grain de coquetterie, comme à la fraise un grain de poivre (daniel darc)
- il faut à la fois reculer pour mieux saillir
- il faut à tout un commencement
- il faut éclairer l’histoire par les lois et les lois par l’histoire (Montesquieu)
- il faut écouter beaucoup et parler peu pour bien agir au gouvernement d’un état (richelieu)
- il faut écrire comme on parle (Voltaire)
- il faut épargner en jeunesse pour se soutenir en vieillesse
- il faut éprouver l’ami aux petites occasions et l’employer aux grandes
- il faut éteindre la démesure plus qu’un incendie (Héraclite d'Éphèse)
- il faut être bien monté ou aller à pied
- il faut être chair ou bien os
- il faut être deux pour se quereller (Socrate)
- il faut être enclume ou marteau
- il faut être fol en amour
- il faut être gris pour faire des âneries
- il faut être juste avant d’être généreux, comme on a des chemises avant d’avoir des dentelles (Chamfort)
- il faut être marchand ou larron: qui est marchand doit être loyal
- il faut être sévère, ou du moins le paraître (Delphine de Girardin)
- il faut être à la maison partout
- il faut ôter le trot et en faire une haquenée
- il faut, autant qu’on peut, obliger tout le monde (Jean de La Fontaine)
- il faut, quand on agit, se conformer aux règles, et quand on juge, avoir égard aux exceptions (Jean joubert)
- il faut, quand on gouverne, voir les hommes tels qu’ils sont, et les choses telles qu’elles doivent être (Louis de Bonald)
- il foloye beau qui foloye par conseil
- il gagne assez qui putain perd
- il importe autant pour un soldat d’ignorer certaines choses que d’en savoir d’autres (Tacite)
- il la faudrait acheter pour ce qu’elle vaut et la vendre pour ce qu’elle se croit
- il languit qui ne repose
- il lui en pend autant au nez se dit de quelqu’un qui peut être exposé au même inconvénient
- il lui pense rompre le cul et il se rompt la tête
- il meurt plus d’enfants de trop manger que de mourir de faim
- il n’a loisir qu’il ne le prend
- il n’a pas bruit pour néant
- il n’a pas fait qui commence
- il n’a pas le bec gelé: c’est un bavard
- il n’a pas soif qui d’eau ne boit
- il n’appartient pas à un vilain de renier dieu
- il n’appartient qu’aux grands hommes d’avoir de grands défauts (François de La Rochefoucauld)
- il n’appartient qu’à un sot d’être trompé plusieurs fois, le sage ne le peut être qu’une fois
- il n’arrive jamais d’aussi grand malheur que d’autres n’en vaillent de mieux
- il n’aura jamais bon marché qui ne le demande
- il n’aura jamais bon valet qui ne le nourrit
- il n’aura pas bonne part de ses noces qui n’y est (gilles de noyers)
- il ne faut pas confondre vitesse et précipitation
- il n’en chaut savoir comme les fruits et poissons s’appellent, mais qu’ils soient bons
- il n’en chaut de le voir si on le tient
- il n’en chaut quelle âge ait la bête, si elle porte bien
- il n’en chaut savoir comme les fruits et poissons s’appellent, mais qu’ils soient bons
- il n’en jetterait pas sa part aux chiens: il ne veut pas renoncer à la part qui doit lui revenir
- il n’en n’arrive pas une sans deux
- il n’engendre pas la mélancolie] : il est gai, il vit sans souci
- il n’entend pas de cette oreille-là : il ne consent pas à faire ce qu’on lui demande
- il n’est aboi ni chasse que de vieil chien
- il n’est aboi que de vieil chien
- il n’est amis aujourd’hui que de table
- il n’est anglet sans coin
- il n’est argent perdu que par faute d’argent
- il n’est au monde animal traître au prix de l’homme (Montaigne)
- il n’est au monde si grand dommage, que seigneur à fol courage
- il n’est avoir que de preud’homme
- il n’est banquet que d’homme chiche
- il n’est besogne que d’ouvriers
- il n’est bien ne (ou) joie si hautaine qu’on prise n’est qu’on l’acquiert à peine
- il n’est bois si vert qui ne s’allume
- il n’est bon acquit que de don
- il n’est bon charretier qui ne verse
- il n’est bon maître qui jamais ne faille
- il n’est bon pour soi, ne pour autrui
- il n’est chance qui ne retourne
- il n’est chariot qui ne verse
- il n’est chasse que de vieux chiens (Nicolas de Cholières)
- il n’est cheval qui n’ait méhaing
- il n’est cheval qui n’ait son méhain
- il n’est chose qu’on ne fasse
- il n’est chose si vile qu’elle ne soit utile
- il n’est chose si vile qui ne soit utile
- il n’est chose tant soit-elle vile, qui ne duise et ne soit utile
- il n’est condiment que d’appétit (xénophon)
- il n’est d’orgueil que de pauvre enrichi
- il n’est danger que de vilain
- il n’est danger que de vilain (Pierre Gringore)
- il n’est de bien faire et taire, et à dieu complaire
- il n’est dette si tôt perdue que dette trop attendue
- il n’est digne du doux, qui n’a goûté l’amer
- il n’est débiteur qui veut (François Rabelais)
- il n’est déjeuner que d’écoliers, dîner que d’avocats, souper que de marchands, regoubillonner que de chambrières (François Rabelais)
- il n’est entreprise que d’homme hardi
- il n’est envie que de moine
- il n’est fagot qui ne trouve son lieu (Jean-Antoine de Baïf)
- il n’est femme, cheval ni vache, qui n’ait toujours quelque tache
- il n’est feu que de gros bois
- il n’est forteresse qu’un âne chargé d’or ne puisse approcher (philippe i de macédoine)
- il n’est guère de loyaux amis
- il n’est géhenne au monde que de vin
- il n’est géhenne que de vin
- il n’est hardi qui s’effraie d’un refus
- il n’est homme qui ne prend somme
- il n’est homme qui ne prenne somme
- il n’est honneur ni recueil que de dames
- il n’est jamais feu sans fumée
- il n’est jamais jour si on ne voit le soleil
- il n’est jamais tard à bien faire
- il n’est jamais trop tard pour bien faire: on peut toujours bien faire même si on agit au dernier moment
- il n’est jouer qu’à joueurs
- il n’est lumière que du matin, ni manger qu’à bonne faim
- il n’est mal dont bien ne vienne
- il n’est manger qu’à bonne faim
- il n’est mariage que de personnes
- il n’est marié que mort ne démarie
- il n’est martyre que d’amours
- il n’est maître qu’un bon métier
- il n’est messager que soi-même
- il n’est miracle que de vieux saints (Henri Estienne)
- il n’est mis loin du cul qui à la queue se tient
- il n’est mois qui ne revienne
- il n’est nager qu’en grande eau
- il n’est noblesse que de vertu
- il n’est nul mauvais amis
- il n’est nul petit ami
- il n’est nul petit ennemi
- il n’est nulle belle prison
- il n’est nulles laides amours ni belles prisons: variante : il n’est nulle laide amour ni belle prison
- il n’est nuls petits amis
- il n’est nuls petits ennemis
- il n’est nuls petits ennemis (Pierre Gringore)
- il n’est orgueil que de pauvre enrichi
- il n’est orgueil que de sot revêtu (gabriel meurier)
- il n’est ouvrage que d’ouvrier
- il n’est ouvrage que de maître
- il n’est pas (r)assuré qui trop haut est monté
- il n’est pas aimé qui est courroucé
- il n’est pas aisé qui des chausses de sa femme fait chaperon
- il n’est pas aisé qui est courroucé
- il n’est pas aisé qui se courrouce
- il n’est pas assûr ((r)assuré) à qui ne méchoit oncques: mescheoir: mal tomber, cadere (latin, tomber)
- il n’est pas bien caché à qui le cul pert (apert)
- il n’est pas bien qu’un homme tienne à lui seul les rênes de deux femmes (Euripide) : les grecs considéraient la monogamie comme un des faits de leur civilisation
- il n’est pas bon d’être malheureux, mais il est bon de l’avoir été (chevalier de méré)
- il n’est pas bon maçon qui pierres refuse
- il n’est pas bon que l’homme soit seul (Bible, genèse)
- il n’est pas bon que l’homme soit seul (genèse)
- il n’est pas bon écolier, qui trotte et saute volontiers
- il n’est pas certain que tout soit incertain (Blaise Pascal)
- il n’est pas content qui se plaint
- il n’est pas couvert qui a le cul découvert
- il n’est pas de beauté où règne le désordre (Philon d'Alexandrie)
- il n’est pas de cheval qui avec le temps ne devienne rosse
- il n’est pas de famille qui n’ait ses tares
- il n’est pas de fumée sans feu ni d’amour sans quelque semblant (manuscrit du (XVIe siècle))
- il n’est pas de satiété dans l’étude (Érasme)
- il n’est pas de vice que les femmes et les guenons ignorent
- il n’est pas digne d’être mercier qui ne sait faire sa loge
- il n’est pas digne de délacer les cordons de ses souliers: il lui est très inférieur en mérite
- il n’est pas facile de connaître les bonnes femmes et les bons melons
- il n’est pas fils d’homme qui ne prend somme
- il n’est pas fils d’homme qui ne prenne somme
- il n’est pas hardi qui ne s’aventure
- il n’est pas heureux qui veut
- il n’est pas homme qui n’a somme
- il n’est pas marchand qui toujours gagne
- il n’est pas marchand qui toujours gagne (Pierre Gringore)
- il n’est pas maçon qui pierre(s) refuse
- il n’est pas maître qui n’ose commander
- il n’est pas ne diable qui se fait noir
- il n’est pas nécessaire d’espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer: devise de guillaume d’orange
- il n’est pas pauvre qui n’a guère de bien, mais celui seul qui n’est content de rien
- il n’est pas permis de s’emporter contre la vérité (Platon)
- il n’est pas permis à tout le monde d’aller à corinthe: allusion aux exigences de la courtisane laïs qui faisait payer ses charmes très cherdémosthène recula devant ses exigences qu’il n’achetait pas si cher un repentir
- il n’est pas possible de vivre heureux sans être sage, honnête et juste, ni sage, honnête et juste sans être heureux (Épicure)
- il n’est pas quitte qui doit de reste
- il n’est pas rassuré à qui ne méchoit oncques
- il n’est pas riche qui est chiche
- il n’est pas sage qui n’a peur d’un fol
- il n’est pas sage qui n’a peur d’un fou
- il n’est pas sain de veiller longtemps, se lever matin vaut mieux
- il n’est pas saoul qui n’a rien mangé
- il n’est pas seigneur de son pays, qui de ses sujets est haï
- il n’est pas si diable qu’il est noir: il n’est pas si méchant qu’il le paraît
- il n’est pas si petit buisson qui ne porte ombre
- il n’est pas sire en son pays, qui de ses sujets est haï
- il n’est pas temps de fermer l’étable quand le cheval est perdu
- il n’est pas temps de fermer les étables quand les chevaux sont pris
- il n’est pas toujours fête
- il n’est pas toujours saison de brebis tondre (manuscrit de 1557)
- il n’est pas toujours saison de tondre brebis et mouton
- il n’est pas toujours temps de brebis tondre
- il n’est pas à soi qui est ivre
- il n’est pas échappé qui traîne son lien
- il n’est pauvreté que d’ignorance et maladie
- il n’est permis d’affirmer qu’en géométrie (Voltaire)
- il n’est personne qui n’aime la médiocrité dorée (Horace)
- il n’est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir : un parti pris trop ferme empêche de voir la vérité. Voir aussi l’autre forme : il n’est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre
- il n’est pire eau que l’eau celle qui dort (manuscrit du (XIVe siècle)) : une personne muette peut s’avérer beaucoup plus dangereuse qu’une personne bavarde
- il n’est pire ennemi que ses proches (manuscrit du (XIVe siècle))
- il n’est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre : se dit de quelqu’un qui feint de ne pas comprendre ce qu’on lui demande. Voir aussi l’autre forme : il n’est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir
- il n’est plaisir que d’avoir jouissance
- il n’est plus nécessaire d’étudier les hommes que les livres (François de La Rochefoucauld)
- il n’est plus sot que celui qui pense être fin (marguerite de navarre)
- il n’est plus temps de fermer les écuries quand les poulains sont dehors
- il n’est plus temps de secouer le joug que l’on s’est imposé (Sénèque)
- il n’est point d’armes plus puissantes que la vertu (Ménandre)
- il n’est point d’herbe contre la mort
- il n’est point de faveur, alors qu’on en est digne (chcahier)
- il n’est point de garant de forfait ni de folie
- il n’est point de haines implacables, sauf en amour (properce)
- il n’est point de petit chez soi (ducis)
- il n’est point de pire sourd que cil (celui) qui feint le lourd
- il n’est point de terre plus douce que la patrie (Homère)
- il n’est pour voir que l’œil du maître (Jean de La Fontaine)
- il n’est péché ni (ou) mal tant soit celé qu’en fin ne soit connu et révélé
- il n’est pêcher qu’en eau trouble
- il n’est que boire à la vraie source
- il n’est que bon que les hommes voient de temps à autre comme il fait bon sans femme
- il n’est que d’aller le grand chemin
- il n’est que d’avoir affaire à gens de bien
- il n’est que d’avoir d’esprit bonne ouverture (chbourdigné)
- il n’est que d’avoir jouissance
- il n’est que d’être assis à son aise
- il n’est que d’être bien couché
- il n’est que d’être là où on fait le pot bouillir
- il n’est que d’être à son blé moudre: pour qu’une affaire réussisse, le moyen le plus sûr est de s’en occuper soi-même
- il n’est que de hanter les preuds (preux) et bons
- il n’est que de nager en grande eau
- il n’est que de plier et dresser une plante quand elle est tendre et pliable
- il n’est que de prendre son refuge à christ
- il n’est que de remédier au mal en temps opportun
- il n’est que de suivre la cohorte des bons et vertueux
- il n’est que de suivre le grand chemin
- il n’est que de vivre
- il n’est que les premières amours
- il n’est que pêcher en eau trouble
- il n’est que pêcher en grand vivier
- il n’est que voir belle dame
- il n’est qui puisse la mort fuir
- il n’est qui puisse mourir fuir
- il n’est richesse que de gain
- il n’est richesse que de science et santé
- il n’est rien d’inutile aux personnes de sens (Jean de La Fontaine)
- il n’est rien de plus terrible que la mer pour dompter un homme (Homère)
- il n’est rien de rester tard, pourvu qu’il ne faille pas retourner
- il n’est rien de si absent que la présence d’esprit (Rivarol)
- il n’est rien de tel que le balai neuf pour balayer la crasse
- il n’est rien impossible à l’homme
- il n’est rien plus agréable que de trouver son pareil
- il n’est rien plus certain que la mort, ni rien plus incertain que son jour
- il n’est rien plus léger que pensée de femme
- il n’est rien qu’amour n’emporte
- il n’est rien que gens ne fassent
- il n’est rien que les gens ne fassent
- il n’est rien qui ne prenne fin par succession de temps
- il n’est règle qui ne faille
- il n’est réplique si piquante que le mépris silencieux (Montaigne)
- il n’est sale marmite qui ne trouve son couvercle
- il n’est sauce que d’appétit
- il n’est savate qui ne trouve sa pareille, à moins qu’on ne l’ait brûlée
- il n’est secours que de vrai ami
- il n’est secret que de rien dire
- il n’est si beau acquit (acquisition) que le don
- il n’est si beaux services comme de larron (manuscrit du (XIVe siècle))
- il n’est si bel acquêt que le don (Bonaventure Des Périers)
- il n’est si belle rose qui ne devienne gratte-cul (gille ménage)
- il n’est si bien ferré qui ne glisse
- il n’est si bon char qui ne verse parfois
- il n’est si bon charretier qui ne verse (manuscrit du (XVe siècle)) ; variante : il n’est si bon chartier qui ne verse
- il n’est si bon hermite qu’on ne fasse partir de son hermitage
- il n’est si bon marinier (marin) qui ne pérille
- il n’est si bon marinier qui ne périsse
- il n’est si bon parent qu’un bon ami
- il n’est si bon que femme n’assotte
- il n’est si bon qui aussi bon ne soit
- il n’est si bon qui bon ne soit
- il n’est si bon qui n’ait son compagnon
- il n’est si chétif fagot qui ne trouve son lien
- il n’est si ferré qui ne glisse
- il n’est si fin qui n’ait un tour de peigne
- il n’est si fort lien que de femme (manuscrit du (XIVe siècle))
- il n’est si fort que le commencement
- il n’est si fort qui ne trouve son maître
- il n’est si fort qui puisse fuir la mort
- il n’est si grand dépris (mépris) que de pauvre orgueilleux
- il n’est si grand péril qu’en change d’apothicaire
- il n’est si juste que femme ne diffame
- il n’est si long jour que la nuit ne suive
- il n’est si mauvais livre dont on ne puisse tirer quelque chose de bon (Pline l’Ancien)
- il n’est si mauvais sourd que celui qui ne veut pas ouïr
- il n’est si méchant qui ne trouve sa méchante (manuscrit du (XIVe siècle))
- il n’est si petit buisson qui ne porte son ombre: il n’y a si petite rivalité qui ne porte préjudice
- il n’est si petit qui ne puisse nuire
- il n’est si petite chapelle qui n’ait sa dédicace: variante : il n’est si petite chapelle qui n’ait sa dédicace et fête
- il n’est si petite chapelle qui n’ait son saint: les petites gens peuvent avoir de grands protecteurs
- il n’est si riche qui n’ait affaire d’amis
- il n’est si riche qui quelquefois ne doive
- il n’est si sage qui ne faille aucunes fois
- il n’est si sage qui ne fasse des sottises (manuscrit du (XIIe siècle))
- il n’est si sûr qui ne glisse
- il n’est si vrai dire qu’en moquant
- il n’est si étrange mensonge que la femme ne croie, s’il est à sa louange (manuscrit du (XVe siècle))
- il n’est tant de gerbes qu’en moisson
- il n’est tel pain que de froment ni tel vin que de sarment
- il n’est tel que d’avoir sa fille pourvue pour trouver des marieurs: quand une affaire est faite, c’est à qui vous offrira ses services
- il n’est temps de regimber quand on s’est laissé entraver (Montaigne)
- il n’est trésor que de sagesse et santé
- il n’est trésor que de science
- il n’est trésor que de vivre à son aise
- il n’est trésor que santé et avoir argent à planté
- il n’est viande que d’appétit : on ne trouve bon que ce que l’on mange avec appétit
- il n’est viande si nette qu’un œuf mollet
- il n’est vie que d’être aise
- il n’est vie que d’être bien aise
- il n’est vilain qui ne fait la vilénie
- il n’est vilain qui ne fasse vilénie (Jean-Antoine de Baïf)
- il n’est œuvre que d’ouvriers
- il n’est… si poltron, sur la terre, qui ne puisse trouver plus poltron que lui (Jean de La Fontaine)
- il n’importe d’où vient l’oiseau, s’il chante bien
- il n’importe l’âge de la vache, si elle est portante
- il n’importe lequel, disait celui qui prenait le plus gros morceau
il n’y[modifier le wikicode]
- il n’y a animal moins domptable que la femme irraisonnable
- il n’y a arbre qui n’ait quelques branches sèches
- il n’y a au-dessous du fat que celui qui l’admire (J. Sanial Dubay)
- il n’y a aucune mauvaise chaussure qui ne trouve sa pareille
- il n’y a avoir qui vaille savoir
- il n’y a beau maître qui ne se trompe
- il n’y a bête tant soit fière, qui ne se délecte de sa pareille
- il n’y a bêtise qu’un fou n’y crie
- il n’y a celui qui n’aime mieux son profit que celui de son voisin
- il n’y a chance que pour la canaille
- il n’y a chance qui ne rechance
- il n’y a chance qui ne vire
- il n’y a char qui ne verse
- il n’y a chose moins recouvrable que le temps
- il n’y a chose qui plus décontente, que de vivre entre mal gent
- il n’y a chose tant ardue, qu’en bien cherchant ne soit connue
- il n’y a chose tant soit celée, que le temps ne rende avérée
- il n’y a chose tant soit vile qu’elle ne profite à cil (celui) qui en sait la valeur
- il n’y a d’ami, d’épouse, de père ou de frère que dans la patrie ; l’exilé partout est seul (Félicité Robert de Lamennais)
- il n’y a d’impossible que ce qui implique contradiction (Pierre-Marc-Gaston de Lévis)
- il n’y a danger que du trop
- il n’y a de damnés que les obstinés : l’impénitence seule conduit en enfer, et par analogie, les gens obstinés souffriront s’ils persévèrent dans un mauvais parti
- il n’y a de la chance que pour la crapule
- il n’y a de mariage qu’une seule fois ni de paradis qu’en un seul endroit
- il n’y a de nouveau que ce qui a vieilli
- il n’y a de nouveau que ce qui est oublié (Rose Bertin)
- il n’y a de plaisir agréable que celui qui se renouvelle en variant (Publilius Syrus)
- il n’y a de science que du général (Aristote) : formule résumant la doctrine des universaux
- il n’y a de vraiment bons que les gens bien portants (Émile Augier)
- il n’y a diligence qui satisfasse, à cil que hâtiveté presse et chasse
- il n’y a douleur qui ne se passe par succession de temps
- il n’y a en amour que les honteux qui perdent (Molière)
- il n’y a en ville ni village, arts ni métiers où n’y ait plus de méchants que de bons ouvriers
- il n’y a engin tant bon qu’il soit qui n’ait besoin de doctrine
- il n’y a ennemi plus vénéfique que le familier et domestique
- il n’y a ennemi plus vénéfique, que le familier et domestique
- il n’y a femme sans amour, samedi sans soleil, dimanche sans plaisir ni vieillard sans douleur
- il n’y a femme, bête, cheval ni vache, qui n’ait toujours quelque tache
- il n’y a femme, cheval ni vache, qui n’ait toujours quelque tache
- il n’y a femme, cheval ni vache, qui n’eut quelque tache
- il n’y a fer, acier ou diamants, qui vaillent contre le temps
- il n’y a grain ni guère d’intérêt d’être enseveli en liqueurs aromatiques ou en un fumier
- il n’y a grand riche ni celui qui n’ait besoin du petit
- il n’y a guère au monde un plus bel excès que celui de la reconnaissance (Jean de La Bruyère)
- il n’y a guère d’homme assez habile pour connaître tout le mal qu’il fait (François de La Rochefoucauld)
- il n’y a guère qu’une naissance honnête, ou qu’une bonne éducation qui rende les hommes capables de secret (Jean de La Bruyère)
- il n’y a géhenne que de femme et de vin
- il n’y a homme de mère né, qui sache ce qui lui pend au nez
- il n’y a homme tant soit-il sage, qui du futur soit présage
- il n’y a honneur ni dignité, qui vaille salut, sagesse et santé
- il n’y a jamais de va-nu-pieds qu’il n’y ait une va-nu-pieds
- il n’y a jamais manque de place pour la vertu (Sénèque)
- il n’y a meilleur parent que l’ami fidèle et prudent
- il n’y a meilleure plante fruitière que la femme vertueuse
- il n’y a neige ni glace que le soleil ne fonde
- il n’y a ni bêtes ni gens : c’est un lieu inhabité
- il n’y a ni laid pot qui ne trouve son couvercle
- il n’y a ni samedi sans soleil ni jeune fille sans amour
- il n’y a nul petit ennemi
- il n’y a pas d’oison qui ne trouve son enclos
- il n’y a pas de belle fille sans lentille, pas de beau garçon sans bouton
- il n’y a pas de belle fille sans tache de rousseur, pas de beau garçon sans bouton
- il n’y a pas de belle rose qui ne porte gratte-cul
- il n’y a pas de belles prisons ni de laides amours
- il n’y a pas de bonne fête sans lendemain (Delphine de Girardin) : ce proverbe ne veut pas dire qu’il faille s’amuser deux jours de suite ; il signifie que c’est seulement le lendemain que nous saurons si nous avons eu raison de nous réjouir la veille. Ordinairement on ne travaille guère le lendemain d’une fête.
- il n’y a pas de brouillard sans eau
- il n’y a pas de cheval que leur mettent pas la bride
- il n’y a pas de chiens sans puces ni de mules sans vices ni de femmes sans malice
- il n’y a pas de couronnes sans épines
- il n’y a pas de curieux qui ne soit malveillant (Plaute)
- il n’y a pas de fataliste absolu, même à Constantinople (Frédéric Bastiat)
- il n’y a pas de femme plus mal chaussée que la femme du cordonnier
- il n’y a pas de force sans adresse (Napoléon Bonaparte)
- il n’y a pas de fraude à tromper un trompeur : latin : fallere fallentem non est fraus
- il n’y a pas de fruit qui n’ait été âpre avant d’être mûr (Publilius Syrus)
- il n’y a pas de fumée sans feu : il n’y a pas d’effet sans cause ; toute rumeur a quelque fondement
- il n’y a pas de grenouille qui ne trouve son crapaud
- il n’y a pas de guerre sans paix
- il n’y a pas de jeune fille sans amour ni de femme enceinte sans douleur
- il n’y a pas de laides amours : la personne qu’on aime paraît toujours belle à celui qui l’aime
- il n’y a pas de maison dont le sol ne se salisse
- il n’y a pas de maison sans croix
- il n’y a pas de mal sans bien
- il n’y a pas de mariage sans fleurs ni de mort sans pleurs
- il n’y a pas de mauvais sabot qui ne trouve de quoi faire la paire
- il n’y a pas de mauvaise chaussure qui ne trouve sa pareille
- il n’y a pas de meilleur médecin que soi-même
- il n’y a pas de meilleur remède que celui qui réussit
- il n’y a pas de mortel qui soit sage à toute heure (Pline l’Ancien)
- il n’y a pas de moyen pour polir le hérisson (Aristophane)
- il n’y a pas de médecin pour la peur
- il n’y a pas de noce(s) sans deuil ni de samedi sans soleil
- il n’y a pas de noces sans lendemain
- il n’y a pas de petites économies : en économisant petit à petit, on arrive à une somme importante. Voir aussi : un sou est un sou
- il n’y a pas de pied qui ne trouve son sabot
- il n’y a pas de pire mal que celui de ne pouvoir pas durer dans l’aise ou dans la prospérité
- il n’y a pas de plus grande allégresse pour un fils que la gloire d’un père, et pour un père que les exploits d’un fils (attribué à Sophocle)
- il n’y a pas de plus pesant fardeau qu’une fille qui apporte une grosse dot (Ménandre)
- il n’y a pas de quinze ans laids
- il n’y a pas de richesse préférable à la santé du corps (Bible, l’ecclésiaste)
- il n’y a pas de route royale vers la géométrie (Euclide)
- il n’y a pas de sabot sous le lit qui ne trouve son pareil
- il n’y a pas de samedi sans soleil comme il n’y a pas de fille sans amour
- il n’y a pas de samedi sans soleil ni de belle fille sans amour ni de vieille femme sans douleur
- il n’y a pas de samedi sans soleil ni de femme sans conseil
- il n’y a pas de sarcloir qui ne trouve son manche
- il n’y a pas de sot métier : toutes les professions sont honorables. Parfois complété par : « il n’y a que de sottes gens »
- il n’y a pas de source de profits aussi sûre que l’économie (Publilius Syrus)
- il n’y a pas de vendredi sans deuil ni de samedi sans soleil
- il n’y a pas loin de la porcherie à la civière
- il n’y a pas là de quoi fouetter un chat : c’est une vétille
- il n’y a pas petit pot qui ne trouve son couvercle
- il n’y a pas plus de belles filles sans amourettes que de beaux monticules sans merde de chien
- il n’y a pas plus de samedis sans soleil que de filles sans amoureux
- il n’y a pas plus de samedis sans soleil que de vieille femme sans conseils
- il n’y a pas plus de samedis sans soleil que vieille femme sans conseils
- il n’y a pas plus sourd que celui qui ne veut pas entendre
- il n’y a pas sur la terre d’homme juste qui fasse le bien sans jamais pécher (Bible, L'Ecclésiastique)
- il n’y a pas une dette qui ne se paie
- il n’y a pas une fille sans amant
- il n’y a pas une fille sans amour
- il n’y a pas une méthode unique pour étudier les choses (Aristote)
- il n’y a pas une rose sans un églantier
- il n’y a personne de plus sourd que celui qui ne veut pas croire
- il n’y a personne de plus sourd que celui qui ne veut pas entendre
- il n’y a pire débat que plusieurs mains à un plat
- il n’y a pire ennemi qu’un familier ami
- il n’y a pire mal qu’une mauvaise femme, mais rien n’est comparable à une femme bonne (Euripide)
- il n’y a pièce sur le corps, qui ne soit bute de la mort
- il n’y a plus d’assurance au temps non plus qu’à une femme
- il n’y a plus d’attente où il n’y a plus d’espérance
- il n’y a plus d’enfants : cet enfant sait des choses qu’il devrait ignorer ou il parle de choses qui ne sont pas de sa compétence
- il n’y a plus d’huile dans la lampe : se dit d’une personne dont les forces sont entièrement épuisées par l’effet de la maladie ou du grand âge
- il n’y a plus que le nid, les oiseaux s’en sont envolés : la personne que l’on voulait voir ou arrêter a quitté furtivement son domicile
- il n’y a plus sourd que celui qui ne veut ouïr
- il n’y a point d’accidents si malheureux dont les habiles gens ne tirent quelque avantage (François de La Rochefoucauld)
- il n’y a point d’eau plus dangereuse que celle qui dort
- il n’y a point de belle chair près des os : une personne maigre est rarement belle
- il n’y a point de bonheur sans courage, ni de vertu sans combat (Jean-Jacques Rousseau)
- il n’y a point de bonne recette pour les gourmands, les ivrognes et les fainéants
- il n’y a point de corneille qui ne trouve ses enfants beaux
- il n’y a point de dette sitôt payée que le mépris (Abbé Tuet) : on rend mépris pour mépris
- il n’y a point de fumée sans feu
- il n’y a point de gens qui aient plus souvent tort que ceux qui ne peuvent souffrir d’en avoir (François de La Rochefoucauld)
- il n’y a point de génie sans un grain de folie (Aristote)
- il n’y a point de joie meilleure que la joie du cœur (Bible, l’ecclésiaste)
- il n’y a point de laides amours pour celui qui aime
- il n’y a point de laides amours, ni de belles prisons (Pierre Gringore)
- il n’y a point de maître d’armes mélancolique (Alfred de Musset)
- il n’y a point de montagne sans vallée : toute chose a son contraire, toute loi son antinomie, toute action sa réaction
- il n’y a point de montée qui n’ait sa dévallée
- il n’y a point de pelle qui ne trouve son fourgon
- il n’y a point de pied contrefait qui ne trouve (un) sabot à sa convenance
- il n’y a point de pire eau que l’eau qui dort : les personnes sournoises et concentrées sont plus à craindre que les autres
- il n’y a point de plaisir où il y a perte
- il n’y a point de plus sage abbé que celui qui a été moine (Jean-Antoine de Baïf)
- il n’y a point de pot qui ne trouve son couvercle
- il n’y a point de si chétif fagot qui ne trouve son lien
- il n’y a point de si empêché que celui qui tient la queue de la poêle (Pierre de Larivey) : le principal agent d’une affaire est souvent le plus embarrassé
- il n’y a point de traité entre le lion et l’homme, et le loup et l’agneau ne vivent pas en concorde (Homère)
- il n’y a point de vice qui n’ait une fausse ressemblance avec quelque vertu, et qui ne s’en aide (Jean de La Bruyère)
- il n’y a point de vices que les femmes et les ivrognes ignorent
- il n’y a point de vie sans peine
- il n’y a point de vieux chaudron qui ne trouve sa crémaillère
- il n’y a qu’heur en ce monde et malheur
- il n’y a qu’heur et malheur en ce monde: ce qui cause la ruine des uns fait la fortune des autres
- il n’y a qu’un bon mariage et c’est le premier
- il n’y a qu’un chien laid pour bien aboyer
- il n’y a qu’un mot qui serve : décidez-vous ou bien c’est là mon dernier mot
- il n’y a qu’un pas du fanatisme à la barbarie (Denis Diderot)
- il n’y a qu’une brave femme, tous croient l’avoir
- il n’y a qu’une goutte d’eau entre propre et sale
- il n’y a qu’une mauvaise heure au jour
- il n’y a qu’une sorte d’amour, mais il y en a mille différentes copies (François de La Rochefoucauld)
- il n’y a qu’à être en espagne pour n’avoir plus envie d’y bâtir des châteaux (Marie de Rabutin-Chantal (marquise de Sévigné))
- il n’y a que celui qui en a, qui mette du poivre sur les choux de son potage
- il n’y a que ceux qui ne font rien, qui ne se trompent point : il vaut mieux prendre des initiatives et se tromper que de ne pas agir
- il n’y a que ceux qui ont appris à commander qui sachent obéir (Delphine de Girardin)
- il n’y a que ceux qui sont dans les batailles qui les gagnent (Louis Antoine de Saint-Just)
- il n’y a que deux braves femmes au monde, l’une est perdue, l’autre on ne peut pas la trouver
- il n’y a que la foi qui sauve : une confiance aveugle fait tout accepter
- il n’y a que la force de l’état qui fasse la liberté de ses membres (Jean-Jacques Rousseau)
- il n’y a que la main d’un ami qui arrache l’épine du cœur (Claude-Adrien Helvétius)
- il n’y a que la vérité qui blesse, qui offense : seule la vérité peut blesser l’orgueil, les reproches que l’on reçoit sont souvent mérités
- il n’y a que le cœur qui aille aussi vite que les hirondelles (Henri Lacordaire)
- il n’y a que le méchant qui soit seul (Denis Diderot)
- il n’y a que le premier pas qui coûte : le plus difficile est de commencer ou bien, quand on a fait une faute on est facilement entraîné à en commettre une seconde
- il n’y a que les bonnes bêtes qui se saoulent
- il n’y a que les honteux qui perdent : il faut de la hardiesse, de la confiance en soi-même pour profiter des bonnes occasions : variante : ne soyez honteux que d’être honteux
- il n’y a que les personnes qui ont de la fermeté qui puissent avoir une véritable douceur (François de La Rochefoucauld)
- il n’y a que les rois et les cocus qui aient le droit de faire grâce (Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord)
- il n’y a reine sans sa voisine
- il n’y a rien (d’)honnête qui ne soit utile
- il n’y a rien d’absolu dans la morale, et en morale (Suzanne Curchod)
- il n’y a rien d’aussi mauvais qu’un petit chien
- il n’y a rien d’aussi patient que le travail, il attend toujours qu’on le fasse
- il n’y a rien d’aussi vite oublié que la mort
- il n’y a rien d’étrange dans le monde que le vice (Antisthène)
- il n’y a rien de meilleur pour l’homme que d’être toujours allègre bien faisant pendant sa vie
- il n’y a rien de moindre qu’un enfant gâté
- il n’y a rien de plus difficile à conduire qu’une femme, puis des rouelles de charrue
- il n’y a rien de plus difficile à tenir que le trop aise
- il n’y a rien de plus difficile à écorcher que la queue (Gabriel Meurier)
- il n’y a rien de plus doux à entendre que le discours d’un père qui loue son fils (Ménandre)
- il n’y a rien de plus malheureux que d’être trompé et battu
- il n’y a rien de plus tôt gagné que de la bouche économisé
- il n’y a rien de plus éloquent que l’argent comptant
- il n’y a rien de sale que ce qui n’est pas à sa place
- il n’y a rien de si beau que ce qu’on a
- il n’y a rien de si beau que ce qu’on n’a pas
- il n’y a rien de si infortuné qu’un homme qui n’a jamais souffert (Joseph de Maistre)
- il n’y a rien de si rapide qu’un sentiment d’antipathie (Alfred de Musset)
- il n’y a rien de tel que ce dont on a l’habitude
- il n’y a rien de tel que ce qu’on a coutume
- il n’y a rien plus difficile à tenir que le trop aisé
- il n’y a rien que ce qu’on n’a pas qui nous pourrait contenter
- il n’y a rien que les hommes aiment mieux à conserver et qu’ils ménagent moins que leur propre vie (Jean de La Bruyère)
- il n’y a rien qui aille aussi vite que le temps (Ovide)
- il n’y a rien qui n’ait son envers
- il n’y a rien qui se repaît mieux que le temps
- il n’y a rien sur la terre qui en temps et en lieu ne se serre
- il n’y a rien sûr que de mourir
- il n’y a rien à avoir pitié d’un canard boiteux
- il n’y a roi qui n’ait prince issu de paysan ou rôturier, ni rustique qui ne vienne de roi
- il n’y a si beau cheval qui ne (de)vienne rosse, il n’y a si belle fille qui ne vienne une brasse-bouse
- il n’y a si beau cheval qui ne devienne rosse
- il n’y a si bel état que de vivre de ses rentes
- il n’y a si belle chaussure qu’elle ne devienne savate
- il n’y a si bon charretier qui ne verse quelquefois : variante : il n’y a si bon chartier qui ne verse quelquefois
- il n’y a si bon qui ne perdit patience
- il n’y a si difficile que le commencement
- il n’y a si dur fruit et acerbe qui ne se mûrisse
- il n’y a si fin renard qui ne trouve plus finard
- il n’y a si fort que la mort ne renverse
- il n’y a si fort qui ne trouve son maître (manuscrit du (XIIIe siècle))
- il n’y a si fort à écorcher que la queue
- il n’y a si grand ni si sage, qui du petit n’ait bien dommage
- il n’y a si grand qu’il n’ait besoin du petit
- il n’y a si grand qui n’ait métier du petit : métier, dans le sens de besoin
- il n’y a si grande faute que de laisser son chemin
- il n’y a si grande maison que le vent n’y tire
- il n’y a si long jour qui ne vienne à la nuit
- il n’y a si méchant pot qui ne trouve son couvercle (Antoine Oudin)
- il n’y a si petit animalon qui ne devienne lion pour défendre son bastion
- il n’y a si petit buisson qui ne porte son ombre
- il n’y a si petit métier qui ne nourrisse son maître (Abbé Tuet)
- il n’y a si petit pot qu’il ne trouve sa poche
- il n’y a si petit saint à qui il ne faille sa chandelle
- il n’y a si petite demoiselle qui ne veuille être priée (Marguerite de Navarre)
- il n’y a si petite mouche qui n’ait sa petite croix
- il n’y a si riche qui n’ait besoin d’amis
- il n’y a si sage qui à la fois ne rage (n’enrage)
- il n’y a si vaillant qui ne trouve son maître
- il n’y a si vieille jument qui ne trouve son cavalier
- il n’y a si vile qui ne soit utile
- il n’y a tant bon cheval qui ne bronche
- il n’y a tel que les fous pour prédire l’avenir
- il n’y a tels ennemis que les amis
- il n’y a veneur qui ne prenne plaisir à corner sa prise (Marguerite de Navarre) : corner sa prise, c’est sonner du cor lorsque la bête est prise ; au figuré, se vanter d’une bonne fortune
- il n’y arrive jamais de malheur que quelqu’un n’en vaille de mieux
- il n’y aura jamais assez de paille et assez de foin pour fermer la bouche aux médisants
- il n’y avait en tout que deux femmes supportables, la première s’est pendue, la seconde est au diable
- il n’y eut jamais belles prisons ni légères amours
- il n’y eut jamais peau de lion à bon marché (attribué à George Herbert, Jacula Prudentum (1640))
- il n’y pas de hauts sans bas
- il n’y pas de mariages sans pourparlers
- il ne change point de pays qui voit toujours le soleil
- il ne chante qu’une chanson, il n’aura qu’un denier
- il ne choisit pas qui emprunte
- il ne convient pas d’être fournier à celui qui a la tête faite de beurre
- il ne croît pas d’herbe sur les chemins battus
- il ne dort pas plus qu’un jaloux : il ne dort pas du tout
- il ne fait pas bon manger des prunes avec son seigneur
- il ne fait pas bon mettre la main entre l’écorce et le bois
- il ne fait pas bon tomber dans une maison comme un chien sur un jeu de boules
- il ne fait pas ce qu’il veut qui fait des chausses de sa femme chaperon
- il ne fait pas ce qui veut qui son pain sale
- il ne fait que boucher un trou et en ouvrir un autre
- il ne fait rien qui commence et ne finit
- il ne fait rien qui n’achève bien
- il ne fait sûr en mer, ni au milieu ni à la rive
- il ne faut (pas) plus craindre la mort que l’enfer
- il ne faut arriver ni trop tôt ni trop tard
- il ne faut avoir de l’esprit que par mégarde et sans y songer — (François de Salignac de La Mothe-Fénelon)
- il ne faut avoir langue à table que pour manger
- il ne faut croire à un moine qu’un œuf et deux à un abbé
- il ne faut dire ses cachettes ni à côté d’un mur ni dans une côte
- il ne faut emprunter qu’à la dernière
- il ne faut jamais acheter la cage sans avoir l’oiseau
- il ne faut jamais aimer le soir qu’on ne puisse désaimer le matin
- il ne faut jamais avoir hâte que pour prendre les puces
- il ne faut jamais avoir les yeux plus grands que le ventre
- il ne faut jamais cracher en amont de peur qu’il ne vous en retombe dessus
- il ne faut jamais cracher plus haut que son nez, de peur que cela ne vous retombe dessus
- il ne faut jamais hasarder la plaisanterie qu’avec des gens polis, ou qui ont de l’esprit (Jean de La Bruyère)
- il ne faut jamais juger ni gager de ce qui est en la cervelle d’autrui
- il ne faut jamais plaindre les noces
- il ne faut jamais plaindre sans mal
- il ne faut jamais se faire de souci à l’avance
- il ne faut jamais tourner le dos à la tourte
- il ne faut jamais vendre la peau de l’ours, qu’on ne l’ait mis à terre : il ne faut pas dire que quelque chose est fait si ça n’est pas vrai, se réjouir à l’avance d’un succès incertain. Voir aussi l’autre forme : il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué
- il ne faut jurer de rien : il est impossible de dire qu’on ne sera pas forcé de faire une chose ou que telle chose n’arrivera pas
- il ne faut mettre de l’eau dans le gaz : il ne faut pas discuter sur les sujets qui fâchent. Voir aussi l’autre forme : il ne faut pas jeter de l’huile sur le feu
- il ne faut pas affronter l’âne jusqu’à la bride
- il ne faut pas agacer les fous
- il ne faut pas agiter ce qui est tranquille : latin : quieta non movere
- il ne faut pas aimer le chevrette plus que la bête
- il ne faut pas aller au bois qui craint les feuilles
- il ne faut pas aller au-devant du temps
- il ne faut pas aller à la guerre qui craint les horions
- il ne faut pas aller à mûres sans havet
- il ne faut pas avoir les yeux plus gros que la tête
- il ne faut pas avoir égard à un seul témoin, fut-il Caton lui-même (Caton d’Utique) : d’où le proverbe : témoin unique, témoin nul (testis unus, testis nullus)
- il ne faut pas briser le pont quand on a passé l’eau
- il ne faut pas brusquer pour bien avancer, inutile de traire avant de manier
- il ne faut pas cajoler sa femme ni la quereller en présence d’étrangers : ceci est une folie, cela est une sottise (Cléodule de Rhodes)
- il ne faut pas changer son cheval borgne contre un aveugle
- il ne faut pas changer son cheval borgne contre un aveugle ni son couteau contre une lame
- il ne faut pas changer son couteau contre une lame
- il ne faut pas changer un cheval borgne contre un aveugle (Blaise de Monluc)
- il ne faut pas chercher des amis uniquement au forum et au sénat (Sénèque)
- il ne faut pas chercher les poux parmi la paille
- il ne faut pas chômer les fêtes avant qu’elles soient venues
- il ne faut pas clocher devant les boiteux : il ne faut faire devant les gens aucune chose qui semble leur reprocher leur infirmité
- il ne faut pas clocher devant les boiteux
- il ne faut pas compter sur l’appétit d’un vieux ni sur un franc beau jour d’hiver
- il ne faut pas confondre vitesse et précipitation : savoir aller vite est différent de tout faire en quatrième vitesse donc mal faire. Voir aussi : hâtez-vous lentement
- il ne faut pas considérer l’âge en un homme que sa vertu
- il ne faut pas contrarier les fous
- il ne faut pas courir deux lièvres à la fois : pour réussir, il est nécessaire de n’avoir qu’une seule chose en vue
- il ne faut pas crever ses tripes pour couvrir sa tête
- il ne faut pas croire tout ce qu’on voit (Cicéron)
- il ne faut pas deux coqs sur un même fumier
- il ne faut pas dire fontaine je ne boirai pas de ton eau : les décisions que l’on prend qui semblent irréfutables peuvent changer d’un jour à l’autre
- il ne faut pas dire tout ce que l’on sait ni manger tout ce que l’on pourrait manger
- il ne faut pas dire, fontaine je ne boirai jamais de toi : ou : il ne faut pas dire, fontaine je ne boirai (jamais) de ton eau
- il ne faut pas donner et puis reprocher
- il ne faut pas défier un fou : un homme téméraire est capable d’entreprendre, par défi, une chose au-dessus de ses forces
- il ne faut pas déranger le loup dans sa tanière
- il ne faut pas déshabiller Pierre pour habiller Paul : certaines mesures sociales ou charitables aboutissent à créer d’autres injustices
- il ne faut pas enlever la veste avant d’avoir chaud
- il ne faut pas enseigner le poisson à nager
- il ne faut pas essayer de pénétrer dans le sanctuaire : dans les secrets des gens puissants
- il ne faut pas excuser un enfant qui agit mal
- il ne faut pas faire vie qui druge mais vie qui dure
- il ne faut pas irriter les frelons : ne pas irriter ceux qui sont déjà en colère
- il ne faut pas jeter de l’huile sur le feu : il ne faut pas discuter sur les sujets qui fâchent. Voir aussi l’autre forme : il ne faut mettre de l’eau dans le gaz
- il ne faut pas jeter le manche après la cognée (Jean-Antoine de Baïf)
- il ne faut pas joindre la faim à la soif
- il ne faut pas jouer au bœuf
- il ne faut pas juger d’un homme par ce qu’il ignore, mais par ce qu’il sait (Luc de Clapiers, marquis de Vauvenargues)
- il ne faut pas juger de l’arbre par l’écorce: ne pas juger sur la simple apparence
- il ne faut pas juger de la liqueur d’après le vase : latin : vilis saepe cadus nobile nectar habetun, vil récipient contient souvent un noble nectar
- il ne faut pas laisser Paris pour trouver des chirurgiens en Vosges
- il ne faut pas lier les ânes avec les chevaux
- il ne faut pas manger du cœur (Pythagore)
- il ne faut pas marier la fille d’un cabaretier ni acheter le cheval d’un meunier
- il ne faut pas marier la vache et puis le veau
- il ne faut pas mesurer chacun à la même aune
- il ne faut pas mettre dans une cave un ivrogne qui a renoncé au vin (Alain-René Lesage)
- il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs il faut s’avoir prendre son temps pour s’organiser correctement
- il ne faut pas mettre la lampe allumée sous le boisseau, mettre la lampe sous le boisseau : il ne faut pas empêcher les gens de s’éclairer, de s’instruire
- il ne faut pas mettre la main entre le marteau et l’enclume
- il ne faut pas mettre le doigt entre l’arbre et l’écorce : il ne faut pas se mêler des querelles qui surviennent entre les membres d’une famille
- il ne faut pas mettre le doigt entre la porte et le gond
- il ne faut pas mettre le doigt entre le gond et la paumelle
- il ne faut pas mettre les étoupes auprès du feu
- il ne faut pas mettre tous les œufs dans le même panier (manuscrit de 1835) : tout le monde n’est pas identique, en bien ou en mal. Également, il faut répartir les risques en diversifiant ses placements. Voir aussi l’autre forme : il ne faut pas mélanger torchons et serviettes
- il ne faut pas mettre tous ses œufs dans la même corbeille
- il ne faut pas mettre tout son argent dans un seul chiffon de toilette
- il ne faut pas mélanger torchons et serviettes : il ne faut pas considérer tout le monde de la même manière. Voir aussi l’autre forme : il ne faut pas mettre tous les œufs dans le même panier
- il ne faut pas ourdir plus qu’on peut tramer
- il ne faut pas parler de corde dans la maison d’un pendu : on doit éviter de faire certaines allusions
- il ne faut pas parler latin devant des cordeliers : il ne faut pas parler d’une chose qu’on ne sait pas devant des gens qui l’entendent très bien (on surnomme les franciscains cordeliers)
- il ne faut pas penser voler plus haut que le ciel
- il ne faut pas pitoyer un canard qui est boiteux : pitoyer : apitoyer, avoir pitié
- il ne faut pas plus de femmes dans une maison que de crémaillère
- il ne faut pas plus de femmes à un souper qu’il n’y a de crémaillère à une cheminée
- il ne faut pas plus de tonneaux que de maîtres dans une maison
- il ne faut pas péter plus haut qu’on a le cul
- il ne faut pas que la souris se moque du chat ni la fille de l’amour
- il ne faut pas que les poules chantent plus haut que les coqs
- il ne faut pas regarder l’herbe à la rosée et les filles à la chandelle
- il ne faut pas remuer la cendre des morts (cité par Antonio Perez)
- il ne faut pas reprocher aux gens leur vieillesse, puisque tous nous désirons y parvenir (Bion de Borysthène)
- il ne faut pas rester entre deux airs
- il ne faut pas retourner certaines vertus ; leur envers est plus laid que bien des vices (Marie d’Agoult)
- il ne faut pas ruer le manche après la cognée
- il ne faut pas réveiller le chat qui dort
- il ne faut pas s’asseoir entre deux escabeaux
- il ne faut pas s’irriter contre les évènements (Marc Aurèle)
- il ne faut pas s’étendre plus long que sa couverture
- il ne faut pas sauter du pré au chemin
- il ne faut pas se dépouiller avant de se coucher (manuscrit du (XIIIe siècle)) : il est imprudent de donner son bien durant sa vie
- il ne faut pas se dévêtir avant d’aller au lit
- il ne faut pas se dévêtir avant d’aller dormir
- il ne faut pas se faire du mauvais sang avant qu’il en soit temps
- il ne faut pas se fier à un homme qui entend deux messes : il faut se défier des hypocrites
- il ne faut pas se fourrer entre la crème et le pot
- il ne faut pas se laisser mener par le bout du nez
- il ne faut pas se mettre des pierres au foie
- il ne faut pas se moquer des chiens avant d’être sorti du village (Isaac de Benserade) : se mettre à l’abri du danger avant de s’en moquer
- il ne faut pas se moquer des mal chaussés
- il ne faut pas se plaindre d’une jambe saine
- il ne faut pas se salir avec la merde
- il ne faut pas semer les poux en une vieille pelisse
- il ne faut pas siffler dans la côte ou bien le loup s’amène
- il ne faut pas souffler le feu qui ne brûle pas
- il ne faut pas tant baiser son ami à la bouche que le cœur lui en fasse mal
- il ne faut pas tant regarder ce que l’on mange qu’avec qui l’on mange (Épicure)
- il ne faut pas tisonner le feu avec un couteau (Pythagore) : il faut se garder d’éveiller la colère des puissants
- il ne faut pas tomber dans une maison comme une hirondelle dans une cheminée
- il ne faut pas toucher aux idoles : la dorure nous en reste aux doigts (Gustave Flaubert)
- il ne faut pas toujours croire ce que l’on voit (Louis de Carmontelle)
- il ne faut pas toujours se plaindre avec du mal
- il ne faut pas tuer tout ce qui est gras
- il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué : il ne faut pas dire que quelque chose est fait si ça n’est pas vrai, se réjouir à l’avance d’un succès incertain. Voir aussi l’autre forme : il ne faut jamais vendre la peau de l’ours, qu’on ne l’ait mis à terre
- il ne faut pas être plus royaliste que le roi (François-René de Chateaubriand)
- il ne faut pas être trop vif pour vivre
- il ne faut passer que de pays en autre pour être gentilhomme
- il ne faut point avoir noise ni débat avec mauvaises gens
- il ne faut point croire de choses impossibles
- il ne faut point de mémoire pour connaître les bons vins
- il ne faut point parler d’autrui qui ne veut payer ses dettes
- il ne faut point permettre que la poule chante le coq
- il ne faut point prendre conseil d’un homme qui fait mal ses besognes
- il ne faut point prendre de serviteur ni de servante qui soient ou riches ou trop chétifs
- il ne faut point se fier ni à l’air serein ni a une femme qui pleure
- il ne faut point éveiller le chat qui dort : il ne faut pas rappeler une mauvaise affaire ou donner à quelqu’un qui n’y songe pas l’occasion de nuire
- il ne faut publier ni les faveurs des femmes ni celles des rois (Voltaire)
- il ne faut qu’un coup de pied pour renverser une fourmilière
- il ne faut qu’un coup pour tuer un putois
- il ne faut qu’un fol pour faire choir un quartier de pierre dans un puits, mais il faut dix sages pour l’en tirer
- il ne faut qu’une brebis galeuse pour contaminer tout le troupeau (Juvénal)
- il ne faut que tourner le dos à dieu pour devenir riches
- il ne faut rien acheter dans un sac
- il ne faut rien croire de ce qu’on voit et puis rien que la moitié de ce qu’on entend
- il ne faut rien mettre au cerveau pour tenir la place de ce qu’on doit mettre
- il ne faut s’enquérir d’où est l’homme, d’où est le vin, d’où est le dire, mais qu’il soit bon
- il ne faut se moquer des chiens que quand on est hors du village
- il ne faut toucher ses yeux qu’avec son coude
- il ne faut toucher à son ennemi que pour lui abattre la tête (Honoré de Balzac)
- il ne faut toujours pas crier avant d’être battu
- il ne faut trembler que l’on ne voie sa tête à ses pieds
- il ne faut à la cour ni trop voir ni trop dire (Jean de La Fontaine)
- il ne faut être ni enclume ni marteau
- il ne paraît pas que la nature ait fait les hommes pour l’indépendance (Luc de Clapiers, marquis de Vauvenargues)
- il ne parle pas au roi qui veut
- il ne part du sac que ce qui y est
- il ne peut issir du sac que ce qu’il y a (issir : vieux français pour sortir)
- il ne peut sortir d’un sac à charbon que ce qu’il y a dedans (Louis de Carmontelle) : variante : d’un sac à charbon il ne saurait sortie blanche farine
- il ne pleut pas sur le chemin autant que dans la cour : se dit de celle qui espère être plus heureuse dans la maison de son mari qu’auprès de ses parents
- il ne pleut que sur la vendange variantes : qui mange chapon, perdrix lui vient – la pierre va toujours au murger – l’eau va toujours à la rivière – les écus s’aiment et s’attirent
- il ne profite pas une figue, de moult donner à un prodigue
- il ne s’agit pas de lire beaucoup, mais de lire utilement (Aristippe de Cyrène)
- il ne s’épouvante point du bruit
- il ne sait rien qui hors ne va
- il ne sait rien qui ne va par villes
- il ne saurais boire et souffler le feu
- il ne saurait partir du sac que ce qui est
- il ne saurait servir à deux autels
- il ne se fait aucun profit qu’au dommage d’autrui (Montaigne)
- il ne se faut tuer en son métier mais y vivre
- il ne se fourvoie point qui à bon hôtel va
- il ne se hausse ni ne se baisse : rien ne le trouble, ne l’émeut
- il ne se tord pas qui va le plain chemin (tord pas : trompe pas)
- il ne se tord pas qui à bon hôtel va (tord pas : trompe pas)
- il ne se trouve point d’aussi grande distance de bête à bête que d’homme à homme (Plutarque)
- il ne serait nuls médisants, s’il n’était des écoutants
- il ne sert rien d’affirmer avec serment à celui qui n’est pas bien aise d’entendre la vérité
- il ne sert rien de se tant dépêcher, il faut faire le travail d’adroit
- il ne sert à rien d’agiter une mare d’eau sale
- il ne sert à rien d’être jeune sans être belle, ni belle sans être jeune (François de La Rochefoucauld)
- il ne suffit pas d’avoir de l’esprit, il faut encore en avoir assez pour éviter d’en avoir de trop (André Maurois)
- il ne suffit pas d’avoir les mains propres, il faut avoir l’esprit pur (Thalès de Milet)
- il ne suffit pas de faire le bien, il faut encore le bien faire (Denis Diderot)
- il ne te faut pas aller au bois, si tu as peur des dards
- il ne va ni à messe ni à prêche : il n’a pas de religion
- il ne va pas tout à honte qui de demi-voie retourne
- il ne voudrait rien de l’autrui, mais il voudrait que tout fut à lui
- il nourrit des pigeons qui veut, il les tue qui peut
- il nous faut du nouveau, n’en fût-il plus au monde (Jean de La Fontaine)
- il paraît bon pour n’avoir pas le moyen de faire le mauvais
- il parle comme un aveugle des couleurs : il se mêle de parler de choses qu’il ne connaît pas
- il perd le sens qui perd le sien
- il peut bien espérer au cieux qui désespère en terre
- il peut bien peu, qui ne peut nuire
- il plaide beau qui plaide sans partie (Pierre Gringore)
- il plaide bien qui plaide sans partie litigat ex voto qui secum litigat uno (cité par Antoine Loisel)
- il plaidoie beau qui plaidoie sans partie
- il pleut à tous vents: le bien et le mal peuvent venir de tous côtés
- il procède d’un cœur vile et très ord, de prendre femme pour son trésor
- il promet le ciel pour héritage, mais il donnera l’enfer pour partage
- il promet merveilles, mais il ne tient rien
- il rentre par la cheminée, ce qui sort de la cuisine
- il ressemble aux anguilles de Melun, il crie avant qu’on l’écorche : il a peur avant qu’on le touche (allusion à un habitant de Melun nommé Languille ou L’Anguille)
- il ressemble le baillis, il prend derrière et devant
- il ressemble le lieutenant, il prend du tort et du droit
- il rit assez qui rit le dernier (Blaise de Monluc) : variante moderne : rira bien qui rira le dernier (Jean-Pierre Claris de Florian)
- il réunit tous les suffrages, celui qui a su mêler l’utile à l’agréable (Horace)
- il s’a beau taire de l’écot qui ne paie rien
- il s’a beau taire de l’écot qui rien n’en paye
- il s’a beau taire de l’écot, celui qui est franc
- il s’en défend comme d’un meurtre : il nie avec indignation avoir commis l’acte qu’on lui attribue
- il sait trop de chasse qui a été veneur (manuscrit du (XVe siècle))
- il se châtie bien qui se châtie par autrui
- il se faut entraider : c’est la loi de la nature (Jean de La Fontaine)
- il se faut garder de fols et de leurs faits
- il se faut garder de la cloche comme du canon
- il se faut garder du devant d’un bœuf, du derrière d’un âne et d’un moine de tous côtés
- il se faut lever avant courir
- il se faut prêter à autrui et ne se donner qu’à soi-même (Montaigne)
- il se faut savoir contenter de ce qu’on a
- il se fâche d’une chose de quoi il n’a que faire
- il se marierait avec le cul de la lune pour engendrer le beau temps
- il se moque de la misère, l’abondance ne lui peut rien
- il se mord à la queue
- il se noierait dans son crachat : il est tellement maladroit ou incapable que la plus petite difficulté le met dans l’embarras
- il se peut seoir sans contredit, qui se met où son hôte lui commande
- il se trouve autant de différence de nous à nous-même, que de nous à autrui (Montaigne)
- il se trouve toujours quelqu’un pour jeter des pierres à l’arbre lourd de fruits: variante : l’arbre qui porte des fruits a beaucoup à souffrir – on ne jette de pierres qu’à l’arbre chargé de fruits
- il se trouvent plus d’accidents de chirurgie que de médecine
- il se trouvent plus de capitaines à table qu’au camp
- il se vante de battre sa femme, celui qui n’en a pas (manuscrit du (XIVe siècle))
- il semble à un larron que chacun lui est compagnon (manuscrit du (XIIIe siècle))
- il semble à un larron que chacun lui ressemble
- il serait assez riche, celui qui saurait l’avenir
- il sied au progrès de respecter ce qu’il remplace (dnisard)
- il sied plus mal à un ministre de dire des sottises que d’en faire (cardinal de retz)
- il suffit d’inspirer le regret d’un tort, sans toujours exiger son aveu (François de La Rochefoucauld)
- il suffit de l’emporter sur son ennemi : c’est trop de le perdre
- il te faut bien fanner si tu veux bien aryer
- il te semble que chacun est semblable à toi
- il va en son vivant en enfer, qui par avarice à deux autels sert
- il va plus au marché de peaux d’agneaux que de vieilles brebis (manuscrit du (XIVe siècle))
- il va à castro pour fuir le travail, néanmoins là aussi la viande ne lui viendra pas d’elle-même à la bouche
- il va à la boucherie plus de veaux que de bufs
- il vaudrait mieux savoir que d’avoir
- il vaut encore mieux court cul que tout nu
- il vaut encore mieux qu’il fasse mauvais temps que pas de temps du tout
- il vaut mieux savoir un métier que dix à peu près
- il vaut mieux acheter qu’emprunter
- il vaut mieux avaler que cracher
- il vaut mieux avoir affaire au boulanger qu’au curé ou au médecin
- il vaut mieux avoir affaire avec un sourd qu’avec un étourdi
- il vaut mieux avoir des ailes que des cornes
- il vaut mieux avoir en paix un uf qu’en guerre un buf
- il vaut mieux avoir envie que pitié
- il vaut mieux avoir flux de bourse que de ventre
- il vaut mieux avoir l’air que la chanson
- il vaut mieux avoir que compter d’avoir
- il vaut mieux avoir que voir
- il vaut mieux avoir un mari qui aime l’écu que les liens
- il vaut mieux boire le cafe tiède que trop chaud
- il vaut mieux boire à la fontaine qu’au tonneau
- il vaut mieux bourse vide que tête vide
- il vaut mieux changer de plat que d’assiette
- il vaut mieux chanter avec un laid que pleurer avec un joli
- il vaut mieux chanter loin de chez soi que pleurer chez soi
- il vaut mieux chanter près d’une laide que pleurer près d’une belle
- il vaut mieux cheminer et puis s’asseoir que de courir et puis de s’éreinter
- il vaut mieux coucher avec sa chambrière que de plaider
- il vaut mieux courir après qu’avant
- il vaut mieux courir avant qu’après
- il vaut mieux court cul que tout nu
- il vaut mieux céder que procéder
- il vaut mieux d’allumer la lampe plutôt que de jurer contre la nuit
- il vaut mieux d’avoir que de devoir
- il vaut mieux deux soutiens que rien qu’un
- il vaut mieux dire laide allons souper que belle qu’avons nous à souper
- il vaut mieux dire laide mettons-nous à table que belle allons-nous coucher
- il vaut mieux dix de blesses qu’un de tué
- il vaut mieux donner la laine que la brebis
- il vaut mieux donner que recevoir
- il vaut mieux du pain dans l’armoire qu’un bel homme dans la rue
- il vaut mieux du pain dans la panetière qu’un beau garçon dans la rue
- il vaut mieux du pain sec avec amour que poulets avec des cris
- il vaut mieux déjeuner sans messe que sans vin
- il vaut mieux endurer que de se fâcher
- il vaut mieux entendre un bœuf parler qu’une fille siffler
- il vaut mieux exceller en une chose que d’être médiocre en plusieurs (Pline le Jeune)
- il vaut mieux faire envie que pitié : il est préférable d’être dans une situation aisée que dans la misère
- il vaut mieux faire que (de) dire
- il vaut mieux faire vie qui dure que vie qui rompt
- il vaut mieux fermer sa bouche que de mal parler
- il vaut mieux folie que mélancolie
- il vaut mieux glaner dix ans que de ne moissonner qu’une fois: glaner: récolter
- il vaut mieux glaner dix ans que n’en moissonner qu’un
- il vaut mieux habit trop large que déchiré
- il vaut mieux habiter à vérone près de bologne qu’à péronne près de boulogne: proverbe inverse de plus mon petit liré, que le mont palatin (joachim du bellay)
- il vaut mieux hasarder de sauver un coupable que de condamner un innocent (Voltaire)
- il vaut mieux irriter un chien qu’une vieille femme (Ménandre)
- il vaut mieux l’avoir été en herbe, et ne l’être point en gerbe (Bonaventure Des Périers)
- il vaut mieux laisser son enfant morveux que de lui arracher le nez: il est préférable de souffrir un mal plutôt que d’appliquer un remède qui est pire que ce mal
- il vaut mieux le bois que l’écorce
- il vaut mieux le milieu que les bords
- il vaut mieux le passereau dans la casserole que le ramier en haut de l’épicéa
- il vaut mieux manger du pain de son que de n’en manger pas du tout
- il vaut mieux marier un dégourdi que cent couillons
- il vaut mieux mettre aux jambes qu’au ventre
- il vaut mieux monter sur un clocher que sur une brèche
- il vaut mieux mourir que mal vivre
- il vaut mieux mourir selon les règles que de réchapper contre les règles (Molière)
- il vaut mieux nourriture abandonnée que panse crevée
- il vaut mieux pain sans nappe que nappe sans pain
- il vaut mieux pardonner aux autres qu’à soi-même
- il vaut mieux partir que compter et compter que partir
- il vaut mieux payer le boucher que le médecin
- il vaut mieux payer le boulanger que le médecin
- il vaut mieux pays gâté que pays perdu
- il vaut mieux perdre la borle que le singe
- il vaut mieux perdre la fenêtre que toute la maison
- il vaut mieux peu de bien et ne devoir rien que d’avoir beaucoup de bien et être accablé de dettes
- il vaut mieux peu et bon que beaucoup et mauvais
- il vaut mieux plaire et être au gré d’un homme de bien que de plusieurs mauvais
- il vaut mieux ployer (plier) que rompre
- il vaut mieux plus tard que jamais
- il vaut mieux porter envie que pitié
- il vaut mieux prier dieu que ses saints (manuscrit du (XIVe siècle))
- il vaut mieux prévenir que guérir: il vaut mieux prendre des précautions que d’agir sans réfléchir et subir ensuite les conséquences négatives de ses actes
- il vaut mieux prêter sur gages que sur rien (Alain-René Lesage)
- il vaut mieux prêter à un ami que d’emprunter à un ennemi
- il vaut mieux péter en compagnie que crever tout seul
- il vaut mieux péter et trotter que crever
- il vaut mieux que tes enfants te demandent, que d’avoir toi-même à regarder vers les mains de tes enfants (Bible, L'Ecclésiastique)
- il vaut mieux recevoir un coup de merlin qu’un coup de langue
- il vaut mieux rien faire que mal faire
- il vaut mieux rien prendre que mal prendre
- il vaut mieux rire auprès d’un vieux que de pleurer auprès d’un jeune
- il vaut mieux rire auprès d’un vieux que pleurer auprès d’un jeune
- il vaut mieux s’adresser au bon dieu qu’aux saints
- il vaut mieux s’adresser à dieu qu’à ses saints: il est toujours préférable de régler un problème avec la personne responsable
- il vaut mieux s’arranger que de procéder
- il vaut mieux savoir un métier que dix à peu près
- il vaut mieux se brûler à la maison qu’à l’église
- il vaut mieux se fier à un cheval sans bride qu’à un discours sans ordre (théophraste)
- il vaut mieux se marier que brouter sur les autres
- il vaut mieux se marier que de brûler (saint paul)
- il vaut mieux se taire que de trop bavarder
- il vaut mieux se taire que mal parler
- il vaut mieux se tenir au tronc qu’à la branche
- il vaut mieux sentir du vin que le boire
- il vaut mieux soigner la peau que la chemise
- il vaut mieux sortir de la rive que du milieu
- il vaut mieux suer que trembler
- il vaut mieux suivre Diogène en philosophant qu’Aristippe
- il vaut mieux tard que jamais
- il vaut mieux tard que mal, et cela en tout genre (Voltaire)
- il vaut mieux tendre la main que le cou (Blaise de Monluc) : mieux vaut mendier que voler, et alors être pendu
- il vaut mieux tenir que courir: posséder une chose vaut mieux que de l’espérer
- il vaut mieux tenir que quérir
- il vaut mieux tomber ès mains d’un médecin heureux que d’un médecin savant (Bonaventure Des Périers)
- il vaut mieux tout manger que tout dire
- il vaut mieux tête faite que tête à faire
- il vaut mieux un bon ami qu’un mauvais parent
- il vaut mieux un bon ami que cent parents
- il vaut mieux un bon mois qu’une mauvaise année
- il vaut mieux un bon reste qu’une mauvaise entamure
- il vaut mieux un boquet qu’un roquet
- il vaut mieux un chapeau que deux coiffes
- il vaut mieux un chien bien portant qu’un homme malade
- il vaut mieux un coup de poing qu’un coup de langue
- il vaut mieux un morceau de pain sec avec appétit que chapons et poules avec dégoût
- il vaut mieux un oiseau dans la main que six sur la cime
- il vaut mieux un pet hors du cul qu’un œil hors de la tête
- il vaut mieux un petit dégourdi qu’un grand tout ébaudi
- il vaut mieux un petit feu qui echauffe qu’un gros qui brûle
- il vaut mieux un peu attendre que trop se dépécher
- il vaut mieux un peu de folie que de mélancolie
- il vaut mieux un rat vivant qu’un chien crevé
- il vaut mieux un trou au coude qu’un pli au ventre
- il vaut mieux un vieil homme qu’un jeune qui vous assomme
- il vaut mieux un voisin proche qu’un proche parent
- il vaut mieux un œuf avec paix qu’un veau avec guerre ou dissension
- il vaut mieux un âne vivant qu’un docteur mort
- il vaut mieux une brebis à l’étable qu’à la chambre haute
- il vaut mieux user des sabots que des draps de lit
- il vaut mieux user des souliers que des draps
- il vaut mieux venir au benedicite qu’aux grâces
- il vaut mieux visiter l’enfer de son vivant qu’une fois mort
- il vaut mieux vivre en sûreté pauvrement qu’en grand hasard et péril richement
- il vaut mieux voir le diable que la mort
- il vaut mieux voir les faîtes que les pignons
- il vaut mieux voler en amour qu’en mariage
- il vaut mieux être au sermon qu’en la loge
- il vaut mieux être banqueroutier que de n’être rien (Chamfort)
- il vaut mieux être borgne qu’aveugle
- il vaut mieux être cocu que trépassé (Molière)
- il vaut mieux être de par soi que mal attelé
- il vaut mieux être docte que docteur
- il vaut mieux être homme de prière que de brévière
- il vaut mieux être jeune en paradis que d’être vieil fol au monde
- il vaut mieux être juge de vingt-cinq médecins que de sept échevins
- il vaut mieux être juge des médecins que du prévôt des maréchaux
- il vaut mieux être jument à talissieux que femme à béon
- il vaut mieux être l’aiguillon que le bœuf
- il vaut mieux être le premier de sa race que le dernier: réponse de iphicrate, général athénien, à un compatriote qui lui reprochait d’être fils de cordonnier
- il vaut mieux être léger de bourse que d’esprit
- il vaut mieux être mal mariée que vieille critiquée
- il vaut mieux être mauvais que sot
- il vaut mieux être oiseau de bois ou bocage que de cage
- il vaut mieux être pauvre du sien que riche de celui des autres
- il vaut mieux être premier d’un empire que d’un empereur
- il vaut mieux être sain que savant
- il vaut mieux être seul que mal accompagné
- il vaut mieux être souris que grenoille
- il vaut rien d’être trop bon
- il veut clairer rose et bouton, et puis tomber dans son étron: étron, estronc, étronc: merde
- il veut le beurre, l’argent du beurre, et le sourire de la crémière par-dessus le marché : se dit d’un escroc qui voudrait que ses victimes le remercient. Voir aussi : on ne peut avoir le beurre et l’argent du beurre
- il viendra un temps ou le renard (la vache, le chien) aura besoin de sa queue: ce qui paraît maintenant inutile peut un jour devenir nécessaire
- il viendra un temps où les chiens auront besoin de leur queue: certaines personnes ou choses qui paraissent maintenant inutiles deviendront à un moment donné nécessaires
- il voit bien un poux sur la tête d’autrui et non pas les écrouelles de son vol
- il voit une paille dans l’œil du voisin: voir les petits défauts d’autrui
- il y a 2 beaux jours pour l’homme, lorsqu’il prend femme et qu’il l’enterre
- il y a aussi des renards à deux jambes
- il y a autant de chiens à deux pattes que de ceux à quatre
- il y a autant de douleurs dans l’amour que de coquillages sur la rive (Ovide)
- il y a autant de faiblesse à fuir la mode qu’à l’affecter (Jean de La Bruyère)
- il y a autant de morts d’agneaux que de brebis
- il y a autant de samedis sans soleil que de jeunes femmes sans amour
- il y a beau champ pour faire glane: il reste encore beaucoup à faire, à récolter, dans une science, une entreprise
- il y a beaucoup de gens qui sont plus bêtes que les bêtes
- il y a beaucoup de personnes qui entendent le sermon de la même manière qu’elles entendent vêpres (Blaise Pascal)
- il y a beaucoup de porteurs de férules, mais peu d’inspirés (cité par Platon)
- il y a beaucoup moins d’ingrats que l’on ne croît ; car il y a bien moins de généreux que l’on ne pense (Charles de Saint-Évremond)
- il y a bien de la différence entre chercher la plaisanterie et être plaisant (Voltaire)
- il y a bien des bêtes à l’ombre quand le soleil est couché
- il y a bien des ânes à l’ombre quand le soleil est caché
- il y a bien plus de constance à user la chaîne qui nous tient qu’à la rompre (Montaigne))
- il y a bien un droit du plus sage, mais non pas un droit du plus fort (Jean joubert)
- il y a ceux qui s’enhardissent à rien qui se trompent pas
- il y a dans la jalousie plus d’amour-propre que d’amour (François de La Rochefoucauld)
- il y a dans la politesse charme et profit (Euripide)
- il y a dans la sobriété de la propreté et de l’élégance (Jean joubert)
- il y a dans le cerveau des femmes une case de moins, et dans leur cœur une fibre de plus que chez les hommes (Chamfort)
- il y a dans les yeux de l’esprit, de l’âme et du corps (Jean joubert)
- il y a de bons mariages, mais il n’y en a point de délicieux (François de La Rochefoucauld)
- il y a de la grâce à bien cueillir les roses (Voltaire)
- il y a de sages sots et sots sages, par toutes villes, bourgades et villages
- il y a de tout assez, que de bonnes âmes
- il y a de tout assez, sauf de ce qui manque
- il y a des blessures qui ne guérissent pas
- il y a des chevilles pour boucher tous les trous
- il y a des coups où il faut savoir ne pas comprendre: il y a des coups: il y a des fois
- il y a des couvercles pour tous les pots
- il y a des fois plus à battre qu’à vanner
- il y a des gens que faut rien leur conter que ce qu’on veut que se resache
- il y a des gens que le bon dieu prend pas la peine de les punir
- il y a des gens qui mentent simplement pour mentir (Blaise Pascal)
- il y a des gens qui n’ont de la morale qu’en pièce, et c’est une étoffe dont ils ne se font jamais d’habit (Jean joubert)
- il y a des gens qui parlent un moment avant d’avoir pensé (Jean de La Bruyère)
- il y a des gens qui se noieraient dans un crachat
- il y a des honnêtes gens partout: on en trouve dans tous les pays, de toutes conditions
- il y a des héros en mal comme en bien (François de La Rochefoucauld)
- il y a des larmes pour le bonheur, il n’y en a pas pour les grands malheurs (François de La Rochefoucauld)
- il y a des lieux que l’on admire ; il y en a d’autres qui touchent et où l’on aimerait vivre (Jean de La Bruyère)
- il y a des lumières que l’on éteint en les plaçant sur le chandelier (Louis de Bonald)
- il y a des occasions où il vaut mieux perdre que gagner (Plaute)
- il y a des personnes si légères et si frivoles qu’elles sont aussi éloignées d’avoir de véritables défauts que des qualités solides (François de La Rochefoucauld)
- il y a des redites pour l’oreille et pour l’esprit, il n’y en a point pour le cur
- il y a des reproches qui louent, et des louanges qui médisent
- il y a des sottises bien habillées, comme il y a des sots très bien vêtus (Chamfort)
- il y a des souliers pour tous les pieds
- il y a des temps où l’on ne doit dépenser le mépris qu’avec économie, à cause du grand nombre de nécessiteux (chateaubriand)
- il y a des vices et des vertus de circonstances (Napoléon Bonaparte)
- il y a deux beaux jours pour l’homme, lorsqu’il prend femme et qu’il l’enterre
- il y a deux choses auxquelles il faut se faire sous peine de trouver la vie insupportable: ce sont les injures du temps et les injustices des hommes (Chamfort)
- il y a deux manières de plaire : amuser et intéresser (chevaler de boufflers)
- il y a deux maux en amour, la guerre et la paix (Horace)
- il y a deux sortes d’esprit : l’esprit de géométrie et l’esprit de finesse (Blaise Pascal)
- il y a du bon et du mauvais partout
- il y a du bon plus que de mauvais
- il y a du mérite sans élévation, mais il n’y a point d’élévation sans quelque mérite (François de La Rochefoucauld)
- il y a du pain partout: variante moderne : il y a à manger partout
- il y a du plaisir à rencontre les yeux de celui à qui l’on vient de donner
- il y a du remède pour tout que pour la mort
- il y a du temps pour tout
- il y a encore longtemps d’ici-là
- il y a entre la jalousie et l’émulation le même éloignement qu’entre le vice et la vertu (Jean de La Bruyère)
- il y a eu pâques avant le dimanche des rameaux
- il y a fagots et fagots (Molière) : il peut exister de la différence entre les choses de même espèces, personnes de même rang
- il y a folie à tout âge (manuscrit du (XIVe siècle))
- il y a gens et gens
- il y a l’or et les perles, mais les lèvres sages sont un vase précieux (Bible, livre des proverbes)
- il y a la même différence entre les savants et les ignorants qu’entre les vivants et les morts (Aristote)
- il y a loin de la coupe aux lèvres : il peut se passer beaucoup de choses entre le désir et la réalisation d’un désirmythologie : ancée, après des vendanges favorables, élevait une coupe pleine de vin vers ses lèvres, quand un sanglier furieux, bondit sur lui et le tua avant qu’il est eut le temps de vider la coupe– Homère : ulysse décocha une flèche mortelle à antinoüs, au moment où celui-ci levait sa coupe
- il y a moins de mal souvent à perdre sa vigne qu’à la plaider (Montaigne)
- il y a moyen partout
- il y a partout de la tricherie qu’aux cartes
- il y a partout des braves gens
- il y a partout des oui et des non
- il y a partout du remède qu’à la mort
- il y a partout quelque chose, sauf chez nous qui nous battons sept fois avant déjeuner
- il y a partout quelque chose, sauf où il n’y a personne
- il y a pas d’ânesse qui ne trouve son âne
- il y a pas de bon maître qui (ne) se trompe pas
- il y a pas de bon maître sans défaut
- il y a pas de fumée sans feu
- il y a pas de meilleure école que la misère
- il y a pas de moindres maîtresses que les vieilles servantes
- il y a pas de plus gros sourd que celui qui ne veut pas entendre
- il y a pas de porte sans seuil
- il y a pas de roses sans un églantier
- il y a pas de roses sans épines
- il y a pas de saints qui vaillent le bon dieu
- il y a pas de vilain métier, il y a bien de vilaines gens
- il y a pas qu’on se voie aboyé que de chien blessé
- il y a pas rien que les gros bœufs qui labourent la terre
- il y a pas rien que les renards qui mangent les poules
- il y a pas un malheur sans un bonheur
- il y a pas un meunier qui ait pas mangé de farine volée, il y a pas une chaire qui ait pas entendu des mensonges
- il y a pas une perte sans un profit
- il y a pas une porte sans un seuil
- il y a peu d’honnêtes femmes qui ne soient lasses de leur métier (François de La Rochefoucauld)
- il y a peu de femmes dont le mérite dure plus que la beauté (François de La Rochefoucauld)
- il y a peu de maris que patience et amour de femme ne puissent gagner à la longue (Marguerite de Navarre)
- il y a peu de raison dans les armes (virgile)
- il y a peu de vices qui empêchent un homme d’avoir beaucoup d’amis, autant que peuvent le faire de trop grandes qualités (Chamfort)
- il y a plus d’acheteurs que de connaisseurs
- il y a plus d’honnêtes femmes qu’on ne croit, mais pas tant qu’on le dit (adumas fils)
- il y a plus d’outils que d’ouvriers (Jean de La Bruyère)
- il y a plus d’épines que de roses
- il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir(actes des apôtres): la main qui donne est au-dessus de celle qui reçoit
- il y a plus de chances de rencontrer un bon souverain par l’hérédité que par l’élection (Napoléon Bonaparte)
- il y a plus de chevaux que de colliers
- il y a plus de disciples que d’apôtres en france
- il y a plus de femmes putains que d’hommes ruffians
- il y a plus de fous acheteurs que de fous vendeurs (antoine loisel)
- il y a plus de fous que d’ânes cornus
- il y a plus de fous que de sages, et dans le sage même, il y a plus de folie que de sagesse (Chamfort)
- il y a plus de gens pour adorer le soleil levant que le soleil couchant (paroles de pompée)
- il y a plus de gloire à tuer les guerres avec la parole qu’à tuer les hommes avec le fer (saint augustin)
- il y a plus de grandes fortunes que de grands talents (Luc de Clapiers, marquis de Vauvenargues)
- il y a plus de jeunes peaux à la tannerie que de vieilles
- il y a plus de jours ouvrables que de dimanches
- il y a plus de mariés que de contents à pâques
- il y a plus de médecins que de malades
- il y a plus de paille que de grain
- il y a plus de paroles dans un setier de vin que dans un tonneau d’eau
- il y a plus de peaux que de cuirs dans la fosse du tanneur
- il y a plus de peine à garder l’argent qu’à l’acquérir (Montaigne)
- il y a plus de raison dans un tonnelet de vin que sur un char de blé
- il y a plus de singes que de saints
- il y a plus de vents que de corbeilles
- il y a plus de vieux ivrognes que de vieux médecins (François Rabelais)
- il y a plus de voleurs que de gibets (cité par clément marot)
- il y a plus que les chiens qui aboient
- il y a plus que les chiens qui jappent
- il y a plus à battre qu’à vanner
- il y a plus à crinser qu’à vanner
- il y a quelque anguille sous roche: il existe une intrigue
- il y a quelque chose de plus fort que l’intérêt, c’est le dévouement (Pierre-Marc-Gaston de Lévis)
- il y a quelque fer qui loche: il y a quelque obstacle à cette affaire
- il y a quelques rencontres dans la vie où la vérité et la simplicité sont le meilleur manège du monde (Jean de La Bruyère)
- il y a qui dit, il y a qui entend
- il y a qui fait, il y a qui voit
- il y a raine et reine
- il y a remède à tout qu’à la mort
- il y a remède à tout que contre la mort
- il y a remède à tout, sauf à la mort (cité par Bonaventure Des Périers)
- il y a rien d’aussi pénible que de vivre avec des gens mal élevés
- il y a rien d’impossible
- il y a rien de feu sans fumée
- il y a rien de moindre qu’un mauvais bigot
- il y a rien de pire aveugle que celui qui (ne) veut pas voir
- il y a rien de roses sans épines
- il y a société entre le crocodile et le roitelet (cité par Aristote)
- il y a sous le ciel un temps pour tout (Bible, l’ecclésiaste)
- il y a souvent bien des fions qui blessent plus que des punaises
- il y a tant de monsieurs aujourd’hui qu’ils n’en valent pas des sires
- il y a tant de si et de cas ès lois que tout n’est qu’un fatras
- il y a toujours en fond de vérité dans la plaisanterie: une blague reflète toujours un fond de vérité
- il y a toujours moyen de s’entendre
- il y a toujours quelque chose quand les chiens aboient
- il y a trois choses que le diable ne peut comprendre, la soif des forgerons, la faim des chaudronniers et la malice des femmes
- il y a trois moyens de croire : la raison, la coutume, l’inspiration : Blaise Pascal avait d’abord écrit : « la révélation, mais la révélation devrait s’imposer à tous, tandis que l’inspiration est réservée par dieu à ses élus » : la foi est différente de la preuve : l’une est humaine, l’autre est un don de dieu
- il y a trois personnes malignes, femme, singe et diable
- il y a trois sortes de personnes qui ont la liberté de tout dire, les enfants, les fous et les ivrognes
- il y a un art de savoir et un art d’enseigner (Cicéron)
- il y a un certain espace entre la pote et la coupe
- il y a un certain plaisir parent de la tristesse (Métrodore de Chio)
- il y a un diable partout
- il y a un dieu dans l’homme de bien (Sénèque)
- il y a un enfer pour les curieux
- il y a un manche pour tous les balais
- il y a un remède à tout, si ce n’est à la mort
- il y a un temps d’aller au prêtre et un temps d’aller à la vogue
- il y a un temps d’être de bonne et un temps d’être grincheux
- il y a un temps de casser les noix et un temps de faire l’huile
- il y a un temps de ceci et un temps de cela
- il y a un temps de coudre et un temps de découdre
- il y a un temps de faire à moudre et un temps de faire au four
- il y a un temps de guerre et un temps de paix
- il y a un temps de lire l’almanac et un temps de lire la Bible
- il y a un temps de pleurer et un temps de rire
- il y a un temps de s’aimer et un temps de se détester
- il y a un temps de se taire et un temps de parler
- il y a un temps de semer et un temps de recueillir (moissonner, récolter)
- il y a un temps de travailler et un temps de se reposer
- il y a un temps de venir au monde et un temps d’en sortir
- il y a un temps pour aimer et un temps pour haïr (Bible, l’ecclésiaste)
- il y a un temps pour la guerre, et un temps pour la paix (Bible, l’ecclésiaste)
- il y a un temps pour ne rien dire, il y a un temps pour parler, mais il n’y a pas un temps pour tout dire : latin est tempus quando nihil, est tempus quando aliquando, nullum tamen est tempus in quo dicenda sunt omnia
- il y a un temps pour pleurer et un temps pour rire (Bible, l’ecclésiaste)
- il y a un temps pour se taire et un temps pour parler (Bible, l’ecclésiaste)
- il y a un temps pour tout, un temps pour embrasser et un temps pour s’abstenir d’embrassements (Bible, l’ecclésiaste)
- il y a un temps pour tout
- il y a une certaine sorte d’amour dont l’excès empêche la jalousie
- il y a une espèce de honte d’être heureux à la vue de certaines misères (Jean de La Bruyère)
- il y a une fausse modestie qui est vanité, une fausse grandeur qui est petitesse, une fausse vertu qui est hypocrisie, une fausse sagesse qui est pruderie (Jean de La Bruyère)
- il y a une fin à tout
- il y a une mesure à tout
- il y a une sorte de médiocrité d’esprit naturelle à la richesse, tandis que la pauvreté et la sagesse sont proches parentes (Euripide)
- il y a à boire et à manger
- il y a à la foire plus d’un âne qui s’appelle Martin : il n’est pas sûr que cette personne soit celle dont il s’agit, car beaucoup portent le même nom
- il y a écrit sous la queue du chien que jamais gendre ne fera prou
- il y a écrit sous la queue du loup que jamais bru ne fera rien
- il y aura des vices, tant qu’il y aura des hommes (Tacite)
- il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui s’amende que pour quatre vingt dix neuf justes qui n’ont pas besoin de repentance (évangile selon saint Luc)
- il y demeure toujours une pierre sous toi que tu ne saurais ôter
- il y en a beaucoup de mariés qui, s’ils avaient le repentir aux talons, courraient diablement vite
- il y en a beaucoup de mariés qui, s’ils avaient le repentir aux talons, ils iraient diablement vite
- il y en a beaucoup qui sont venus au monde fatigués
- il y en a d’autres que les chiens qui aboient
- il y en a de si malheureux que les vers s’engendrent insques dans leur salière
- il y en a plus de mariés que de contents
- il y en a pour tous et pour toutes
- il y en a qui disent que le mariage c’est le couvent de l’attrape
- il y faut y aller finement
- il écorche bien la bête qui le pied tient
- il écorche un poux pour en avoir la peau
- il ôte à saint Pierre pour bailler à saint Paul
- ils font l’amour comme les chats à coups de poing
- ils mettent tout ce qu’ils veulent sur le papier
- ils n’auront pas chaud, car ils ont vendu leur bois jusqu’au tremble : se dit de ceux qui n’ont pas de bois pour l’hiver, par jeu de mots entre tremble et le bois du tremble qui est un mauvais chauffage
- ils nous font secouer les prunes et ce sont eux qui les mangent
- ils ont chacun leur croix, les uns plus grosse, les autres plus petite, mais le bon dieu a porté la plus grosse
- ils ont chacun leur croix
- ils ont récolté avant les vendanges
- ils ont tous leur croix
- ils se ressemblent comme deux gouttes d’eau : une ressemblance parfaite
- ils sont bien tous de la même matière, mais non tous de la même manière
- ils vont tant haut, tant que pour finir ils plantent le nez dans la merde
- ils vont tant haut, tant que pour finir ils tombent le nez dans la flaque
- impossible est de complaire à tous
- impossible est de tout venir à chef
- impossible n’est pas français (attribué à Napoléon Bonaparte)
- improbité et vice porte son même supplice
- incapable de parler, impuissant à se taire (Épicharme)
- incontinent qu’ils sont mariés les oreilles leur pendent d’un pied
- indigence engendre rioté (rioté : querelle)
- indigence ôte toute réjouissance
- ingratitude fait tôt oublier
- iniquité engendre adversité
- innocence porte sa défense
- instruire un sot, c’est recoller un pot cassé (Bible, l’ecclésiaste)
- instruis l’enfant selon la voie qu’il doit suivre, et quand il sera vieux il ne s’en détournera point (Bible, livre des proverbes)
- ire sans force divine ou humaine est vaine
- israël sera un sujet de sarcasme et de raillerie parmi les peuples (Bible, 1er livre des Rois)
- ivre et idiot vont ensemble
- ivres et forcenés disent toute leur pensée (manuscrit du (XIIIe siècle))
- ivrogne rien ne cèle
- ivrognerie cause maint accident mauvais
- ivrognerie engendre forcènerie
- ivrognerie est une zizanie et de sobriété vraie ennemie
- ivrognerie fait maint homme méprendre
- ivrognerie prive l’innocent de sa vie
- ivrognes, goinfres et gourmands ne vivent pas en bonne santé et ne meurent pas vieux
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- j’ai chassé les oiseaux et tu les as pris
- j’ai des garçons, surveille tes filles
- j’ai fait lever les oiseaux de dedans le buisson et un autre les a pris
- j’ai l’habitude de me taire sur ce que l’ignore (Sophocle)
- j’ai trouvé un homme entre mille, mais je n’ai pas trouvé une femme dans le même nombre (Bible, l’ecclésiaste)
- j’ai vu sous le soleil que la faveur n’appartient pas aux savants (Bible, l’ecclésiaste)
- j’ai vu sous le soleil que la richesse n’appartient pas aux intelligents (Bible, l’ecclésiaste)
- j’aime mieux ceux qui rendent le vice aimable que ceux qui dégradent la vertu (Jean joubert)
- j’aime mieux le croire que d’y aller voir: j’en doute, mais je ne veux pas me donner la peine de m’en assurer
- j’aime mieux me battre avec n’importe qui, qu’avec la faim (Plaute)
- j’aime mieux un bien présent qu’un meilleur qui est à venir et gît en espérance
- j’aime mieux un homme sans argent que de l’argent et point d’homme(thémistocle) : à propos du mariage de sa fille
- j’aime mieux un raisin pour moi que deux figues pour toi
- j’aime mieux un tiens que deux tu l’auras
- j’aime mieux un vice commode, qu’une fatigante vertu (Molière)
- j’aime mieux une prune pour moi, même si elle n’est pas mûre qu’une poire d’hiver pour toi
- j’aime mieux être appelée femme de bien que femme riche (Plaute)
- j’aimerais mieux devenir fou que sensible (Antisthène)
- j’aimerais mieux garder cent moutons près d’un blé qu’une fillette dont le cœur a parlé
- j’aimerais mieux que l’un me batît, que l’autre de ses dons me remplît
- j’aimerais mieux être le premier dans un village que le second dans Rome (Jules César)
- j’eus de l’amour pour notre vieille et je la pris pour une jeune pucelle
- jà (jamais) teigneux n’aimera peigne
- jalousie dépasse sorcellerie
- jalousie est pire que sorcellerie
- jalousie passe rage et pleine folie
- jalousie passe sorcellerie
- jamais dieu la clame (appel) n’oublie de l’affligé qui le supplie, de cœur humble contrit et monde (pure), et qui pardonne à tout le monde
- jamais amoureux timide n’eut belle amie
- jamais année sèche ne fait pauvre son maître
- jamais aveugle n’a eu trouvé un fer
- jamais beau parler n’écorche la langue: il n’est jamais nuisible de parler honnêtement
- jamais beauté ne sait chanter
- jamais bien menacé ne fut bien battu
- jamais bon bœuf n’a ruminé à la charrue
- jamais bon cheval ne devient rosse
- jamais bon cheval ne devint rosse (Noël du Fail)
- jamais bon chien n’a rogné un bon os
- jamais bon chien ne jappe pour rien
- jamais bon chien ne perdit sa route
- jamais bon coq n’a été gras
- jamais bon gourmand n’a trouvé mauvais hareng
- jamais bon goût n’a gâté sauce
- jamais bon os ne vient à bon chien
- jamais buse n’a fait pigeon
- jamais bœuf à cornes courbées n’a rien laissé perdre à son maître
- jamais bâtard ne fit bien
- jamais carron n’a été rond
- jamais chapon n’aima poule
- jamais charogne a fait crever bétail
- jamais charogne n’a empoisonné loup
- jamais charogne n’a fait crever bétail
- jamais chat miauleur n’a été bon chasseur
- jamais chat miauleur ne fut bon chasseur
- jamais chat miauleur ne fut bon chasseur non plus que grand homme bon caqueteur
- jamais cheval bien menacé ne fut bien battu
- jamais cheval jarreté n’est resté embourbé
- jamais cheval ni bonhomme, n’amende d’aller à Rome
- jamais cheval à bon jarret n’a laissé son maître dans le bourbier
- jamais cheval à queue de rat ne laissa son maître dans l’embarras
- jamais chiche ne fut riche
- jamais chien couard ne rongea bon os
- jamais coquin n’a fait grande guerre
- jamais corbeau n’a fait canaris
- jamais couard n’érigera trophée ni paresseux fera belle levée
- jamais coup de pied de jument ne fit mal à cheval: un homme ne doit pas s’irriter s’il reçoit d’une femme un coup ou une injure
- jamais de veuve sans conseil ni de samedi sans soleil
- jamais deux montagnes ne se rencontrent
- jamais deux orgueilleux ne chevaucheront bien un âne (manuscrit du (XIIIe siècle))
- jamais dormeur ne fait bon guet
- jamais dormeur ne fit bon guet
- jamais femme muette n’a été battue par son mari (jfbladé)
- jamais femme muette ne fut de son mari battue
- jamais femme ni cochon ne doit quitter la maison
- jamais femme sautière ne fut bonne ménagère
- jamais fille qui s’est fait trousser le cotillon n’a déshonoré une maison
- jamais fine femme ne mourut sans héritier
- jamais grain ne fructifie, si premier ne se mortifie
- jamais grand nez n’a diffamé beau visage
- jamais grand nez n’a déparé gâté beau visage: la grandeur d’un nez ne peut pas nuire à la beautémais aussi parce que jamais grand nez ne s’est trouvé sur beau visage
- jamais grand vanteur n’a été grand faiseur
- jamais géline n’aima chapon
- jamais homme ne fut pauvre de louer maison
- jamais homme ne fut à priser, pour savoir autrui dépriser
- jamais homme ne gagne de plaider à son seigneur
- jamais homme ne gagne qui plaide à son maître
- jamais homme ne mange foie que le sien n’en ait joie
- jamais homme sage et discret, ne révèle à femme son secret
- jamais honteux n’eut belle amie (Isaac de Benserade)
- jamais insulain ne prend pour compain (compagnon), car mieux vaut moult lointain que trop prochain
- jamais ivrogne n’a connu le bon vin
- jamais je n’ai vu le juste abandonné, ni sa postérité mendiant son pain (psaumes)
- jamais jument ne fit mal de coup de pied à roussin
- jamais l’homme ne peut être riche, si son cœur en richesse fiche
- jamais l’homme sage et discret ne dit à sa femme son secret
- jamais la colère n’a bien conseillé (Ménandre)
- jamais la cornemuse ne dit mot si elle n’a le ventre plein
- jamais la nature n’eut un langage et la philosophie (sagesse) un autre (Juvénal)
- jamais la nature ne nous trompe ; c’est toujours nous qui nous trompons (Jean-Jacques Rousseau)
- jamais la nymphe calypso ne réussit à persuader ulysse (Homère)
- jamais la souris ne confie à un seul trou sa destinée (Plaute)
- jamais les menaces d’un père ne s’accomplissent (Ménandre)
- jamais les poux ne crèveront
- jamais lessive ne s’est faite qui ne soit séchée
- jamais louve ne fit d’agneau
- jamais maison n’a bien allé (marché) où les femmes ont gouverné
- jamais mal acquit ne profite (villon, 1461) : on ne peut jouir en paix du bien obtenu par des voies illégitimes ; voire aussi : on peut construire un trône avec des baïonnettes, mais on ne peut pas s’asseoir dessus (Victor Hugo) ou encore : ce qui vient par la flûte s’en retourne au tambour - bien mal acquis ne profite jamais
- jamais mal plus dangereux (grossesse) a rendu son monde si joyeux
- jamais mauvais ouvrier n’a eu bon outil
- jamais mauvais ouvrier n’a trouvé de bon aise
- jamais mauvais ouvrier ne trouve bon outil
- jamais n’a-t-il bon marché qui ne l’ose demander
- jamais n’aura bon marché qui ne l’ose demander
- jamais n’aura bon serviteur qui ne le nourrit (manuscrit du (XIIIe siècle))
- jamais n’est bon marché de fausse marchandise
- jamais n’est misérable l’être qui accepte facilement la mort (Sénèque)
- jamais n’est vice de se bien taire si de parler n’est nécessaire
- jamais ne fut de grand esprit qui n’eût de folie un petit
- jamais ne fut ni fera qu’une souris fasse son nid en l’oreille d’un chat
- jamais ne fut si beau soulier qui ne devient laide savatte
- jamais ne gagne qui procède à son maître
- jamais ne parlai de lui, sinon en tout honneur
- jamais ne serait médisant, s’il n’était nul écoute
- jamais ne vienne demain, n’apporte son pain
- jamais ne vienne demain, s’il n’apporte son pain
- jamais ne vienne demain, s’il ne rapporte du pain
- jamais ne vient une malheureté sans ajournement d’autre adversité
- jamais on a bon marché de méchantes denrées
- jamais on ne surmonte un péril sans péril (Publilius Syrus)
- jamais paresseux n’a eu bon temps
- jamais paresseux n’a eu grande écuelle
- jamais pauvre ne s’est marié
- jamais personne n’a trompé tout le monde, et jamais tout le monde n’a trompé personne (Pline le Jeune)
- jamais peureux n’a eu belle amie
- jamais pour longue demeurée n’est bon amour oublié
- jamais putain n’aima preud’homme
- jamais renard n’eut gorge emplumée, pour dormir grasse matinée
- jamais riche ne sera, qui l’autrui avec le sien ne mettra
- jamais safran n’a gâté sauce
- jamais sage homme ne vit buveur de vin sans appétit
- jamais sage homme on ne vit, buveur de vin sans appétit
- jamais sautier ne fut bon écolier
- jamais surintendant ne trouva de cruelles (Boileau)
- jamais teigneux n’aima le peigne
- jamais teigneux n’aimera peigne
- jamais un envieux ne pardonne au mérite (Pierre Corneille)
- jamais un homme ne mange foie que le sien en ait joie
- jamais une fortune ne vient seule
- jamais une maison n’a bien marché quand les femmes ont gouverné
- jamais vassal ne gagne à plaider à son seigneur (manuscrit du (XVe siècle))
- jamais vendeur ne décrie sa bête
- jamais vertu ne fastidie et n’ennuie ni beauté assouvit
- jamais veuve sans conseil ni samedi sans soleil
- jamais vieil singe ne fait belle moue: jamais vieux singe ne fait belle moue
- jamais vieille femme ni grand vent n’ont couru pour rien
- jamais vieux singe ne fit belle moue (François Rabelais)
- jamais vilain n’aima noblesse
- jamais vin blanc ne fut vert
- jamais à un bon chien il ne vient un bon os: variante : ce ne sont pas les chevaux qui tirent le plus fort qui mangent l’avoine
- jamais étoupe ne fait bonne chemise
- jamais, homme sage et discret, ne révèle à femme son secret
- jambon et vin d’une année et ami d’une siéclée
- jambon passant un an n’est jamais bon, mais l’ami d’une siéclée est très bon
- janvier et février, comblent ou vident le grenier, février le court est le pire de tout
- janvier frileux gèle la merlesse sur les œufs
- janvier froid ou tempéré, passe-le bien couvert
- janvier, la vieille dans le foyer
- janvier, ne te glorifie pas pour tes beaux jours, car le février te suit de près
- je battrai le buisson, tu prendras les oiseaux
- je chie sur la moitié du monde et j’emmerde l’autre moitié, cela fait que tout le monde est emmerdé
- je conviendrais bien volontiers que les femmes nous sont supérieures, si cela pouvait les dissuader de se prétendre nos égales (sacha guitry)
- je crois afin de comprendre: credo ut intelligam, maxime de saint augustin
- je me presse de rire de tout, de peur d’être obligé d’en pleurer (beaumarchais)
- je me suis repenti d’avoir parlé, mais jamais de n’avoir pas parlé(philippe de communes): sentence gravée en latin sur le mur du cachot du château de loches
- je mets la rage assûr au chien lequel je hais
- je n’ai pas d’ennemis quand ils sont malheureux (Victor Hugo)
- je n’enseigne pas, je raconte (Montaigne)
- je n’y doit point avoir d’appréhension à table, si le vin est bon
- je ne fais pas le bien que je veux, tandis que je fais le mal que je ne veux pas (saint paul)
- je ne regarde point la valeur du présent, mais le cœur qui le présente (Marguerite de Navarre)
- je ne suis jamais moins seul que dans la solitude (scipion l’africain)
- je ne suis jamais plus occupé que quand je n’ai rien à faire (scipion l’africain)
- je ne trouve rien si cher que ce qui m’est donné (montaigne)
- je plains l’homme accablé du poids de son loisir (Voltaire)
- je préfère voir un homme rougir que le voir pâlir (Caton l’Ancien)
- je suis homme et rien de ce qui est humain ne m’est étranger (Térence)
- je suis riche des biens dont je sais me passer (louis vigée)
- je suis si empêché (occupéà aux affaires d’autrui, que je ne puis entendre aux miennes]]
- je suis un homme et je ne puis compter sur le jour qui doit suivre (Sophocle)
- je veux cela, j’ordonne ainsi ; ma volonté, voilà ma raison (Juvénal)
- je veux pas mettre mon cul à l’aise pour mettre ma bouche à la misère
- je vis celui qui avait dérobé des épingles fustigé, et celui qui avait volé le trésor, devenu bailli ou juge à la province
- je vis celui qui avait dérobé des épingles être fustigé, et celui qui avait volé le trésor devenir bailli (proverbe basque)
- jeter de l’huile sur le feu : exciter une passion déjà vive
- jeter des pierres dans le jardin de quelqu’un : l’attaquer indirectement par des allusions
- jeter le manche après la cognée : renoncer à une entreprise par impatience ou découragement
- jeter le mouchoir : choisir à son gré, parmi plusieurs femmes, celle que l’on préfère
- jeter sa langue aux chiens : renoncer à deviner quelque chose
- jeter son bien par les fenêtres : le prodiguez follement
- jeter son bonnet par-dessus les moulins : se décider à braver ouvertement les convenances, l’opinion publique
- jette ton pain sur la surface des eaux, tu le retouveras dans la suite des jours (Bible, l’ecclésiaste)
- jeune barbier vieil médecin, s’ils font outre ne vaillent pas un brin
- jeune brebis et vieux bélier ont vite fait un troupeau
- jeune cavalier, vieux piéton
- jeune chair et vieux poisson
- jeune charlatan, vieux médecin
- jeune chirurgien, vieux médecin, riche apothicaire
- jeune cœur est souvent volage, tant en ville comme en village
- jeune cœur n’a point de deuil
- jeune en sa croissance, a un loup en la panse
- jeune et jeune mariage de dieu, jeune et vieux mariage du diable, vieux et vieille mariage de rien
- jeune femme et bois vert mettent la maison à l’envers
- jeune femme et homme âgé, emplissent d’enfants le foyer
- jeune femme et pain chaud sont des ruine-outau
- jeune femme et vieux chevaux mènent l’homme au tombeau
- jeune femme à vieux mari, c’est noix dure à croc pourri
- jeune femme, bois vert et pain chaud, font la ruine de la maison
- jeune femme, bois vert et pain tendre, font bientôt maison à vendre
- jeune femme, pain frais et bois vert, sont la ruine de la maison
- jeune femme, pain tendre et bois vert mettent la maison à l’envers
- jeune femme, pain tendre et bois vert mettent une maison à l’envers
- jeune femme, pain tendre et bois vert, mettent la maison au désert
- jeune fille belle, tête étourdie
- jeune fille fenêtrière, ne sera pas bonne ménagère
- jeune fille légère, mariée sans attendre
- jeune fille qui mène la danse, une fois mariée a la contre-danse
- jeune fille qui ne danse pas ne se marie pas
- jeune fille qui se plaît à danser, une fois mariée a la contre-danse
- jeune fille toujours à la croisée n’est ni bois ni copeau
- jeune fille, pain frais et bois vert, mettent une ferme à désert
- jeune gars vieille guenon, mariage du démon
- jeune homme attifé est vite marie
- jeune homme dans sa croissance, a un loup dans sa panse
- jeune homme et vieille, le diable veille
- jeune qui trop veille, vieillard qui trop dort, vivre longtemps ne s’est jamais vu
- jeune sain, vieux démon (manuscrit du (XIIIe siècle))
- jeunes filles, oies, cochons et veaux, à conduire vilaines bêtes
- jeunes gens ne songent que de se marier et maints mariés qu’à se démarier
- jeunes nous sautons, trop vieux nous ne pouvons courir
- jeunesse angélique fait vieil âge satanique (Érasme)
- jeunesse et adolescence ne sont qu’abus et ignorance (villon)
- jeunesse et folies sont deux mauvaises métairies
- jeunesse mal instruite, cité détruite
- jeunesse oiseuse, vieillesse disetteuse (gabriel meurier)
- jeunesse pourrie, vieillesse pouilleuse
- jeunesse qui veille, vieillesse qui dort, sont bien près de la mort
- jeunesse rêve, vieillesse décompte: la jeunesse vit d’espérances, la vieillesse de souvenirs
- jeunesse, beauté de l’âme
- jeux de mains, jeu de vilain: ces jeux ne conviennent qu’aux gens grossiers et se terminent souvent par des bagarres
- jeûne fait vivre
- joie au cœur fait beau teint
- joie du courage donne beau teint au visage
- joie, ennui, mal comme le bien, à la face paraît et vient
- joindre les mains, c’est bien ; les ouvrir, c’est mieux (lratisbonne)
- joli au berceau, laid dans la rue
- joli au berceau, pas beau au mariage
- joli bébé devient laid en grandissant, vilain bébé devient joli en grandissant
- joli et gracieux, rend heureux
- joli vin, grand chanteur
- joli visage est de chaque jour
- jolie fille et mauvais drap trouvent toujours des accrochas
- jolie fille porte sur le front sa dot
- jolie fille sans habits, plus d’amoureux que de maris
- jolie fille sans habits, plus d’amoureux que de maris ; fille bien ajustée, à demi-mariée
- jolie fille vaut une vigne
- jolie à l’extérieur, rien à l’intérieur
- jolies cloches et vilaines gens
- joncs marins en fleur, filles en chaleur
- jouer, gager, prêter, argent, font d’amitié écartement
- jouis du jour présent (Horace) En latin : carpe diem — fils d’un esclave affranchi, Horace était l’un des proches de Brutus, le meurtrier de Jules César. Il combattit et connut la défaite à ses côtés, avant de revenir à Rome pour y composer ses odes ; de ces dernières vient cette fameuse réplique destinée à la jeune Leuconoé, soucieuse de son avenir dum loquimur fugerit invida aetas ; carpe diem, quam minimum credula postero, « pendant que nous parlons, le temps jaloux s’enfuit ; jouissez du jour présent sans trop chercher ce que sera le lendemain ».
- jour ouvrier gagne denier, jour fêté dépensier
- journellement et le plus souvent, en ma bourse n’y a point d’argent
- journée gagnée, journée dépensée et mangée
- joyeuse vie tue un homme
- joyeuse vie, père et mère oublie
- joyeux ne sait quel deuil ont les malores : malores signifiant malheureux.
- juge hâtif est périlleux (manuscrit du (XIVe siècle))
- juge l’oiseau à la plume et au chant, et au parler l’homme bon ou méchant
- juger de la pièce par l’échantillon: se faire une opinion de quelqu’un ou de quelque chose d’après le peu qu’on en a vu
- juges qui vont en biais sont dignes d’être jugés
- juillet, la faucille et le poignet
- jument ferrée glisse bien
- junon dissimule la colère qui l’enflamma contre son coupable époux (catulle)
- jupe de lin, chemise de chanvre
- jusqu’aux genoux celui qui veut, plus en haut celui qui peut
- jusqu’aux genoux celui qui veut, à partir des genoux celui qui peut
- jusqu’à ce jour, ce n’est la mode que fille aille quérir garçon
- jusqu’à ce que les châtaigniers soient fleuris, ne sortez pas les couvertures des lits
- jusqu’à vingt-cinq ans, les enfants aiment leurs parents ; à vingt-cinq ans, ils les jugent ; ensuite, ils leur pardonnent (Hippolyte Taine)
- justice est la plus sûre garde du roi
- justice extrême est extrême injustice (Térence) : commettre des injustices en appliquant la loi trop rigoureusement
- justice n’a lieu
- justice ploie, l’église noie, le commun dévoie
- justice sur toutes vertus a le prix
- justice vaut mieux que force
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l’…[modifier le wikicode]
- l’abandon fait le larron — (Marguerite de Navarre)
- l’abattu veut toujours luire
- l’abbé doit être un miroir
- l’abbé ne vit que tant qu’il plaît aux moines
- l’abeille est honorée parce qu’elle travaille non pour elle seule, mais pour tous — (Saint Jean Chyrsostome)
- l’abeille est petite, mais son miel est la plus douce des douceurs — (Bible, l’Ecclésiaste)
- l’ablatif est un cas d’isolatif et le datif est partout optatif
- l’aboi d’un viel chien doit-on croire
- l’abondance des choses engendre ennui
- l’abondance engendre la nausée
- l’abondance satisfait l’appétit
- l’absence d’un mois de mari sont cent ans à une femme de bien
- l’absence diminue les médiocres passions et augmente les grandes, comme le vent éteint les bougies et allume le feu — (François de La Rochefoucauld)
- l’absence est le plus grand des maux — (Jean de La Fontaine)
- l’absent ne sera pas héritier : latin: absens haeres non erit
- l’abus n’abolit pas l’usage : maxime juridique d’origine latine : abusus non tollit usum
- l’abuseur sera abusé : de même que : l’arroseur sera arrosé
- l’accessoire suit la nature du principal : latin accessorius sequitur naturam sui principalis
- l’accoutumance de mal faire, rend l’homme cruel comme une bête
- l’accusé innocent craint la fortune et non pas les témoins — (Publilius Syrus)
- l’acte apparent prouve l’intention secrète : latin acta exteriora indicant interiora secreta
- l’adresse est faible en face de la nécessité — (Eschyle)
- l’adulateur empoisonne les cœurs humains
- l’adulateur est des humains empoisonneur
- l’adulateur est vrai vorateur
- l’adversité découvre du courage la qualité
- l’adversité finit par atteindre celui qu’elle a parfois frôlé — (Sénèque)
- l’affaire va mal quand la poule approche le coq
- l’affection ou la haine change la justice de face — (Blaise Pascal)
- l’affirmation et l’opiniâtreté sont signes exprès de bêtise — (Montaigne)
- l’affliction pour femme morte dure jusqu’à la porte
- l’affliction pour une femme morte ne dure que jusqu’à la porte
- l’agasse, c’est un bel oiseau, mais quand on le voit trop souvent il fatigue : agasse = pie
- l’agasse est un bel oiseau, mais trop chanter ennuie : agasse= pie
- l’âge d’or était l’âge où l’or ne régnait pas (lezay-marnézia)
- l’âge est la plus grande des maladies, il ne laisse personne
- l’âge n’est que pour les chevaux: on apprécie à l’âge les chevaux et non les gens
- l’âge ne pardonne rien
- l’âge présent ne vaut pas celui des aïeux (Horace)
- l’âge rend indulgent sur le caractère, et difficile sur l’esprit (Suzanne Curchod)
- l’âge rend l’homme sage
- l’agneau qui bêle perd une goulée, la chèvre broute dans ce temps
- l’agneau qui se confesse au loup est fou
- l’agneau sous la peau d’un renard a encore peur du loup
- l’aigle d’une maison n’est qu’un sot dans une autre — (Gresset)
- l’aigle n’engendre pas la colombe — (Horace)
- l’aigle ne chasse point aux mouches, en latin : aquila non capit muscas, « un homme supérieur ne s’occupe pas des petites questions mais uniquement d’affaires importantes ». Variantes : l’aigle n’attrape pas les mouches, l’aigle ne vole pas après les mouches, les aigles ne s’amusent pas à prendre des mouches, les aigles ne s’occupent pas à piquer des mouches, l’aigle ne prend pas des mouches
- l’aigle seul a le droit de fixer le soleil — (chsfavart Modèle:clarifier)
- l’aigle, quand il est malheureux, appelle le hibou son frère — (Jean-Pierre Claris de Florian)
- l’aiguille habille tout le monde et demeure elle-même toute nue
- l’ail chasse les microbes
- l’ail cru et le vin pur rendent la mort sûre
- l’ail est l’épice du paysan
- l’aimable répréhension sert au pécheur de guérison
- l’air du matin vaut de l’or
- l’air ne fais pas la chanson : voir au-delà des apparences (d’une personne), l’apparence n’est pas la réalité — il ne faut pas se fier aux apparences ou : les apparences sont trompeuses
- l’allaitement flétrit les femmes et l’accouchement les rétablit
- l’amant ne connaît que son désir, il ne voit pas ce qu’il prend — (Publilius Syrus)
- l’amant sans fortune peut être aimable, mais il ne peut être heureux — (Jean-Pierre Claris de Florian)
- l’ambitieux est parangonné au paon
- l’ambition est un vice qui peut engendrer la vertu — (Quintilien)
- l’ambition ne vieillit pas — (Louis XVIII au prince de Talleyrand)
- l’âme d’un amant vit dans le corps de l’amante (Caton l’Ancien, cité par Plutarque)
- l’âme d’un roi et celle d’un savetier sont jetées au même moule (Montaigne)
- l’âme est le seul oiseau qui soutienne sa cage: il est plus aisé d’avoir soin du corps que de l’âme
- l’âme et le corps souvent sont discords: discords= en désaccord
- l’âme perverse perd celui qui la possède (Bible, l’ecclésiaste)
- l’âme vile est enflée d’orgueil dans la prospérité et abattue dans l’adversité (Épicure)
- l’ami aime en tout temps, et dans l’adversité il devient un frère — (Bible, livre des proverbes)
- l’ami de tout le monde n’est l’ami de personne
- l’ami de tout le monde n’est l’ami de personne: ami de chacun, ami d’aucun
- l’ami est quelquefois plus proche qu’un frère — (Bible, livre des proverbes)
- l’ami le plus dévoué se tait sur ce qu’il ignore — (Alfred de Musset)
- l’ami qui souffre seul fait une injure à l’autre — (Rotrou)
- l’ami vieux et le compte récent sont les meilleurs de tous
- l’ami véritable est l’ami des heures difficiles — (Ennius) : du proverbe général : au besoin on connaît l’ami
- l’amitié d’un grand homme est un bienfait des dieux — (Voltaire)
- l’amitié de deux frères est plus solide qu’un rempart — (Antisthène)
- l’amitié est comme une terre où l’on sème — (cité par Diogène)
- l’amitié est le mariage de l’âme, et ce mariage est sujet à divorce — (Voltaire)
- l’amitié est toujours profitable, l’amour est parfois nuisible — (Sénèque)
- l’amitié est une égalité harmonieuse — (Pythagore)
- l’amitié fait tout plan, l’argent fait tout
- l’amitié se doit entretenir
- l’amitié, c’est un parapluie qui s’enverse quand il fait méchant temps : s’enverse= se renverse
- l’amorce est ce qui gagne le poisson et non la ligne
L’Amour[modifier le wikicode]
- l’amour a besoin des yeux, comme la pensée a besoin de la mémoire (Suzanne Curchod)
- l’amour arrive sur la pointe des pieds et repart en claquant la porte (anonyme)
- l’amour avidement croit tout ce qu’il souhaite (racine)
- l’amour chasse jalousie
- l’amour comme la goutte, on ne sait où ils se cachent
- l’amour commence par l’anneau et finit par le couteau
- l’amour d’un gendre est aussi chaud que la cendre
- l’amour d’une jeune fille, c’est un feu de paille, il n’en reste ni charbon ni braise
- l’amour d’une mère ne vieillit pas: l’amour d’une mère est toujours dans son printemps
- l’amour de l’art n’a jamais enrichi personne (pétrone)
- l’amour de la justice n’est pour la plupart des hommes que la crainte de souffrir l’injustice (François de La Rochefoucauld)
- l’amour de la patrie est plus fort que toutes les raisons du monde (Ovide)
- l’amour des enfants n’est pas équivalent à l’amour des parents
- l’amour embourbe les jeunes et noie les vieux
- l’amour est aveugle et rend aveugle
- l’amour est aveugle (Platon) : l’apparence ne compte pas en amourou bien, être amoureux empêche de voir certains défaut pourtant bien évidents]]
- l’amour est comme la lance d’achille, qui blesse et guérit (maréchal de richelieu)
- l’amour est comme la mort, s’il n’entre point par la petite porte, il entre par la petite fenêtre
- l’amour est fort comme la mort (le cantique des cantiques)
- l’amour est l’histoire de la vie des femmes, c’est un épisode dans celle des hommes (Mme de Staël)
- l’amour est l’étoffe de la nature que l’imagination a brodée (Voltaire)
- l’amour est mêlé de miel et de fiel (Plaute)
- l’amour est nu, mais masqué(moschos): dans l’amour, le corps est nu, mais l’âme est insaisissable
- l’amour est souvent un fruit du mariage (Molière)
- l’amour est un tyran qui n’épargne personne (Pierre Corneille)
- l’amour est une herbe amère
- l’amour est à la portée de tous, mais l’amitié est l’épreuve du cœur (ad’houdetot)
- l’amour et l’amitié s’excluent l’un l’autre (Jean de La Bruyère)
- l’amour et la gale, on ne sait où ils commencent
- l’amour et la goutte, on ne sait où ils se mettent
- l’amour et la teigne s’attaquent à tous sans distinction
- l’amour et la toux ne se cachent pas
- l’amour et la toux ne se peuvent cacher (Ovide)
- l’amour et la toux ne se peuvent celer
- l’amour fait assez, l’argent fait tout
- l’amour fait danser les ânes
- l’amour fait passer le temps et le temps fait passer l’amour
- l’amour n’est pas un feu que l’on tient dans la main (Marguerite de Navarre, 1559) : que l’on peut rejeter quand on veut
- l’amour n’est que le roman du cœur, c’est le plaisir qui en est l’histoire (beaumarchais)
- l’amour ne connaît pas de lois (boèce)
- l’amour ne fait pas bouillir la marmite
- l’amour ne peut pas se cacher, et quand on cesse d’en avoir, cela se cache encore bien moins (Florian)
- l’amour ne se donna jamais pour apprenti
- l’amour passe, la faim vient
- l’amour plaît plus que le mariage, par la raison que les romans sont plus amusants que l’histoire (Chamfort)
- l’amour qui naît subitement est le plus long à guérir (Jean de La Bruyère)
- l’amour qui vient de la beauté n’est pas fin
- l’amour qui vient de la poule n’est pas amour de qualité
- l’amour se paye par amour
- l’amour se peut appeler une sauce, propre à donner goût à toute viande (bénigne poissenot)
- l’amour tombe aussi bien sur une bouse de vache que sur une feuille de rose
- l’amour vit d’inanition et meurt de nourriture (Alfred de Musset)
- l’amour ôte l’esprit à ceux qui en ont et en donne à ceux qui n’en ont pas (Denis Diderot)
- l’amour-propre est le plus grand de tous les flatteurs (François de La Rochefoucauld)
- l’amour-propre offensé ne pardonne jamais (louis vigée)
- l’amoureuse qui tient pied à deux souliers ne sera jamais épousée
- l’amphore garde longtemps l’odeur du premier vin qu’elle a contenu (Horace)
- l’an passé est toujours le meilleur
- l’an passé ne reviendra plus
- l’âne de tous est mangé des loups
- l’âne est né à la charge et l’homme à bien opérer
- l’âne mal tondu, au bout de huit jours s’égalise
- l’âne piqué ne repique
- l’âne porte le vin et boit l’eau
- l’âne porte tout ce qu’on lui met sur le bât
- l’âne procède en âne
- l’âne se couvre de la peau du lion (Ésope)
- l’âne se reconnaît aux oreilles et le fou au parler
- l’animal même sauvage, quand on le tient enfermé, oublie son courage (Tacite)
- l’apprendre est grande sueur, mais son fruit est douceur
- l’appétit aussi tôt ouvert que les yeux
- l’appétit est le meilleur cuisinier: latin: fames est optimus coquus
- l’appétit et la faim, ne trouvent jamais mauvais pain
- l’appétit et la faim, ne trouvent nul mauvais pain
- l’appétit vient en mangeant et la soif en buvant
- l’appétit vient en mangeant, en buvant s’en va la soif
- l’appétit vient en mangeant : François Rabelais ajoute : la soif s’en va en buvant. Des choses qu’on ne désirait que modérément au départ deviennent indispensables une fois qu’on en a pris l’habitude
- l’araignée mange la mouche et le lézard l’araignée
- l’arbre croît comme on le soigne et le fruit tombe pas loin du tronc
- l’arbre devient solide sous le vent (Sénèque)
- l’arbre est devenu tordu pour n’avoir été redressé lorsque ce n’était qu’un sillon
- l’arbre ne tombe qu’après la feuille
- l’arbre par trop souvent transplanté ne produira fruit à planté: à planté: avec abondance
- l’arbre penche du côté où il va tomber
- l’arbre qui porte des fruits a beaucoup à souffrir: variantes : on ne jette de pierres qu’à l’arbre chargé de fruits, il se trouve toujours quelqu’un pour jeter des pierres à l’arbre lourd de fruits
- l’arbre sans fruit est digne de feu
- l’arbre sec ne reverdit pas
- l’arbre tombe du côté où il penche
- l’arbre transplanté devient à la fois plus fécond et fertile
- l’arc par trop tendu s’afflachit (affléchit, se rompt, se brise)
- l’arc toujours ou trop ne doit être tendu, car il romprait
- l’arc toujours tendu se gâte
- l’arc trop tendu s’afflachit (affléchit)
- l’arc trop tendu se rompt: a trop tendre la corde, on la rompt, ou trop tendue, la corde casse
- l’arc trop tendu, tôt lâché ou rompu
- l’arc-au-ciel (arc-en-ciel) du soir, fait beau temps paroir
- l’arc-en-ciel du matin, présage de pluie pour le soir
L’Argent[modifier le wikicode]
- l’argent a droit partout
- l’argent a moins de valeur que l’or, et l’or que la vertu (Horace)
- l’argent a raison partout
- l’argent ard gens: ard: brûlecflatin : ardere, brûler
- l’argent court, quand (bien) même il n’a pas de jambes
- l’argent demeure au plus vivant
- l’argent est fait pour circuler
- l’argent est fait pour rouler
- l’argent est l’âme du commerce
- l’argent est le bon dieu de ce monde
- l’argent est le nerf des affaires (Bion de Borysthène) voir aussi : l’argent est le nerf de la guerre (François Rabelais) ou : les nerfs des batailles sont les pécunes
- l’argent est pour rouler
- l’argent est rond
- l’argent est rond, il s’arrête pas longtemps par les mains
- l’argent est serviteur ou maître (Horace) ; variante : l’argent est un bon serviteur et un mauvais maître
- l’argent est source de bien pour les bons et source de mal pour les méchants (Philon d'Alexandrie)
- l’argent est un autre sang (antoine de butrio, cité par François Rabelais)
- l’argent est un bon serviteur et un mauvais maître : l’argent contribue au bonheur de celui qui sait l’employer et fait le malheur de celui qui se laisse dominer par l’avarice ou la cupidité
- l’argent est un bon serviteur et un mauvais maître: voir aussi: l’argent est serviteur ou maître (Horace)
- l’argent est un bon valet et un mauvais maître (proverbe anglais)
- l’argent est un onguent (Pline le Jeune)
- l’argent et la folie ne peuvent se dissimuler: d’où l’expression : les signes extérieurs de richesse
- l’argent fait fou les gens
- l’argent fait la guerre, tel le dit qui n’en a guère
- l’argent fait parler les muets
- l’argent n’a pas d’odeur(vespasien): peu importe comment on obtient de l’argent, du moment qu’on en obtientinspiré d’une réponse de l’empereur vespasien au reproche de son fils qui critiquait une taxe sur l’urine (utilisée en tannerie et pour le dégraissage des laines et tissus)
- l’argent n’a pas de maître: rien n’indique à qui appartient une pièce de monnaie que l’on trouve
- l’argent n’a pas de poux
- l’argent n’a rien d’odeur: forme plus ancienne de : l’argent n’a pas d’odeur
- l’argent n’a rien de maître
- l’argent n’aime personne
- l’argent n’est pas tout
- l’argent ne fait pas le bonheur en ménage, mais il aide à s’en passer(pjstahl): l’argent seul ne peut suffire à rendre heureux dans la viecertains ajoutent mais il y contribueou ironiquement des pauvres
- l’argent ne se perd qu’à faute d’argent: qu’à faute de: par manque de
- l’argent ne se trouve pas sous le sabot d’un cheval: pour obtenir ce qu’on désire, il faut fournir des efforts
- l’argent ne tombe pas bas du toit (du ciel)
- l’argent protège (Bible, l’ecclésiaste)
- l’argent prêté fait perdre le souvenir
- l’argent prêté n’est pas en sûreté
- l’argent qui n’est pas arrivé par le droit chemin s’en reva: même sens que : bien mal acquis ne profite pas (jamais)
- l’argent qui t’a été prêté, sans demander soit apprêté
- l’argent s’amène, l’argent s’en va
- l’argent s’en va, la honte demeure
- l’argent tente tous
- l’argent tombe pas aval la borne
- l’argent tombe pas aval la cheminée
- l’argent tremble devant la porte du juge et de l’avocat
- l’argent va au pauvre tout comme une selle à une vache
- l’argent volé vaut jamais ce qu’il coûte ; bonne conscience coûte jamais ce qu’elle vaut
- l’argent économisé est deux fois gagné
- l’arme cause mainte(s) larme (s)
- l’arrogance, si elle n’est pas une diablerie, elle en a du moins l’apparence
L’Art[modifier le wikicode]
- l’art de gouverner, c’est l’art de choisir (Delphine de Girardin)
- l’art de l’intrigue suppose de l’esprit et exclut le talent (louis de bonarld)
- l’art de parler, peu nécessaire est à cil qui ne se peut taire
- l’art de persuader consiste autant en celui d’agréer qu’en celui de convaincre (Blaise Pascal)
- l’art de savoir ami entretenir n’est pas moindre que le savoir acquérir
- l’art de tout avoir est de n’exiger rien (Marc-Antoine Désaugiers)
- l’art de vivre est une tactique où nous serons longtemps novices (chevalier de boufflers)
- l’art est de cacher l’art(quintilien): latin: prima est ne ars videaturla perfection de l’art, c’est que l’art n’apparaisse pas
- l’art et industrie humaine a grande efficace (efficacité)
- l’art et l’usage rend l’idiot sage
- l’art ne fait que des vers, le cœur seul est poète (andré chénier)
- l’artisan vit partout: latin: queavis terra alit artem (toute terre nourrit l’art)
- l’ascète n’a rien à lui que sa harpe (joachim de flore)
- l’asile le plus sûr est le sein de sa mère (Florian) : le jeune Florian ayant perdu sa mère dit à un jeune garçon qui pleurait après une correction maternelle : « tu es bien heureux, toi, de pouvoir être battu par ta mère »
- l’aspect des guerriers est pour une part dans la victoire (Publilius Syrus)
- l’athée ne nie pas dieu et la religion, il n’y pense point (Jean de La Bruyère)
- l’attendu n’arrive point, c’est l’inattendu qui se présente (Euripide)
- l’attente et chose latente tourmente
- l’attente tourmente
- l’aubépine demeure sur les hauts chemins
- l’audace cache de grandes craintes (lucain)
- l’audacieux triomphe du péril avant de l’apercevoir (Publilius Syrus)
- l’augment d’eau gâte le potage
- l’aumône aux pauvres n’a jamais personne eu mis à la misère
- l’aumône du pauvre n’appauvrit pas
- l’aumône est sœur de la prière (Victor Hugo)
- l’aurore a de l’or dans la bouche: latin: aurora quia habet aurum in orejeu de mots entre aurora, aurumet oreautre version : on l’appelle aurore parce qu’elle a de l’or dans la bouche
- l’aurore est l’amie des muses (Érasme)
- l’aurore prend pour sa part le tiers de l’ouvrage (Hésiode)
- l’automne a encore de beaux jours
- l’automne est le père des fruits (Horace)
- l’avalanche va toujours en contraval (contre-val)
- l’avare a la goutte aux doigts (Martial) : il a mal à la main qui donne
- l’avare au rat d’une minière se compare en cette manière
- l’avare court après les rouges centimes pour laisser courir les écus
- l’avare est comme les porcs, il ne fait pas de bien qu’après sa mort
- l’avare et le porc ne sont bien qu’après leur mort
- l’avare fait de toute herbe faix
- l’avare ferme les yeux quand il voit un pauvre
- l’avare ne fait de bien que quand il meurt (Publilius Syrus)
- l’avare ne possède pas son or, c’est son or qui le possède (Bion de Borysthène)
- l’avare se dit économe, le poltron se dit prudent (Publilius Syrus)
- l’avarice ayant tué un homme se réfugia dans l’église et elle n’en est pas sortie de celle-ci depuis
- l’avaricieux est toujours affamé de bien
- l’avenir d’un enfant est l’œuvre de sa mère (Napoléon Bonaparte)
- l’avenir n’est à personne, l’avenir est à dieu (Victor Hugo)
- l’avenir pour la jeunesse, le souvenir pour la vieillesse
- l’aveu de notre faute est presque l’innocence (Publilius Syrus)
- l’aveugle ne peut juger des couleurs
- l’aveugle voudrait que les autres le fussent aussi
- l’aveuglement des hommes est le plus dangereux effet de leur orgueil (François de La Rochefoucauld)
- l’avoine fait le cheval
- l’avoir et le savoir font un grand coup
L’Eau[modifier le wikicode]
- l’eau courante n’est ni mauvaise ni puante
- l’eau court toujours en aval
- l’eau court toujours en la mer
- l’eau de citerne, de tous maux gouverne
- l’eau de citerne, tous maux gouverne
- l’eau de la fontaine ne monte point plus haut que sa source
- l’eau dormante vaut pis que l’eau courante
- l’eau dormante vaut pis que la courante
- l’eau dormante, c’est la plus trompeuse
- l’eau fait pleurer, le vin chanter
- l’eau fait pourrir la barque
- l’eau fait venir des grenouilles dans le ventre et le vin tue les vers
- l’eau gâte le vin et le vin ne gâte pas l’eau
- l’eau gâte le vin, la charrette le chemin et la femme l’homme
- l’eau gâte le vin, la charrette le chemin et la femme le voisin
- l’eau gâte le vin, les charrettes les chemins et les femmes l’homme
- l’eau perd le lait et trop d’importunité les amis (proverbe basque)
- l’eau qui court ne fait pas mal au museau
- l’eau qui court pas, elle tournoie
- l’eau qui dort pue
- l’eau qui dort, c’est celle qui noie
- l’eau qui dort, l’eau qui noie
- l’eau qui dégoutte ronge la pierre
- l’eau va toujours au bief
- l’eau va toujours en aval
- l’eau va toujours à la fontaine
- l’eau va à la rivière: l’argent va aux riches
- l’eau à traits de bœuf bois et le vin comme roi: l’eau à volonté, le vin avec modération
- l’eau éteint le feu et l’aumône expie les péchés (Bible, L'Ecclésiastique)
- l’eau, le seigneur et le grand chemin, sont tous de mauvais voisins
- l’éclat ne saute pas loin du tronc
- l’école est une piscine de vie
- l’écoutant fait le médisant
- l’écouteur est pire qu’un voleur
- l’écouvillon reproche au fourgon
- l’écouvillon se moque du râble
- l’écriture ne ment point
- l’écu a les forces d’hercule
- l’écu est le laquais de l’honneur
- l’écu est un fruit qui est toujours mûr
- l’écu fait d’hiver l’été
- l’écu fait d’hiver le printemps
- l’écu léger, est au médecin congé: version ancienne de : pas d’argent, pas de suisse
- l’éducation a des racines amères, mais ses fruits sont doux (Aristote)
- l’éducation développe les facultés, mais ne les crée pas (Voltaire)
- l’efficace de vertu est de résister à vice
- l’effronterie est toujours la marque d’une âme de la dernière roture (chancelier oxenstiern)
- l’effronté dans un festin se fait traiter avec des perdrix rôties, au bien que le honteux n’a que les restes du pain
- l’égalité n’a d’autre existence que celle de son nom (Euripide)
- l’égalité, c’est l’utopie des indignes (Delphine de Girardin)
- l’égoïsme est semblable au vent du désert, qui dessèche tout (François de La Rochefoucauld)
- l’éloge des absents se fait sans flatterie (gresset)
- l’éloquence a autant de force dans le gouvernement des hommes que le fer dans la bataille (démétrios de phalère)
- l’éloquence est la lumière qui fait briller l’intelligence (Cicéron)
- l’élégance est un résultat de la justesse et de l’agrément (Voltaire)
- l’élévation est au mérite ce que la parure est aux belles personnes (François de La Rochefoucauld)
- l’émeraude ne perd pas de son prix faute de louange (marc aurèle)
- l’empereur n’est qu’un homme
- l’emprunteur devient valet du prêteur
- l’émulation est l’aliment du génie, l’envie est le poison du cœur (Voltaire)
- l’encens gâte plus de cervelle que la poudre n’en fait sauter (pesselier)
- l’enclume de femme rompt tous marteaux
- l’enclume n’a pas peu du bruit
- l’enfance est le sommeil de la raison (Jean-Jacques Rousseau)
- l’enfant bien instruit donne espoir de bon fruit
- l’enfant est l’ancre de la mère (st paul): la femme sera sauvée par la maternité
- l’enfant qui ressemble au père est l’honneur de la mère
- l’enfant reconnaît sa mère à son sourire (virgile)
- l’enfant sans discipline en sa jeunesse fera rarement fruit en sa vieillesse
- l’enfer a été fait pour les curieux (saint augustin)
- l’enfer des femmes, c’est la vieillesse (François de La Rochefoucauld)
- l’enfer est pas fait pour les chiens
- l’enfer est pavé de bonnes intentions(saint bernard): les bonnes intentions peuvent amener le pire résultatvoir : effet pervers
- l’enfer est tout pavé de bonnes intentions
- l’engin de l’homme tout façonne et donne
- l’engin humain prend sa forme par vertueux exercice: engin humain: intelligence humaine
- l’engin humain se maintient et croît par bon exercice: engin humain: intelligence humaine
- l’engin puéril, pour vif et accord qu’il soit, a métier (besoin) de l’aide du maître
- l’ennui est entré dans le monde par la paresse (Jean de La Bruyère)
- l’ennui est une maladie dont le travail est le remède (Pierre-Marc-Gaston de Lévis)
- l’ennui naquit un jour de l’uniformité (lamotte-houdat)
- l’entrée de plusieurs médecins fait mourir(ménandre): alexandre le grand aurait dit : je meurs, secouru par trop de médecins
- l’entêtement et le dégoût se suivent de près (Jean de La Bruyère)
- l’entêtement représente le caractère, à peu près comme le tempérament représente l’amour (Chamfort)
- l’envie a le teint livide et les discours calomnieux (Hésiode)
- l’envie escorte la gloire (cornelius nepos)
- l’envie est plus irréconciliable que la haine (François de La Rochefoucauld)
- l’envie et la colère abrègent la vie (ou les jours) (Bible, L'Ecclésiastique)
- l’envie ronge les envieux comme la rouille ronge le fer (Antisthène)
- l’envie s’attache toujours au mérite, elle ne cherche pas querelle à la médiocrité (Pindare)
- l’envie, c’est la douleur de voir autrui jouir de ce que nous désirons ; la jalousie, c’est la douleur de voir autrui posséder ce que nous possédons (diogène laërce)
- l’envieux aperçoit en autrui ce qui n’y est pas et ne voit pas en soi-même ce qui y est, car il a les yeux faits de travers
- l’envieux est un animal très fielleux et poisonneux
- l’envieux est à autrui mauvais et à soi-même pire
- l’envieux jamais ne méliore (améliore) et qui s’en accointe souvent péjore: péjore: empire, cfpéjoratif
- l’envieux maigrit de l’embonpoint des autres (Horace)
- l’envieux préfère la pute ordure à la bonne et suave odeur
- l’épervier prend toujours la meilleure poule
- l’épée coûte plus à entretenir qu’un cheval
- l’épée incite à la violence (Homère)
- l’épée use le fourreau: trop de contention d’esprit mine la santévoir aussi : la lame use le fourreau
- l’équité considère ce qu’il convient de faire plutôt que ce qu’il faut faire: aequitas factum habet quod fieri oportuit (latin)
- l’équité est une justice en dehors de ce que la loi ordonne (Aristote) : l’équité consiste à s’en rapporter plus volontiers à des arbitres qu’à un tribunal, car l’arbitre peut voir ce que l’équité autorise et le juge ne peut voir que la loi
- l’erreur d’un jour devient une faute, si l’on y retombe (Publilius Syrus)
- l’erreur est aussi grande de se fier à tous que de tous se défier (Sénèque)
- l’erreur est humaine : traduction du début du proverbe latin errare humanum est, perseverare diabolicum : on ne peut compter sérieusement à charge une erreur d’une fois, mais est coupable celui qui fait une seconde fois ou davantage la même
- l’erreur est la règle, la vérité est l’accident de l’erreur (G. Duhamel)
- l’esclave de mauvaise volonté est malheureux sans être moins esclave (Publilius Syrus)
- l’esclave n’a qu’un maître, l’ambitieux en a autant qu’il y a de gens utiles à sa fortune (Jean de La Bruyère)
- l’espoir différé rend le cœur malade, mais le désir accompli est un arbre de vie (Bible, livre des proverbes)
- l’espoir du doux repos soulage le dur labeur de tout ouvrage
L’Esprit[modifier le wikicode]
- l’esprit dans le sommeil a de claires visions (Eschyle)
- l’esprit de conversation consiste bien moins à en montrer beaucoup qu’a en faire trouver aux autres (Jean de La Bruyère)
- l’esprit de l’homme le soutient dans la maladie, mais l’esprit de l’homme abattu, qui le relèvera ? (Bible, livre des proverbes)
- l’esprit des femmes est d’argent vif, leur cœur est de cire
- l’esprit des femmes est léger comme le vent de midi
- l’esprit est nourri par le silence de la nuit (Pline le Jeune)
- l’esprit est prompt, mais la chair est faible (évangile selon Saint Matthieu)
- l’esprit est toujours la dupe du cœur (François de La Rochefoucauld)
- l’esprit est un tonneau plein de sagesse et de folie
- l’esprit meut la masse(virgile): tout ce qui marque l’empire de la pensée, de l’intelligence sur la matière
- l’esprit ne peut remplacer le tact, le tact peut suppléer à beaucoup d’esprit (François de La Rochefoucauld)
- l’esprit puéril est le plus docile
- l’esprit qu’on veut avoir gâte celui qu’on a (gresset)
- l’esprit sert à tout, mais il ne mène à rien (Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord)
L’espérance[modifier le wikicode]
- l’espérance en Dieu est certaine et toute autre vaine
- l’espérance est la nourrice des hommes de peu d’esprit (Ménandre)
- l’espérance est le plus utile et le plus pernicieux des biens (Luc de Clapiers, marquis de Vauvenargues)
- l’espérance est le songe d’un homme éveillé (Aristote)
- l’espérance nourrit les exilés (cité par Eschyle)
- l’espérance que le mari en refera un autre, la femme oublie le deuil de son enfant mort
- l’essai d’amour coûte trop cher
- l’estime des hommes est un bien plus sûr que l’argent (Publilius Syrus)
- l’estime vaut mieux que la célébrité, la considération vaut mieux que la renommée (Chamfort)
- l’estomac est le dos d’un âne
- l’étable est par trop tard fermé, quand le cheval est échappé
- l’étable est trop tard fermé quand le cheval s’en est allé
- l’étalon ne sent pas les coups de pieds de la jument(proverbe basque): variante : les coups de corne de la génisse ne font pas de mal au taureau
- l’état est le navire qui porte notre fortune (Sophocle)
- l’état fait beaucoup, l’esprit fait davantage
- l’étoupe près du feu s’enflamme
- l’étranger désire toujours s’en retourner en son pays
- l’étrangère est un puits étroit (Bible, livre des proverbes)
- l’étude est le garde-fou de la jeunesse (François de La Rochefoucauld)
- l’été qui s’enfuit est un ami qui part (Victor Hugo)
- l’été sème, l’hiver mange
- l’événement est le maître des sots (Tite-Live)
- l’événement juge les actes (Ovide)
- l’exactitude est la politesse des rois (Louis XVIII)
- l’exagération est le mensonge des honnêtes gens (jde maistre)
- l’excellence de l’esprit est un perpétuel festin (Bible, livre des proverbes)
L’exception[modifier le wikicode]
- l’exception confirme la règle: le plus souvent, c’est par une exception que l’on comprend ou admet un acquis inaperçu (voir le cru et le cuit)
- l’excès d’un très grand bien devient un mal très grand (Florian)
- l’excès de sommeil fatigue (Homère)
- l’excès de travailler aide fort bien à sommeiller
- l’excès en tout est un défaut: quand on veut plus que le nécessaire, des problèmes secondaires commencent
- l’exemple descend et ne monte pas (Jean joubert)
- l’exemple est le plus grand de tous les séducteurs (collin d’harleville)
- l’exemple est un dangereux leurre : où la guêpe a passé, le moucheron demeure (Jean de La Fontaine)
- l’exemple souvent n’est qu’un miroir trompeur (Pierre Corneille)
- l’exemple touche plus que ne fait la menace (Pierre Corneille)
- l’exercice et la propreté entretiennent la santé
- l’exilé, qui n’a de demeure nulle part, est un mort sans tombeau (Publilius Syrus)
- l’expérience confirme que la mollesse et l’indulgence pour soi et la dureté pour les autres n’est qu’un seul et même vice (Jean de La Bruyère)
- l’expérience est le fruit d’un vieil arbre
- l’expérience, on l’attrape à ses dépens
- l’extrême exactitude est le sublime des sots: turgot qui avait coutume de dire : j’aime l’exactitude, bien qu’elle soit le sublime des sots
- l’habileté est le talent de voir juste la fin de chaque chose (Platon)
- l’habileté est à la ruse ce que la dextérité est à la filouterie (Chamfort)
- l’habit change les mœurs ainsi que la figure (Voltaire)
- l’habit fait l’homme (Érasme)
- l’habit ne fait l’homme et la barbe ne fait pas le philosophe
- l’habit ne fait pas le moine mais la belle plume fait le bel oiseau
- l’habit ne fait pas le moine : il faut se méfier des seules apparences vestimentaires. Voir aussi : les apparences sont trompeuses et : ne vous fiez pas aux apparences
- l’habit ne rend pas le singe beau quoiqu’il soit fait de soie
- l’habitude est une seconde nature(evenus): on fait bien, avec plaisir, et comme naturellement ce qu’on fait
- l’habitude fait beaucoup
- l’harmonie la plus douce est le son de voix de celle que l’on aime (Jean de La Bruyère)
- l’hellébore, c’est du poison pour les personnes saines et la guérison des fols
L’herbe[modifier le wikicode]
- l’herbe est toujours plus verte ailleurs
- l’herbe est toujours plus verte dans le pré du voisin
- l’herbe qu’on connaît doit-on lier à son doigt
- l’herbe qu’on connaît faut mettre à son doigt
- l’herbe qu’on connaît, on la doit bien lier à son doigt
- l’herbe qu’on connaît, on la doit lier à son doigt
- l’heur de la maison est d’avoir de procès vacation
- l’heure du berger se trouve dans la fortune comme en amour (Charles de Saint-Évremond)
- l’heure fugitive vole d’une aile incertaine (Sénèque)
- l’hirondelle et l’orphie au 15 avril
- l’histoire est la philosophie enseignée par l’exemple (Denys d'Halicarnasse)
- l’histoire est un perpétuel recommencement (thucydide)
- l’histoire est écrite pour raconter, non pour prouver (Quintilien): scribitur historia ad narrandum, non ad probandum
- l’hiver donne le froid, le printemps la verdure, l’été le blé et l’automne le bon vin
- l’hiver et les dettes sont de vilaines bêtes
- l’hiver n’a point de matin
L’Homme[modifier le wikicode]
- l’homme a deux bons jours sur terre, lorsqu’il prend une femme et lorsqu’il l’enterre
- l’homme a plus soif de gloire que de vertu (Juvénal)
- l’homme absurde est celui qui ne change jamais (ambarthélemy)
- l’homme adultère laboure le champ d’autrui et laisse le sien inculte (Plaute)
- l’homme affamé dévore sa moisson, l’homme altéré engloutit ses richesses (Bible, job)
- l’homme arrive novice à chaque âge de la vie (Chamfort)
- l’homme bien marié ne sait pas ce que dieu lui a donné
- l’homme bien sain, mangeant bien et buvant, sans travail ne le sera longtemps
- l’homme bon est comme un arbre planté près d’un cours d’eau, qui donne son fruit en tout temps et dont le feuillage ne se flétrit jamais (psaumes)
- l’homme c’est le feu, la femme l’étoupe, le diable le soufflet
- l’homme chargé de péché est bien empêché
- l’homme cherche, la femme récuse
- l’homme choit en vice facilement mais en vertus dresse lentement: l’homme choit (tombe) en vice facilement, mais en vertu (se re)dresse lentement
- l’homme chétif, pauvre et mesquin, de chacun est proche et voisin
- l’homme commande et la femme en fait à sa tête
- l’homme couard ne vaut rien en bataille, car il fuit avant que coup on lui baille: l’homme couard (lâche, vague, indécis) ne vaut rien en bataille, car il fuit avant que coup on lui baille (céder, octroyer, allouer, offrir)
- l’homme cruel n’est pas touché par les larmes,il s’en repaît (Publilius Syrus)
- l’homme curieux est toujours gueux
- l’homme curieux est toujours malheureux
- l’homme de bien a part en toute région, comme en la mer le poisson
- l’homme de bien ne se dispute avec personne et, autant qu’il le peut, en empêche les autres (Épictète)
- l’homme de bon sens, même s’il est lent, atteint un homme agile (théognis de médare)
- l’homme de génie est souvent le premier et le dernier de sa dynastie (chauvot de beauchêne)
- l’homme de nature sanguine, volontiers plaisante et badine
- l’homme de passage, n’attrape femme si elle est sage
- l’homme doit au vin d’être le seul animal à boire sans soif (Pline l’Ancien)
- l’homme doit dresser sa femme dès la première miche de pain
- l’homme doit manger pour lui et pour sa femme
- l’homme doit suivre son inclination naturelle
- l’homme doit être constant tant en prospérité qu’adversité
- l’homme dont le caractère se confond avec le nôtre vaut mieux que mille parents (Euripide)
- l’homme double de cœur et courage est inconstant en tout ouvrage
- l’homme doux, en tous lieux est reçu
- l’homme débonnaire rend la femme grasse
- l’homme dépourvu de l’aide de dieu n’est sûr en nul lieu
- l’homme est bien sot, qui ne sait se faire moquer de soi
- l’homme est de chair, non de fer
- l’homme est de feu, la femme d’étoupe et le diable souffle
- l’homme est de glace aux vérités ; il est de feu pour les mensonges (Jean de La Fontaine)
- l’homme est dieu ou bête (Aristote)
- l’homme est fait d’étoupe et la femme de filasse, le diable a bien vite fait d’y mettre le feu
- l’homme est feu et la femme étoupe, le diable vient qui souffle
- l’homme est inconstant comme l’oiseau est volage (Aristophane)
- l’homme est indigne d’être homme, si de sa femme il n’est maître
- l’homme est indigne de l’être si de sa femme il n’est maître
- l’homme est jugé par son intention
- l’homme est l’âme de (la) maison
- l’homme est la mesure de toutes choses (protagoras)
- l’homme est le plus muable de tous autres animaux
- l’homme est né pour bien travailler et l’âne pour somme ou charge porter
- l’homme est prisé par sa constance et le fin or par sa substance
- l’homme est semblable à un souffle, ses jours sont comme l’ombre qui passe (psaumes)
- l’homme est tenu par ses paroles ainsi que le bœuf par les cornes
- l’homme est toujours un sot, quand la femme en sait trop
- l’homme est très noble créature quand par raison (il) guide sa nature
- l’homme est un apprenti, la douleur est son maître (Alfred de Musset)
- l’homme est un corrompu qui fait le délicat (viennet)
- l’homme est un dieu tombé qui se souvient des cieux (Alphonse de Lamartine)
- l’homme est un loup pour l’homme (Plaute)
- l’homme est un être sociable ; la nature l’a fait pour vivre avec ses semblables (Aristote)
- l’homme est une chose abjecte et vile, s’il ne s’élève au-dessus de l’humanité (Sénèque)
- l’homme et la fortune ont toujours des projets différents (Publilius Syrus)
- l’homme fait la femme et la femme fait l’homme
- l’homme fait son pouvoir et dieu son vouloir
- l’homme fatigué, la pensée vide
- l’homme fleurit pour mourir
- l’homme frugal est son propre médecin: modicus cibi, medicus sibi
- l’homme généreux invente même des raisons de donner (Publilius Syrus)
- l’homme généreux se croit toujours riche (Publilius Syrus)
- l’homme habile est supérieur à l’homme fort (phocylide de milet)
- l’homme heureux ne porte pas de chemise
- l’homme influençable n’est qu’une glaise molle (Horace)
- l’homme le plus adroit se brûle avec le feu (Delphine de Girardin)
- l’homme le plus fort ne saurait toujours labourer ni tirer au collier
- l’homme malade en sa maison est un pauvre à la porte
- l’homme marié est un oiseau en cage
- l’homme meurt autant de fois qu’il perd l’un des siens (Publilius Syrus)
- l’homme meurt de son chagrin, la femme s’en nourrit
- l’homme meurt du mal dont il a peur
- l’homme n’a pas plus le pouvoir d’être constant que celui d’écarter les maladies (Chamfort)
- l’homme n’a pas été créé pour la femme, mais la femme pour l’homme (saint paul)
- l’homme n’a raison ni bon sens, s’il dit tout à sa femme
- l’homme n’est bon qu’à la condition de l’être à l’égard de tous (Publilius Syrus)
- l’homme n’est qu’un roseau, le plus faible de la nature, mais c’est un roseau pensant (Blaise Pascal)
- l’homme n’est que la flamme, la femme est le brasier
- l’homme n’est à priser pour sa science, s’il n’a pure et monde la conscience
- l’homme naquit pour travailler, comme l’oiseau pour voler (François Rabelais)
- l’homme ne doit être honoré que par ses bonnes œuvres
- l’homme ne peut rien rencontrer de meilleur que la femme, quand elle est bonne, mais rien de pire, quand elle est mauvaise (Hésiode)
- l’homme ne se connaît pas lui-même
- l’homme ne vit pas pour manger, mais il boit et mange pour vivre
- l’homme ne vit pas seulement de pain(évangile) : tout comme le corps, le cœur et l’esprit ont besoin de nourriture
- l’homme noble, c’est l’homme vertueux (Antisthène)
- l’homme obéissant à raison, excelle tous animaux et créatures mortelles
- l’homme par les paroles et le bœuf par les cornes
- l’homme par trop ne convient louer, car on le voit tôt varier
- l’homme patient et courageux fait lui-même son bonheur (Publilius Syrus)
- l’homme propose et dieu dispose: le succès des desseins des hommes est soumis à la volonté divinevariante (allusion sexuelle) : l’homme propose, la femme dispose
- l’homme propose, dieu dispose
- l’homme prudent fait de tout son profit
- l’homme prudent fait de toute herbe faix
- l’homme prudent sait dissimuler un outrage (Bible, livre des proverbes)
- l’homme quand il est sot tout jeune, pour vieillir ne devient point sage
- l’homme quand il n’est pas marié, ne sait pas ce que dieu lui a donné
- l’homme qui a contentement, est nommé riche justement
- l’homme qui a cœur et courage, de fortune ne craint l’orage
- l’homme qui a les yeux malades ne peut regarder le jour ni le coupable entendre la vérité
- l’homme qui a sa femme morte, a cent écus à sa porte
- l’homme qui est seul est fol
- l’homme qui flatte son prochain tend un filet sous ses pieds (Bible, livre des proverbes)
- l’homme qui moult boit, tard paye ce qu’il doit
- l’homme qui ne prend pas femme est une moitié de ciseaux
- l’homme qui possède la paix de l’âme n’est importun ni à lui-même ni aux autres (Épicure)
- l’homme qui se confie à dieu est un arbre qui ne cesse de porter du fruit (jérémie)
- l’homme s’agite, mais dieu le mène — (François de Salignac de La Mothe-Fénelon)
- l’homme s’attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair (genèse)
- l’homme sage, prudent et discret, à femme ne révèle son secret
- l’homme se connaît en trois choses, à la bile, à la bourse et au verre
- l’homme se demène, mais dieu le mène
- l’homme se marie quand il veut et la femme quand elle peut
- l’homme se marie quand il veut et la femme seulement quand elle trouve
- l’homme se pendrait au gerbier plutôt que d’avouer ses défauts
- l’homme seul est dieu ou démonhomo solus, aut deus aut daemon
- l’homme soupçonneux incrimine la loyauté de chacun (Publilius Syrus)
- l’homme suivant règle et raison est noble sans comparaison
- l’homme toujours gai est un bien triste mortel (chauvot de beauchêne)
- l’homme veut dompter les animaux et demeure farouche et sauvage
- l’homme vieil amoureux doit-on moquer
- l’homme à l’homme est ennemi ou à soi-même
- l’homme à la langue bavarde ne s’affermit pas sur la terre (psaumes)
- l’homme, quand il est sot tout jeune, pour vieillir ne devient point sage
- l’homme, ses jours sont comme l’herbe ; comme la fleur des champs, il fleurit ; qu’un souffle passe sur lui, il n’est plus (psaumes)
- l’honneur d’une fille est à elle, elle y regarde à deux fois ; l’honneur d’une femme est à son mari, elle y regarde moins (lsmercier)
- l’honneur défend des actes que la loi tolère (Sénèque)
- l’honneur est le diamant que la vertu porte au doigt (voltaire)
- l’honneur nourrit les arts
- l’honneur, c’est la poésie du devoir (ade vigny)
- l’honnête homme tient le milieu entre l’habile homme et l’homme de bien, quoique dans une distance inégale de ces deux extrêmes (Jean de La Bruyère)
- l’horloge ne peut exister sans horloger (Voltaire)
- l’huile comme aussi vérité, retournent toujours en sommité
- l’huile d’olive fait fuir tous les maux
- l’huis de derrière est celui qui gâte la maison
- l’humanité se compose de plus de morts que de vivants (auguste comte)
- l’humble et sujet mérite pardon et le rebelle punition
- l’humilité est l’autel sur lequel dieu veut qu’on lui fasse des sacrifices (François de La Rochefoucauld)
- l’humilité est le contrepoison de l’orgueil (Voltaire)
- l’humilité est un artifice de l’orgueil (François de La Rochefoucauld)
- l’humilité précède la gloire (Bible, livre des proverbes)
- l’huître est pour le juge, les écailles pour les plaideurs: on se ruine à plaider
- l’hypocrisie est un hommage que le vice rend à la vertu (François de La Rochefoucauld)
- l’hypocrisie porte un masque qui déteint (François de La Rochefoucauld)
- l’hérésie est le fruit d’un peu de science et de loisir (Voltaire)
- l’hôte de la soif s’appelle la fièvre
- l’hôte est toujours le plus foulé
- l’hôte est toujours le plus gravé
- l’hôte et la pluie, après trois jours ennuient (manuscrit du (XIIIe siècle))
- l’hôtel et le poisson, en trois jours sont poison
- l’ignorance de la loi n’excuse personne: d’où le proverbe : nul n’est censé ignorer la loi
- l’ignorance et l’incuriosité font un doux oreiller (Montaigne)
- l’ignorance n’est défaut d’esprit, ni le savoir n’est preuve de génie (Luc de Clapiers, marquis de Vauvenargues)
- l’ignorance ne voit pas, même ce qui frappe ses regards (Ménandre)
- l’ignorance toujours est prête à s’admirer (Boileau)
- l’ignorance vaut mieux qu’un savoir affecté (Boileau)
- l’ignorant a des ailes d’aigle et les yeux d’hibou
- l’ignorant est cruel comme un tyran
- l’ignorant est obstiné
- l’image et la peinture, sert au simple de lecture
- l’imagination est la folle du logis (malebranche)
- l’imagination qui fait naître les illusions est comme les rosiers qui produisent des roses dans toutes les saisons (Chamfort)
- l’imbécile épouse la bête
- l’impertinent est un fat outré (Jean de La Bruyère)
- l’importance sans mérite obtient des égards sans estime (Chamfort)
- l’importun va souper chez sa maîtresse le soir même qu’elle a la fièvre (théophraste)
- l’impossible a plus de force que le serment
- l’impromptu est la pierre de touche de l’esprit (Molière)
- l’impudent est celui qui supporte le mépris, pourvu qu’il fasse ses affaires (Platon)
- l’impératrice est une femme
- l’inattention fait échouer le navire
- l’incapacité sert d’excuse pour éviter le travail (Publilius Syrus)
- l’incrédulité est quelquefois le vice d’un sot, et la crédulité le défaut d’un homme d’esprit (Denis Diderot)
- l’incurie entraîne bien des fautes (Horace)
- l’indifférence est le sommeil de l’âme (chsfavart)
- l’indigent de peu est content et l’avare toujours mal content
- l’indignation fait jaillir la stance (Juvénal)
- l’indolence est le sommeil des esprits (Luc de Clapiers, marquis de Vauvenargues)
- l’indulgence est la parure des vertus (Florian)
- l’indulgence est une partie de la justice (Jean joubert)
- l’industrie surpasse la force
- l’indécent n’est pas le nu, mais le troussé (Denis Diderot)
- l’infidélité est comme la mort, elle n’admet pas de nuances (Delphine de Girardin, 1837)
- l’infortune est la sage-femme du génie (Napoléon Bonaparte)
- l’ingratitude la plus odieuse, mais la plus commune et la plus ancienne, est celle des enfants envers leurs parents (Luc de Clapiers, marquis de Vauvenargues)
- l’inimitié est une colère qui guette une occasion de vengeance (Cicéron)
- l’injustice est une impiété (marc aurèle)
- l’innocence est toujours accompagnée du rayonnement qui lui est propre (Publilius Syrus)
- l’innocence à rougir n’est point accoutumée (Molière)
- l’innocent trouve le moyen d’être éloquent, même s’il est lent à parler (Euripide)
- l’inquiétude amène la vieillesse avant le temps (Bible, l’ecclésiaste)
- l’insensé laisse voir aussitôt sa colère, mais l’homme prudent sait dissimuler un outrage (Bible, livre des proverbes)
- l’insensé qui retombe dans sa folie est comme le chien qui retourne à son vomissement (Bible, livre des proverbes)
- l’instigateur est plus coupable que le délinquant: plus peccat auctor quam actor
- l’instinct, c’est tout sentiment et tout acte qui prévient la réflexion (Voltaire)
- l’instruction accroît la valeur innée (Horace)
- l’instruction pour les femmes, c’est le luxe ; le nécessaire, c’est la séduction (Delphine de Girardin)
- l’instruire et l’enseigner, grand art a métier
- l’intelligence et l’âge ne viennent pas ensemble
- l’intelligence, c’est comme la confiture, moins on en a, plus on l’étale
- l’intention fait la culpabilité et le délit (Aristote)
- l’intérêt des hommes a fait de la fortune une déesse (Publilius Syrus)
- l’intérêt est plus aveugle que l’amour (Voltaire)
- l’intérêt n’a point de temples, mais il est adoré (Voltaire)
- l’intérêt n’est la clef que des actions vulgaires (Napoléon Bonaparte)
- l’intérêt personnel est le poison de tout sentiment vrai (Tacite)
- l’invention est l’unique preuve du génie (Luc de Clapiers, marquis de Vauvenargues)
- l’ironie est la bravoure des faibles et la lâcheté des forts (aberthet)
- l’italienne ne croit être aimée de son amant que quand il est capable de commettre un crime pour elle ; l’anglaise, une folie ; la française, une sottise (Chamfort)
- l’ivresse est une folie volontaire (Sénèque)
- l’ivrogne et le fainéant se ruinent promptement, la mauvaise ménagère en fait autant
- l’ivrognerie n’a jamais fait aucune maison et en a défait plus d’une
- l’ivrognerie tue plus de gens que la guerre
- l’objet de la guerre, c’est la paix (Aristote)
- l’objet principal de la politique est de créer l’amitié entre les membres de la cité (Aristote)
- l’obscur par le plus obscur: obscurum per obscuriusune explication qui, loin d’éclaircir une question, l’embrouille
- l’obscurité donne la paix aux hommes simples (Sénèque)
- l’obstination et ardeur d’opinion est la plus sûre preuve de bêtise (Montaigne)
- l’obstination tient moins à la volonté qu’au peu de capacité (la rochefoucault)
- l’obéissance est un métier bien rude (Pierre Corneille)
- l’occasion du gain est brève (Martial)
- l’occasion est chauve: (par référence aux cheveux de la fortune) : l’occasion laisse peu de prise, l’occasion a déjà eut tous ses cheveux d’arrachés
- l’occasion fait le larron: occasio facit furem: l’honnêteté ne tient parfois qu’à l’absence d’occasion de volervoir histoire de l’anneau de gygèsil faut savoir saisir les occasions
- l’occasion n’a qu’une mèche de cheveux: la déesse kairos, personnification allégorique de l’occasion, avait la tête rasée, sauf une mèche de cheveux sur le front
- l’œil du maître engraisse le cheval(xénophon): il y a profit à surveiller soi-même ses employés, ses affaires
- l’œil du maître réal engraisse le cheval: réal= bon
- l’œil du sage est du soleil l’image
- l’œil fait le guet
- l’œil l’amour attire
- l’œil malade, la lumière le fait souffrir
- l’œil qui ne te voit pas ne te pleurera pas
- l’œuvre l’ouvrier découvre
- l’offense d’un qui fut ton ami, est plus grave que d’un ennemi
- l’offense est plus facilement tolérée par les oreilles que par les yeux (Publilius Syrus)
- l’office du bon maître est de connaître la nature de ses disciples
- l’office du bon pasteur est tondre et non écorcher son troupeau
- l’office du bon prince est favoriser et défendre l’homme de bien et punir le flagitieux
- l’office du bon roi ou recteur est de porter soin de son peuple
- l’office du petit est révérer le grand et du grand comporter l’imbécillité du petit
- l’office fait l’hommemagistratus facit homines (latin)
- l’oie, l’abeille et le veau: la plume, la cire et le parchemin gouvernent le monde- les écrits gouvernent le monde
- l’oiseau doit beaucoup à son plumage (apdutramblay)
- l’oiseau par ses plumes est jugé beau
- l’oiseau se défend par son vol, le lion par sa force, le taureau par ses cornes, l’abeille par son aiguillon ; la raison est la défense de l’homme (phocylide de milet)
- l’oiseleur, pour trop regarder les merles, se jette dans un puits (Horace)
- l’oisiveté est l’ennemie de l’âme (saint benoît)
- l’oisiveté est la mère de tous les vices(denys cathon): le fait de ne rien faire laisse la possibilité de faire le mal et, en privant de ressources, augmente la tentation
- l’oisiveté est le naufrage de la chastetéotium naufragium castitatis (latin)
- l’oison mène l’oie paître et le bejaune (jeune) précède le maître
- l’olivier se brise, le roseau plie (Ésope) : ceux qui cèdent aux circonstances et à la force ont l’avantage sur ceux qui rivalisent avec les plus puissants
- l’ombre d’un grand nom demeure (lucain)
- l’ombre la plus mauvaise pour la maison d’un paysan, c’est un château
L’on …[modifier le wikicode]
- l’on a beau prêcher à l’âne avant qu’il devienne docteur
- l’on connaît avec le temps les bons payeurs et marchands
- l’on connaît les parents et les amis à noces et à mort en maints pays
- l’on dit par bourgs, villes et villages, vin et femmes attrapent les plus sages
- l’on doit ajouter plus de foi à l’œil qu’à l’oreille
- l’on doit donner conseil aux prospères et remède aux pauvres et indigents
- l’on doit également considérer la vie, d’icelui qui médit comme de qui il médit
- l’on endure tout mais que le trop aise: autre forme, plus ancienne : l’on endure tout mais que trop aise
- l’on est plus sociable et d’un meilleur commerce par le cœur que par l’esprit (Jean de La Bruyère)
- l’on estime le fait et le dit d’iceux qu’ont argent et crédit: l’on honore communément ceux qui ont beaucoup d’argent
- l’on n’achète pas sûrement ce qu’appartient à plusieurs gens
- l’on n’est sage tant que l’on n’a follé (manuscrit du (XIVe siècle))
- l’on n’estime la voix ni le dit, de qui n’a vertu ni crédit
- l’on ne doit jamais aller à noces sans y être convié (manuscrit du (XIVe siècle))
- l’on ne doit pas le monde aimer, car on y trouve par trop d’amer famine y a, en gain froidure, chaleur pestilence et ordure
- l’on ne doit pas mettre la charrue devant les bœufs (manuscrit du XIVe) : ce proverbe est une variante de Lucien de Samosate : la charrue traîne les bœufs, c’est-à-dire : le vieillard entraîne les jeunes gens
- l’on ne doit semer toute sa semence en un champ (manuscrit du (XIVe siècle))
- l’on ne doit tant donner à saint pierre, que saint paul demeure derrière
- l’on ne peut cacher anguilles en sac
- l’on ne peut courir ensemble et corner
- l’on ne peut faire d’une colombe un épervier
- l’on ne peut fêter avant commencer
- l’on ne peut homme nu dépouiller
- l’on ne peut humer et souffler tout ensemble
- l’on ne peut servir ensemble dieu et le diable (manuscrit du (XIVe siècle))
- l’on ne peut voler sans ailes
- l’on ne peut écorcher une pierre
- l’on ne s’amende pas de vieillir (manuscrit du (XIVe siècle))
- l’on ne saurait faire en dix ans ce qu’on fait en trente
- l’on ne tient pas toujours ce qu’on promet
- l’on peut bien de tout user et abuser, comme d’un vent éteindre et allumer
- l’on peut bien imposer silence au sentiment, mais non lui marquer des bornes (Suzanne Curchod)
- l’on peut de tout user et abuser et d’un même souffle éteindre et allumer
- l’on prouve que l’on a du caractère quand on parvient à vaincre le sien (Suzanne Curchod)
- l’on trouve toujours aux douceurs d’héritier, des consolations qu’on ne peut rejeter (quinault)
- l’opinion d’un sage vaut mieux que la croyance ou l’assurance de cent autres qui ne le sont point
- l’opinion est la reine du monde, parce que la sottise est la reine des sots (Chamfort)
- l’opinion est la reine du monde (Blaise Pascal)
- l’opinion vraie est le bien de la pensée (Aristote)
- l’opulence a sa misère ; elle est lâche et tient à la vie (Euripide)
L’Or[modifier le wikicode]
- l’or du soleil en janvier est or que l’on ne doit envier
- l’or est le sang des états (Voltaire)
- l’or est un tyran invisible (grégoire de nazianze)
- l’or et la beauté ont peur des larrons
- l’or jaune on le divise, l’amour on ne le partage pas
- l’or périt et l’argent meurt l’ami du monde
- l’or s’épure au feu, l’homme s’éprouve au creuset du malheur
- l’or à celui qui est lié n’est rien prisé
- l’or, la femme et la toile, ne les prends qu’à la lumière du jour
- l’or, la femme et les étoffes, ne les choisis qu’en plein jour
- l’or, la gale et l’amour ne peuvent pas se cacher toujours
- l’or, même à la laideur, donne un teint de beauté (Boileau)
- l’ordre amène le pain, le désordre la faim
- l’ordre est un des éléments du beau avec la grandeur (aristote)
- l’ordure est du porc la nourriture et de mainte créature la pourriture
- l’oreille est le chemin du cœur
- l’oreille est le chemin du cœuret le cœur l’est du reste (manuscrit du (XIXe siècle))
- l’oreiller fait ce qu’il lui plaît de l’homme et de la femme
- l’oreiller porte conseil
- l’orgueil ayant pris le vol vers le ciel alla fondre aux enfers
- l’orgueil est l’apanage des sots (hérodote)
- l’orgueil est le dédain de tout ce qui n’est pas soi (théophraste)
- l’orgueil est une bête chère à nourrir
- l’orgueil fait sauter bien des gens
- l’orgueil mondain, dieu le hait et rabat
- l’orgueil ne réussit jamais mieux que quand il se couvre de modestie (chevalier de méré)
- l’orgueil ne veut pas devoir, et l’amour-propre ne veut pas payer (François de La Rochefoucauld)
- l’orgueil précède la ruine et la hauteur précède la chute (Bible, livre des proverbes)
- l’orgueil s’installe au large dans une tête vide (fjdesbillons)
- l’orgueil tord le cou
- l’orgueilleux ne connaît ni son faible ni le fort des autres, jusqu’à ce qu’il les sente ou expérimente
- l’orgueilleux regarde les autres avec des yeux chassieux et soi-même sans yeux, en aveugle
- l’ormeau a le branchage fort beau, mais il ne porte point de fruit
- l’outrage ne vient pas de qui t’injurie, mais de ton jugement qui te fait croire que l’on t’outrage (Épictète)
- l’ouvrage de plusieurs est plus grand, et plus grand est le profit (