Dies Irae
Apparence
Étymologie
[modifier le wikicode]- Du latin Dies irae, littéralement « jour de colère ». D’après le début de la Séquence Dies irae datée du XIIIe siècle : Dies iræ, dies illa, Solvet sæclum in favílla, […] « Jour de colère, que ce jour là, où le monde sera réduit en poussière, […] ».
Locution nominale
[modifier le wikicode]Dies Irae \djɛ.s‿i.ʁe\ masculin
- (Religion) Partie du requiem, de l’office des morts dans le catholicisme.
- (Musique) Composition musicale basée sur ce texte.
Les hymnes grandioses, le sanglotement désespéré du Dies iræ, dont la magnificence liturgique plane très haut au-dessus de l’écroulement des misères humaines, comme un appel toujours retentissant vers les puissances miséricordieuses, vers les espérances éternelles, vers l’inaccessible certitude de l’immortalité, toute cette poésie de l’office des morts, somptueuse et théâtrale, quand elle est soutenue par les chants nombreux d’une maîtrise et par le déchaînement de l’orgue aux grandes voix, prenait en passant sur ces lèvres balbutiantes de vieillard, par ce chevrotement hésitant et caduc, un accent inexprimable de grandeur.
— (Émile Moselly, Terres lorraines, 1907)Il me sembla que je pénétrais dans une chambre mortuaire. Les murs en étaient tout tendus de noir, mais à la place des larmes blanches qui complètent à l’ordinaire ce funèbre ornement, on voyait sur une énorme portée de musique, les notes répétées du Dies iræ.
— (Gaston Leroux, Le Fantôme de l'Opéra, 1910)Sous cette haute nef blanche, où j’étais seul avec mes matelots, le Dies iræ chanté par un prêtre missionnaire résonnait comme une douce incantation magique.
— (Pierre Loti, Pêcheur d’Islande, page 64)
Synonymes
[modifier le wikicode]Anagrammes
[modifier le wikicode]Voir aussi
[modifier le wikicode]- Dies Irae sur l’encyclopédie Wikipédia