Kobané

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.
Voir aussi : Kobanê

Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

(Nom propre 1) Du kurde Kobanê.

Nom propre 1 [modifier le wikicode]

Kobané \kɔ.ba.ne\

  1. (Toponymie) Ville kurde syrienne située dans le gouvernorat d’Alep.
    • Soutenus dans le ciel par les avions de la coalition (qui, à partir de la fin septembre, avaient concentré quasiment tous leurs efforts sur Kobané), ultra-déterminés, ultra-organisés, renforcés par leurs bataillons féminins d’une redoutable efficacité, les YPG reconquirent, mètre après mètre, la moitié de la ville que les djihadistes leur avaient prise, avant de les en chasser complètement le 25 janvier. — (Leïla Mustapha, Marine de Tilly, La femme, la vie, la liberté, 2020)
    • L’armée américaine a confirmé quatre frappes autour de Kobané et cinq à Raqa et Hassaké (nord) où selon l’ONG 30 combattants de l’EI ont aussi péri. — (« Combats et raids autour de Kobané en Syrie », La Presse.ca avec AFP, 4 octobre 2014)
    • Arrivé depuis peu à Suruc, un gros bourg submergé par les réfugiés kurdes, à quelques kilomètres de la frontière turcosyrienne, Ciwan, 23 ans, ne songe qu’à une chose : repartir combattre dans l’enfer de Kobané, troisième ville kurde de Syrie, encerclée depuis près de deux semaines par les nervis de l’État islamique (EI) qui ont poussé 160 000 personnes, en majorité des Kurdes syriens, à l’exode vers la Turquie. — (Marie Jégo, « Syrie : “Kobané peut tomber d'un moment à l'autre” », Le Monde.fr, 3 octobre 2014)

Synonymes[modifier le wikicode]

Traductions[modifier le wikicode]

Nom propre 2[modifier le wikicode]

Kobané \kɔ.ba.ne\

  1. (Toponymie) village malinké guinéen de la région de Kankan en Haute-Guinée.
    • Le Service de la Statistique générale, avec le concours de l’Ifan, a mené à bien une série d’enquêtes dans des villages typiques de la Guinée française, en 1955 : Kawa (Guinée maritime), Dantari (Fouta Dialon), Kobané (Haut-Niger), enquêtes auxquelles ont participé plus ou moins longtemps les géographes E. Bernus (C.O.M., 1956), C. Hiernaux et Brasseur (voir les publications de la Mission démographique de Guinée, 1955). — (Ch. Robequain, « La géographie française dans les terres africaines de l’union française au sud du Sahara », L’information géographique, numéro 21, 1957, page 25)

Voir aussi[modifier le wikicode]

  • Kobané sur l’encyclopédie Wikipédia