Notre-Seigneur

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Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

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Nom propre [modifier le wikicode]

Notre-Seigneur \nɔ.tʁə.sɛ.ɲœʁ\ masculin

  1. (Christianisme) Jésus-Christ.
    • Maître Huylten […] tira le rideau de la fenêtre, qui laissa voir au soleil une fleur de la passion avec sa couronne d'épine, son éponge, son fouet, ses clous et les cinq plaies de Notre-Seigneur. — (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
    • C'était un vendredi soir. « Vendredi, bon commencement », dit le proverbe polonais; mon cocher allemand, un colon du village de Mariahilf, prétendait au contraire que le vendredi était un jour de malheur, Notre-Seigneur étant mort ce jour-là sur la croix. — (Chevalier Léopold de Sacher-Masoch; Don Juan de Kolomea, in Contes Galiciens, traduction anonyme de 1874)
    • Lorsque je me confessais à un abbé, je lui avouais mes relations avec Notre-Seigneur, avec la Vierge, avec les Anges ; aussitôt il me traitait de folle quand il ne m’accusait pas d’être possédée par le démon ; en fin de compte, il refusait de m’absoudre ; […]. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)

Variantes orthographiques[modifier le wikicode]

  • Notre Seigneur
    • Et Notre Seigneur avait été épouvanté de la tournure des événements. C'est exactement le contraire de ce qu'Il voulait. Il avait toujours refusé, d'ailleurs, de s'appeler Lui-même le Messie. Il évitait comme le feu ce terme plein d'équivoques, qui avait des associations politiques et révolutionnaires. — (Maurice Zundel, Silence, parole de vie, transcription d'une retraite donnée en 1959, éd. Anne Sigier, 1990, p. 199)

Vocabulaire apparenté par le sens[modifier le wikicode]

Traductions[modifier le wikicode]