« tintement » : différence entre les versions
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#* ''Aux alentours et dans les lointains invisibles, les '''tintements''' joyeux des clochettes argentines et les bourdons graves des sonneaux indiquaient à Mimile que les autres petits bergers, ainsi que les bergères de son âge rapatriaient comme lui vers l’abreuvoir et vers l’étable leurs troupeaux repus.'' {{source|{{w|Louis Pergaud}}, ''[[s:Un satyre|Un satyre]]'', dans ''{{w|Les Rustiques, nouvelles villageoises}}'', 1921}} |
#* ''Aux alentours et dans les lointains invisibles, les '''tintements''' joyeux des clochettes argentines et les bourdons graves des sonneaux indiquaient à Mimile que les autres petits bergers, ainsi que les bergères de son âge rapatriaient comme lui vers l’abreuvoir et vers l’étable leurs troupeaux repus.'' {{source|{{w|Louis Pergaud}}, ''[[s:Un satyre|Un satyre]]'', dans ''{{w|Les Rustiques, nouvelles villageoises}}'', 1921}} |
Version du 17 septembre 2012 à 14:00
Français
Étymologie
Nom commun
Singulier | Pluriel |
---|---|
tintement | tintements |
\tɛ̃t.mɑ̃\ |
tintement \tɛ̃t.mɑ̃\ masculin
- Action de tinter une cloche ; bruit, son résultant de cette action.
- Aux alentours et dans les lointains invisibles, les tintements joyeux des clochettes argentines et les bourdons graves des sonneaux indiquaient à Mimile que les autres petits bergers, ainsi que les bergères de son âge rapatriaient comme lui vers l’abreuvoir et vers l’étable leurs troupeaux repus. — (Louis Pergaud, Un satyre, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Prolongement du son d’une cloche, lequel va diminuant dans l’air après que le coup a frappé.
- L'écho de la forêt voisine répétait nos cris, le mugissement des troupeaux, le tintement des clochettes et le claquement du fouet […]. — (Gustave Fraipont, Les Vosges, 1923)
- Sensation que l’on éprouve quelquefois dans les oreilles sans cause extérieure, comme si l’on entendait un son aigu et continu, tel que le tintement d’une cloche.
- L’argent ! ce mot retentissait à mes oreilles, toutes les minutes. Je n’entendais jamais que le tintement de ce mot qui, à la fin, avait pris comme une sonorité d’écus remués. — (Octave Mirbeau, La Tête coupée dans Lettres de ma chaumière, A. Laurent, 1886, p. 364)