« étonner » : différence entre les versions
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#*''Il ''[le travail au feu]'' était utilisé dans l'antiquité pour « '''étonner''' » les roches les plus dures.'' {{source|J. Cahen, Bruet, ''Carrières'', 1926}} |
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#* Au XIXe siècle, étonner pouvait prendre le sens d'un coup de foudre amoureux. |
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#* ''J’en sais la raison, je ne m’en '''étonne''' plus.'' |
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Version du 13 mars 2013 à 13:06
Français
Étymologie
- Faisait estoner en ancien français, du latin populaire *extonare, avec changement de préfixe, du latin adtonare (« frapper de la foudre, frapper de stupeur »→ voir é- et tonner).
Verbe
étonner \e.tɔ.ne\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)
- (Sens étymologique concret) Ébranler à la manière du tonnerre.
- Il [le travail au feu] était utilisé dans l'antiquité pour « étonner » les roches les plus dures. — (J. Cahen, Bruet, Carrières, 1926)
- Au XIXe siècle, étonner pouvait prendre le sens d'un coup de foudre amoureux.
- Surprendre par quelque chose d’extraordinaire, d’inattendu, frapper de stupeur.
- J’en sais la raison, je ne m’en étonne plus.
- Ne vous étonnez pas s’il en use de la sorte.
- Le fronton de cette église est étonnant !
- On est alors fort étonné de retrouver les morceaux de bismuth intacts, leur aspect extérieur ne diffère en rien de ce qu’il était avant la chauffe. — (Pierre Curie, Propriétés magnétiques des corps à diverses températures; Annales de chimie & de physique, 7e série, t. V, juillet 1895)
- J’écoute le vaguemestre nous lire le courrier qui part : il approuve sans réserve la carte du colonel : Tout va bien, mais est étonné par celle du capitaine adjoint qui écrit à ses deux fillettes : Bonjour dominical du papa : Il n’aurait jamais cru que c’était un calotin ! — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
- Il traita d’abord Joséphine de putain, chose affirma-t-il qui ne l’étonnait guère attendu qu’elle était la fille de sa mère. — (Louis Pergaud, Joséphine est enceinte, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
Dérivés
Traductions
- Afrikaans : verbaas (af)
- Allemand : in Verwunderung setzen (de), verwundern (de), staunen (de)
- Anglais : astonish (en), amaze (en), stagger (en), stun (en)
- Espagnol : asombrar (es), admirar (es)
- Espéranto : mirigi (eo)
- Frison : ferbaze (fy)
- Ido : astonar (io)
- Italien : sbalordire (it)
- Néerlandais : bevreemden (nl), verbazen (nl), verwonderen (nl)
- Polonais : zadziwiać (pl)
- Portugais : admirar (pt), atordoar (pt), estontear (pt)
- Roumain : a uimi (ro)
- Suédois : förvåna (sv)
- Tchèque : divit (cs) se, překvapit (cs)
Prononciation
- Erreur Lua : Paramètre requis « 3 » absent.
Références
- « étonner », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage
- Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (étonner), mais l’article a pu être modifié depuis.