« côtoyer » : différence entre les versions
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#* ''Un jour, sur ses longs pieds, allait, je ne sais où, <br/>Le Héron au long bec emmanché d'un long cou.<br/>Il '''côtoyait''' une rivière.<br/>L'onde était transparente ainsi qu'aux plus beaux jours ; […].'' {{source|{{w|Jean de la Fontaine}}; ''Le Héron''}} |
#* ''Un jour, sur ses longs pieds, allait, je ne sais où, <br/>Le Héron au long bec emmanché d'un long cou.<br/>Il '''côtoyait''' une rivière.<br/>L'onde était transparente ainsi qu'aux plus beaux jours ; […].'' {{source|{{w|Jean de la Fontaine}}; ''Le Héron''}} |
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#* ''Nous commençâmes à '''côtoyer''' la pente rapide du col, ayant à notre droite un précipice de cinq ou six cents pieds de profondeur, […].'' {{source|[[w:Alexandre Dumas|Alexandre Dumas]], ''[[s:Impressions de voyage|Impressions de voyage]]'', La Revue des Deux Mondes T.1, 1833}} |
#* ''Nous commençâmes à '''côtoyer''' la pente rapide du col, ayant à notre droite un précipice de cinq ou six cents pieds de profondeur, […].'' {{source|[[w:Alexandre Dumas|Alexandre Dumas]], ''[[s:Impressions de voyage|Impressions de voyage]]'', La Revue des Deux Mondes T.1, 1833}} |
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#* ''On '''côtoie''' ensuite la rive droite du Loing par un chemin ombragé fort agréable, qui traverse la Croisière, Dordives, où l'on entre dans le département du Loiret, Ferrières, Puits-la-Lande et Montargis, ville agréablement située sur la rivière et le canal du Loing.'' |
#* ''On '''côtoie''' ensuite la rive droite du Loing par un chemin ombragé fort agréable, qui traverse la Croisière, Dordives, où l'on entre dans le département du Loiret, Ferrières, Puits-la-Lande et Montargis, ville agréablement située sur la rivière et le canal du Loing.'' {{source|{{w|Eusèbe Girault de Saint-Fargeau}}, ''Panorama pittoresque de la France'', vol., Paris, Firmin-Didot, 1839, p.2}} |
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#* ''Pendant deux jours, on continua de '''côtoyer''' sans difficulté le cours de la Coppermine.'' {{source|[[w:Jules Verne|Jules Verne]], ''Le Pays des fourrures'', 1873}} |
#* ''Pendant deux jours, on continua de '''côtoyer''' sans difficulté le cours de la Coppermine.'' {{source|[[w:Jules Verne|Jules Verne]], ''Le Pays des fourrures'', 1873}} |
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#* ''À la vue des immenses horizons, […], des superbes montagnes qu’il lui fallait '''côtoyer''' souvent, et dont la cime chenue semblait toucher le ciel, ses idées s’étaient agrandies, […].'' {{source|[[w:Gustave Aimard|Gustave Aimard]], ''[[s:Les Trappeurs de l’Arkansas|Les Trappeurs de l’Arkansas]]'', 1858}} |
#* ''À la vue des immenses horizons, […], des superbes montagnes qu’il lui fallait '''côtoyer''' souvent, et dont la cime chenue semblait toucher le ciel, ses idées s’étaient agrandies, […].'' {{source|[[w:Gustave Aimard|Gustave Aimard]], ''[[s:Les Trappeurs de l’Arkansas|Les Trappeurs de l’Arkansas]]'', 1858}} |
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#* ''Nous reçûmes l'ordre de '''côtoyer''' en le remontant le ruisseau de la Tourbe, qui arrose la plus triste vallée du monde, entre des collines basses, sans arbres et sans buissons.'' |
#* ''Nous reçûmes l'ordre de '''côtoyer''' en le remontant le ruisseau de la Tourbe, qui arrose la plus triste vallée du monde, entre des collines basses, sans arbres et sans buissons.'' {{source|[[w:Johann Wolfgang von Goethe|Goethe]], ''Campagne de France'', 1822 ; traduction française de Jacques Porchat, Paris : Hachette, 1889, p.52}} |
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Version du 9 octobre 2014 à 19:49
Français
Étymologie
Verbe
côtoyer \ko.twa.je\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)
- Aller tout le long de.
- Un jour, sur ses longs pieds, allait, je ne sais où,
Le Héron au long bec emmanché d'un long cou.
Il côtoyait une rivière.
L'onde était transparente ainsi qu'aux plus beaux jours ; […]. — (Jean de la Fontaine; Le Héron) - Nous commençâmes à côtoyer la pente rapide du col, ayant à notre droite un précipice de cinq ou six cents pieds de profondeur, […]. — (Alexandre Dumas, Impressions de voyage, La Revue des Deux Mondes T.1, 1833)
- On côtoie ensuite la rive droite du Loing par un chemin ombragé fort agréable, qui traverse la Croisière, Dordives, où l'on entre dans le département du Loiret, Ferrières, Puits-la-Lande et Montargis, ville agréablement située sur la rivière et le canal du Loing. — (Eusèbe Girault de Saint-Fargeau, Panorama pittoresque de la France, vol., Paris, Firmin-Didot, 1839, p.2)
- Pendant deux jours, on continua de côtoyer sans difficulté le cours de la Coppermine. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, 1873)
- À la vue des immenses horizons, […], des superbes montagnes qu’il lui fallait côtoyer souvent, et dont la cime chenue semblait toucher le ciel, ses idées s’étaient agrandies, […]. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, 1858)
- Nous reçûmes l'ordre de côtoyer en le remontant le ruisseau de la Tourbe, qui arrose la plus triste vallée du monde, entre des collines basses, sans arbres et sans buissons. — (Goethe, Campagne de France, 1822 ; traduction française de Jacques Porchat, Paris : Hachette, 1889, p.52)
- Un jour, sur ses longs pieds, allait, je ne sais où,
- (Absolument) (Intransitif) Modèle:marine Longer une côte, une rive, un bord.
- Ils n’osèrent prendre le large et ne firent que côtoyer.
- (Sens figuré) Fréquenter quelqu'un ou quelque chose.
- Parfois on côtoie le danger sans le percevoir, parce qu'on n'y réfléchit pas, ou que l'on ne croit pas à sa menace. — (Dieudonné Costes & Maurice Bellonte, Paris-New-York, 1930)
- Il côtoie des gens aisés.
Synonymes
Dérivés
Traductions
Aller tout le long de. (1)
- Anglais : exist alongside (en), pass alongside (en)
(Sens figuré) Fréquenter quelqu'un ou quelque chose. (3)
- Anglais : work alongside (en), pass alongside (en)
Références
- Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (côtoyer), mais l’article a pu être modifié depuis.