« tréteau » : différence entre les versions
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#* ''Les magasins d'ailleurs sont vides, nous y mangeons sur des '''tréteaux''', interrompus par le bombardement de Burnhaupt-le-Haut, dont le clocher vacille et s’effondre.'' {{source|{{w|Jean Giraudoux}}, ''Retour d'Alsace - Août 1914'', 1916}} |
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#* ''La saison des vide-greniers s'ouvre alors que le printemps pointe, pour la plus grande joie de tous leurs amateurs. Ceux-ci, vendeurs, « déballent » aux aurores sur des '''tréteaux''' branlants, ou « chineurs », farfouillent fébrilement dans les tas de vieilleries au charme désuet, en quête de la perle rare.'' {{source|{{w|Pascal Lardellier}}, ''Nos modes, nos mythes, nos rites: Le social, entre sens et sensible'', Éditions EMS, 2013, p. 75}} |
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#* ''Le drame bouffon, la farce, appartiennent plus en propre au moyen-âge, mais encore ici il y a un certain rapport de filiation entre les acteurs des '''tréteaux''' du moyen-âge et les derniers histrions de l'antiquité.'' {{source|{{w|Jean-Jacques Ampère}}, ''[[s:La Littérature française au moyen-âge|La Littérature française au moyen-âge]]'', Revue des Deux Mondes, 1839, tome 19}} |
#* ''Le drame bouffon, la farce, appartiennent plus en propre au moyen-âge, mais encore ici il y a un certain rapport de filiation entre les acteurs des '''tréteaux''' du moyen-âge et les derniers histrions de l'antiquité.'' {{source|{{w|Jean-Jacques Ampère}}, ''[[s:La Littérature française au moyen-âge|La Littérature française au moyen-âge]]'', Revue des Deux Mondes, 1839, tome 19}} |
Version du 31 octobre 2017 à 12:57
Français
Étymologie
- Du Erreur modèle étyl : langue inconnue ou absente transtillum.
Nom commun
Singulier | Pluriel |
---|---|
tréteau | tréteaux |
\tʁe.to\ |
tréteau \tʁe.to\ masculin
- Support stable amovible, offrant au moins deux points d'appui, utilisé en construction ou pour une installation temporaire.
- Les magasins d'ailleurs sont vides, nous y mangeons sur des tréteaux, interrompus par le bombardement de Burnhaupt-le-Haut, dont le clocher vacille et s’effondre. — (Jean Giraudoux, Retour d'Alsace - Août 1914, 1916)
- La saison des vide-greniers s'ouvre alors que le printemps pointe, pour la plus grande joie de tous leurs amateurs. Ceux-ci, vendeurs, « déballent » aux aurores sur des tréteaux branlants, ou « chineurs », farfouillent fébrilement dans les tas de vieilleries au charme désuet, en quête de la perle rare. — (Pascal Lardellier, Nos modes, nos mythes, nos rites: Le social, entre sens et sensible, Éditions EMS, 2013, p. 75)
- (Au pluriel) Théâtre de saltimbanque, théâtre où l’on représente des pièces bouffonnes et populaires.
- Le drame bouffon, la farce, appartiennent plus en propre au moyen-âge, mais encore ici il y a un certain rapport de filiation entre les acteurs des tréteaux du moyen-âge et les derniers histrions de l'antiquité. — (Jean-Jacques Ampère, La Littérature française au moyen-âge, Revue des Deux Mondes, 1839, tome 19)
- De loin en loin, une troupe de zarzuela ou de danseuses espagnoles venait monter sur les tréteaux dans quelque fondouk inoccupé. — (Frédéric Weisgerber, Au seuil du Maroc Moderne, Institut des Hautes Études Marocaines, Rabat : Les éditions de la porte, 1947, p. 19)
- Plus de deux siècles plus tard, Constant Coquelin, ému par la déchéance de quelque ancienne gloire des tréteaux, crée une maison de retraite pour comédiens. — (Christophe Barbier, Dictionnaire amoureux du théâtre, Plon, 2015)
- (Au pluriel) Métier de comédien.
- Monter sur les tréteaux, se faire comédien.
Traductions
Support stable amovible
Prononciation
Voir aussi
- tréteau sur l’encyclopédie Wikipédia
Références
- Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (tréteau), mais l’article a pu être modifié depuis.