« suranner » : différence entre les versions
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#* ''[…]; l’alcoran n'étant qu'un mélange de maximes confuses du Christianisme et du Judaïsme, dans lequel ils '''surannent''' aussi bien que nous la doctrine de Moïse, ne la faisant passer dans chacun des Azoares que comme un coup d'essai, une pure cérémonie,[…].'' {{source|{{w|René du Chastelet des Boys}}, ''L'Odyssée ou Diversité d'aventures, rencontres et voyages en Europe, Asie et Afrique'', 1665, dans la ''Revue africaine : Journal des travaux de la Société historique algérienne'', tome 10, Alger : chez Bastide, 1866, p. 264}} |
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Version du 23 avril 2019 à 14:31
Français
Étymologie
- De suranné.
Verbe
suranner \sy.ʁa.ne\ transitif pronominal 1er groupe (voir la conjugaison) (pronominal : se suranner)
- (Désuet) Avoir plus d’un an de date, en parlant des lettres de chancellerie, des passeports, etc.
- Laisser suranner un passeport.
- Une prise de corps ne se suranne pas. (DE LAURIÈRE)
- Modèle:par ext (Vieilli) Rendre suranné ou démodé.
- […]; l’alcoran n'étant qu'un mélange de maximes confuses du Christianisme et du Judaïsme, dans lequel ils surannent aussi bien que nous la doctrine de Moïse, ne la faisant passer dans chacun des Azoares que comme un coup d'essai, une pure cérémonie,[…]. — (René du Chastelet des Boys, L'Odyssée ou Diversité d'aventures, rencontres et voyages en Europe, Asie et Afrique, 1665, dans la Revue africaine : Journal des travaux de la Société historique algérienne, tome 10, Alger : chez Bastide, 1866, p. 264)
Dérivés
Références
- « suranner », dans Dictionnaire de l’Académie française, quatrième édition, 1762 → consulter cet ouvrage
- « suranner », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage