« posséder » : différence entre les versions

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.
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Traductions : +romani : therel (assisté)
Traductions : +romani : si o xulaj e X-qo (assisté)
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Version du 15 septembre 2014 à 22:53

Voir aussi : posseder

Français

Étymologie

Du latin possidere.

Verbe

posséder \pɔ.se.de\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Avoir à soi, en son pouvoir ; voir la propriété ou possession.
    • On peut être marri, ou plutôt s’attrister du bien d'autrui, à cause que nous ne l'avons pas & que nous souhaiterions le posséder aussi bien que lui ; […]. — (Vincent Houdry, La Bibliothèque Des Prédicateurs, V.3, §.5, p.598, 3e éd., 1733)
    • Posséder de grands biens. Posséder une terre, une maison, un héritage.
    • Aucun riche ne possède plus que moi ce vieux chêne de Fontainebleau ou ce tableau du Louvre. Et ils sont plus à moi qu'au riche si je sais mieux en jouir. — (Anatole France, Monsieur Bergeret à Paris, ch. XVII, 1901)
  2. Avoir en propre.
    • Terroir de clos honorés jusque sur les tables royales, l’Orléanais se vantait de posséder sa propre « façon de barillerie » qu'on pouvait reconnaître de Jargeau à Beaugency. — (Gérard Boutet, La belle ouvrage, Éditions de Borée, 2003, p.151)
  3. Modèle:par ext Être doté, en parlant d'attributs.
    • Une blonde qui possédait des nichons et une nuque inoubliables a cru bon de venir rompre le silence de l'écran par une chanson où il était question de sa solitude. — (Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit, Denoël, 1932, p.159 - éd.1942)
    • Chaque hôpital possédait une tisanerie ; celle—ci dépendait de l’infirmerie du fort ; on y descendait par un petit escalier. — (Germaine Mailhé, Déportation en Nouvelle-Calédonie des communards et des révoltés de la Grande Kabylie (1872-1876), p.163, L’Harmattan, 1995)
  4. Modèle:par ext Être titulaire, en parlant des emplois, des honneurs, des qualités.
    • Posséder un emploi, une charge. Posséder des honneurs, des dignités.
  5. (Sens figuré) Savoir bien une chose ; en avoir une parfaite connaissance.
    • Tour à tour acheteurs, producteurs et vendeurs, ils […] possèdent la plupart le jargon hippique et connaissent sur le bout du doigt la généalogie de tous les produits de la circonscription ; […] — (Gabriel Maury, Des ruses employées dans le commerce des solipèdes, Jules Pailhès, 1877)
    • Maintenant, il possédait presque en perfection cette langue arabe dont elle lui avait appris, jadis, les premières syllabes, et lui dit : …. — (Isabelle Eberhardt, Yasmina,1902)
    • Élevée à parler deux langues, elle possédait aussi bien l’allemand que le français ; puis, elle et sa sœur avaient appris l’anglais par madame Dumay. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
    • Il possédait si bien la carte des fossiles du département qu'il ne donnait jamais un coup de piochon sans exhumer un spécimen rare. — (Jean Rogissart, Passantes d'Octobre, 1958, p.70)
  6. Prendre par les passions, des sentiments qui maîtrisent l’âme, qui l’agitent et l’égarent.
    • Pour les hommes de Chronos, l'avoir d'un passé ne saurait être analogue à l'avoir des choses ; bien que mort et irretrouvable, ou plutôt parce que mort et irretrouvable, notre passé nous possède plus que nous ne le possédons, […]. — (Micheline Sauvage, Le cas Don Juan, 1953, p.102)
    • La passion possède cet homme. Il est possédé d’un fol orgueil, d’une ambition démesurée. Quelle rage, quelle fureur vous possède ?
  7. Modèle:religion S’emparer du corps et de l’âme d'une personne, en parlant du démon.
    • Lorsque je me confessais à un abbé, je lui avouais mes relations avec Notre-Seigneur, avec la Vierge, avec les Anges ; aussitôt il me traitait de folle quand il ne m’accusait pas d’être possédée par le démon ; en fin de compte, il refusait de m’absoudre ; […]. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)

se posséder pronominal

  1. Être maître de son esprit, de ses passions, de ses mouvements, ne pas se laisser troubler par les circonstances fâcheuses.
    • C’est un homme froid et sage qui se possède toujours. - Il ne se possède pas, il est toujours hors de lui-même. - C’est un orateur qui se possède et ne se trouble pas.

Apparentés étymologiques

Expressions (section inconnue)

  • Posséder quelqu’un, (Familier) (Désuet) L’avoir chez soi, dans sa maison, jouir de sa présence.
Nous serions charmés de vous posséder pendant quelques jours. - Nous ne l’avons possédé que peu d’instants.
  • Posséder l’esprit de quelqu’un, (Sens figuré) En être maître, le gouverner à son gré.
Cette femme possède entièrement l’esprit de son mari.
  • Posséder les bonnes grâces d’une personne, (Sens figuré) En être favorisé.
  • Posséder le cœur d’une personne, (Sens figuré) En être aimé.
  • Posséder une femme, (Sens figuré) Jouir de ses faveurs.
  • Être possédé du démon de l’orgueil, de l’avarice, du jeu, (Sens figuré) Porter à l’excès l’orgueil, l’avarice, la passion du jeu.
  • Le démon le possède, Modèle:religion Le démon s’est emparé de son corps.
  • Le diable le possède, il est possédé du diable, (Sens figuré) (Populaire) (Vieilli) se dit d’un Homme emporté et qui ne veut point entendre raison.
  • Il ne se possède pas de joie, (Familier) Il est transporté de joie, une joie excessive le met hors de lui-même.

Traductions

Traductions à trier

Prononciation


Homophones

Références