« posséder » : différence entre les versions

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Version du 11 août 2017 à 02:18

Voir aussi : posseder

Français

Étymologie

(Date à préciser) Du latin possidere.

Verbe

posséder \pɔ.se.de\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison) (pronominal : se posséder)

  1. Avoir à soi, en son pouvoir ; avoir la propriété ou la possession de.
    • On peut être marri, ou plutôt s’attrister du bien d'autrui, à cause que nous ne l'avons pas & que nous souhaiterions le posséder aussi bien que lui […] — (Vincent Houdry, La Bibliothèque des prédicateurs, vol. 3, § 5, 3e éd., 1733, p. 598)
    • Aucun riche ne possède plus que moi ce vieux chêne de Fontainebleau ou ce tableau du Louvre. Et ils sont plus à moi qu’au riche si je sais mieux en jouir. — (Anatole FranceLe modèle nom w pc est désuet. Supprimez-le de cette ligne, ou remplacez-le par le modèle w si un lien vers Wikipédia est nécessaire., Monsieur Bergeret à Paris, ch. XVII, 1901)
    • Il y avait beaucoup, beaucoup de monde et tous m’admiraient parce que je suis maintenant riche à millions. Tous les millions que je possède je les ai mis dans un grand coffre, sous le tombeau de Charlemagne, à Aix-la-Chapelle. — (Raymond QueneauLe modèle nom w pc est désuet. Supprimez-le de cette ligne, ou remplacez-le par le modèle w si un lien vers Wikipédia est nécessaire., Les Derniers Jours, Gallimard, collection Blanche, 1936)
  2. Avoir en propre.
    • Terroir de clos honorés jusque sur les tables royales, l’Orléanais se vantait de posséder sa propre « façon de barillerie » qu’on pouvait reconnaître de Jargeau à Beaugency. — (Gérard Boutet, La Belle Ouvrage, Éditions de Borée, 2003, p. 151)
  3. Modèle:par ext Être doté, en parlant d’attributs.
    • Une blonde qui possédait des nichons et une nuque inoubliables a cru bon de venir rompre le silence de l’écran par une chanson où il était question de sa solitude. — (Louis-Ferdinand CélineLe modèle nom w pc est désuet. Supprimez-le de cette ligne, ou remplacez-le par le modèle w si un lien vers Wikipédia est nécessaire., Voyage au bout de la nuit, Denoël, 1932, éd. 1942, p. 159)
    • Chaque hôpital possédait une tisanerie ; celle—ci dépendait de l’infirmerie du fort ; on y descendait par un petit escalier. — (Germaine Mailhé, Déportation en Nouvelle-Calédonie des communards et des révoltés de la Grande Kabylie (1872-1876), L’Harmattan, 1995, p. 163)
  4. Modèle:par ext Être titulaire, en parlant des emplois, des honneurs, des qualités.
    • Posséder un emploi, une charge. Posséder des honneurs, des dignités.
  5. (Sens figuré) Savoir bien une chose ; en avoir une parfaite connaissance.
    • Tour à tour acheteurs, producteurs et vendeurs, ils […] possèdent la plupart le jargon hippique et connaissent sur le bout du doigt la généalogie de tous les produits de la circonscription […] — (Gabriel Maury, Des ruses employées dans le commerce des solipèdes, Jules Pailhès, 1877)
    • Maintenant, il possédait presque en perfection cette langue arabe dont elle lui avait appris, jadis, les premières syllabes, et lui dit […] — (Isabelle EberhardtLe modèle nom w pc est désuet. Supprimez-le de cette ligne, ou remplacez-le par le modèle w si un lien vers Wikipédia est nécessaire., Yasmina, 1902)
    • Élevée à parler deux langues, elle possédait aussi bien l’allemand que le français ; puis, elle et sa sœur avaient appris l’anglais par madame Dumay. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
    • Il possédait si bien la carte des fossiles du département qu'il ne donnait jamais un coup de piochon sans exhumer un spécimen rare. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958, page 70)
  6. Prendre par les passions, des sentiments qui maîtrisent l’âme, qui l’agitent et l’égarent.
    • Pour les hommes de Chronos, l’avoir d’un passé ne saurait être analogue à l’avoir des choses ; bien que mort et irretrouvable, ou plutôt parce que mort et irretrouvable, notre passé nous possède plus que nous ne le possédons […] — (Micheline Sauvage, Le Cas Don Juan, 1953, p. 102)
    • La passion possède cet homme. Il est possédé d’un fol orgueil, d’une ambition démesurée. Quelle rage, quelle fureur vous possède ?
  7. (Sens faible) Posséder quelqu'un : l'avoir chez soi et jouir de sa compagnie.
    • On nous a annoncé que l'Empereur venait de passer avec l'Amiral presque à la porte de Plantation-House, et un des convives nous dit alors avoir eu la bonne fortune de le posséder ce matin même chez lui pendant trois quarts d'heure. — (Emmanuel de Las Cases, Mémorial de Sainte-Hélène, Deuxième année, « Lundi 1er janvier 1816 au mercredi 3 » ; Edito Service S.A., Genève, s.d., vol. II, p. 311.)
  8. Modèle:religion S’emparer du corps et de l’âme d'une personne, en parlant du démon.
    • Vous ne savez donc pas qu’elle est possédée du génie Maimoun, fils de Dimdim, qui est devenu amoureux d’elle ? — (XLVIIe nuit, in Les Mille et Une Nuits, traduction Antoine GallandLe modèle nom w pc est désuet. Supprimez-le de cette ligne, ou remplacez-le par le modèle w si un lien vers Wikipédia est nécessaire., 1704)
    • Lorsque je me confessais à un abbé, je lui avouais mes relations avec Notre-Seigneur, avec la Vierge, avec les Anges ; aussitôt il me traitait de folle quand il ne m’accusait pas d’être possédée par le démon ; en fin de compte, il refusait de m’absoudre […] — (Joris-Karl HuysmansLe modèle nom w pc est désuet. Supprimez-le de cette ligne, ou remplacez-le par le modèle w si un lien vers Wikipédia est nécessaire., La Cathédrale/II, Plon-Nourrit, 1915)
  9. (Pronominal) Être maître de son esprit, de ses passions, de ses mouvements, ne pas se laisser troubler par les circonstances fâcheuses.
    • C’est un homme froid et sage qui se possède toujours. - Il ne se possède pas, il est toujours hors de lui-même. - C’est un orateur qui se possède et ne se trouble pas.

Dérivés

Apparentés étymologiques

Traductions

Traductions à trier

Prononciation

Homophones

Références